Indigenous Leadership

This chapter introduces the notion of ancestral leadership from Indigenous knowledge, a peripheral source from the dominant Western discourse of leadership studies. Ancestral leadership rests entirely on values and principles about leadership that are enduring and draws upon knowledge that is built on earlier experience. It reflects leadership dynamics from the bonds of ancestry by virtue of continuous exchange between three realities: the human, the cosmos, and the divine. Drawing on qualitative interviews conducted with nine Māori business leaders, we show how these leaders carry their genealogies of leadership into the work they do and how they conduct themselves professionally. We also reveal how they consciously engage in creating, continuing and shaping their leadership genealogies and how ancestral leadership informs their ethical and value-driven conduct.

Schooling for Aboriginal and Torres Strait Islander students in remote or ‘Red Dirt’ (Guenther, Disbray and Osborne, 2016) communities has been cast as ‘problematic’, and ‘failing’. The solutions to deficit understandings of remote schooling are often presented as simple. But for those who work in red dirt schools, the solutions are not simple, and for education leaders positioned between the local ‘red dirt’ school and upward accountability (Rizvi & Lingard, 2010) to departments of education they are complex.
Between 2011 and 2016, the Cooperative Research Centre for Remote Economic Participation’s (CRC-REP) Remote Education Systems project explored how education could better meet the needs of those living in remote communities. More than 1000 people with interests in remote education contributed to the research. Education leaders were identified as one stakeholder group. These leaders included school-based leaders, bureaucrats, community based leaders, and teacher educators preparing university graduates for ‘red dirt’ schools.
This paper focuses on what ‘red dirt’ education leaders think is important for schooling. The findings show school leaders as ‘caught in the middle’ (Gonzales and Firestone, 2013) between expectations communities, and of system stakeholders who drive policy, funding, and accountability measures. The paper concludes with some implications for policy and practice that follow on from the findings.

Fruits d’une ethnographie de cinq mois réalisée en collaboration avec des organismes inuit et autochtones de la ville d’Ottawa, cette thèse de maîtrise s’attache à analyser la diversité et la complexité des expériences urbaines telles que vécues et racontées par dix-neuf jeunes Inuit, âgés de dix-huit à trente-cinq ans, habitant Ottawa. Cette étude révèle que la majorité des jeunes interrogés et côtoyés se positionnent et négocient, de manière transversale à leur parcours urbain, leurs interactions d’après leur relationalité (Wilson 2008), c’est-à-dire selon les relations dans lesquelles ils s’insèrent et qu’ils entretiennent avec différents agents ― humains et non humains ― au sein des mondes réels et spirituels qui sont en présence à Ottawa. En vue de leur maintien et de l’atteinte d’un équilibre, ces relations sont en constante négociation au fil de leurs expériences personnelles et collectives. Cette relationalité influence l’agentivité (Poirier 2008, 2009) de ces jeunes faisant ainsi en sorte qu’ils soient à la fois attentifs à leurs pensées, à leurs attitudes et à leurs actions quotidiennes compte tenu de leurs interconnexions.

Dans cette thèse, plusieurs dimensions de leurs parcours sont abordées et mises en relation. L’aisance des jeunes au sein de la ville est d’abord étudiée. Leurs témoignages soulignent les difficultés expérimentées au plan relationnel au fil de leur parcours à Ottawa ― allant de leur arrivée en ville à leur vie quotidienne, en passant par leur installation ―, et ce selon leurs expériences migratoires, urbaines et nordiques précédentes, de même que les ressources auxquelles ils ont accès. En vue de contrer leurs sentiments de « déconnexion » et de malaise, l’agentivité de ces jeunes est apparue orientée vers la création et l’entretien de relations leur étant significatives. Pour ce faire, les jeunes découvrent leur quartier, construisent des histoires avec de nouveaux espaces, lieux et personnes, se rassemblent avec des personnes partageant leur compréhension du monde et au sein de lieux reflétant cette compréhension. Cela s’effectue plus précisément par l’aménagement de zones de confort mobiles ― des amis inuit et autochtones fournissant à leurs explorations un cadre familier ― et par leur participation à des interactions et activités à l’intérieur d’espaces de convergence inuit et autochtones, leur procurant les bases nécessaires pour s’engager et s’affirmer avec aisance au sein de mondes leur paraissant préalablement étrangers.

Les objectifs associés à leur présence à Ottawa sont ensuite analysés. Ces motifs, enchâssés à des dimensions à la fois personnelles et collectives, guident les jeunes au fil de leur parcours urbain. D’une part, les jeunes interrogés disent profiter de leur présence à Ottawa pour mieux se positionner au sein de mondes inuit en (re)trouvant un certain bien-être personnel, c’est-à-dire qu’une majorité y saisit l’occasion d’affirmer leurs préférences personnelles ou orientations sexuelles, d’abandonner des dépendances, de se renouveler ou encore de se responsabiliser et de gagner en autonomie. D’autre part, se retrouver à Ottawa est aussi pour plusieurs l’opportunité d’acquérir, autant par l’entremise de centres inuit que d’institutions postsecondaires, des outils et des connaissances qu’ils pourront mettre à profit au sein de leur famille, de leur communauté et de leur peuple dont ils sont mandataires et redevables; que ce soit pour combler des besoins quotidiens ou atteindre des aspirations collectives. Ces démarches aboutissent pour certains en une plus grande cohérence entre leur identité et leur personne grâce à la force de caractère (inuusiqattiarniq) qu’ils y gagnent.

Les relations entretenues par dix-sept de ces jeunes au sein des mondes inuit selon les rôles de leaders qu’ils occupent sont finalement étudiées. D’un côté, on y comprend comment ils sont amenés à devenir des leaders à travers leurs expériences postsecondaires par les critiques sociales et politiques qu’ils y formulent et par l’entremise des réseaux inuit et autochtones militants qu’ils créent et intègrent, ce qui les motive à s’engager, de différentes formes, à Ottawa pour la défense et la résurgence du peuple inuit. D’un autre côté, on saisit comment ces jeunes s’affairent, non sans contradictions ni tensions, à correspondre à l’idéal du leader attendu de leur communauté : être des personnes exemplaires. En ce qui les concerne, il s’agit autant de faire preuve de sobriété et d’avoir des relations saines que de maîtriser leur langue, leur histoire et d’être attentifs aux critiques exprimées à leur égard par des membres de leur collectivité.

Manitou College, one of the first Canadian post-secondary
institutions for indigenous students, was created in 1973 on
the abandoned site of the missile base located in La Macaza,
Quebec. Despite its very short existence, Manitou College had
a considerable impact on the definition of a collective
indigenous identity and on the construction of First Nations
leadership in Canada and Quebec. Using primary and
secondary sources as well as new testimonies from key actors,
this article aims to contextualize the rise and fall of Manitou
College.

En 1973, dans les installations de l’ancienne base miliaire de La Macaza, au Québec, ouvrait l’un des premiers établissements postsecondaires destinés aux étudiants autochtones du Canada. Si l’expérience du Collège Manitou ne dura que quelques années, elle eut pourtant un effet considérable sur la fortification d’une identification collective, sur l’essor d’un leadership et sur le processus d’autonomisation autochtones au Canada et au Québec. À travers le recensement de sources primaires et secondaires et l’apport de nouveaux témoignages d’acteurs clés, cet article propose de retracer les grandes lignes qui ont caractérisé la création, le développement puis la fermeture du Collège Manitou.

A reflection that links together two convoluted and problematic themes in Latin American cultures -the colonial penetration and shamanic practicesopens a discussion that prompts interrogations on the focal role that forms of inspirational religious practice recognized as "shamanism" have occupied in academic studies. Anthropological literature has long engaged in a project of characterization that exhibits a partiality toward the medical, psychological and symbolic aspects of shamanism. Such essentialization of shamanism has rendered it, for the most part, as more of a "romanticized inversion of Western rationalism", or an "archaic form of religious activity" (Thomas and Humphrey 1994: 2, 4) than an analytical category that can sustain academic inquiry. This magical attraction of the shaman and the Indian that the project of characterization stimulates has also helped perpetuate the docility that has been conceded to indigenous peoples since colonial times. As Michael Taussig (1985: 171) has pointed out, it is not only a "cunningly wrought colonial objet d'art", but it is also a revitalized one that does not fall far from a "neo-colonial reworking of primitivism".

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This article discusses an arts-based program carried out in a Neehithuw (Woodland Cree) school in northern Saskatchewan. Using historical photographs, students wrote a poem and then performed the poem for various audiences. The teaching/learning relationship based on Neehithuw language concepts and values allowed student leadership to develop so that students were comfortable bringing their lived culture into the curriculum. Thus, the project illustrates the effectiveness of the arts as well as a pedagogical approach that uses Indigenous reciprocal leadership to enact Neehithuw 1 concepts and values to achieve educational decolonisation and cultural affirmation.

The purpose of this study is to add to recent calls to develop indigenous knowledge of peace system and culture development to promote culture of peace in Africa. It assesses the indigenous Gadaa system peace concept and culture, identify its peace related values, philosophies, traditions, institutions, etc for nurturing and sustaining peace in the Oromo society, with the neighboring ethnic group, and its relevance to creating peace culture in Africa and beyond. It relates Gadaa peace system with the UN peace system initiative and framework in demonstrating the relevance of Gada peace system to peace building in multi-ethnic conflicts transformation in the Horn of Africa and beyond. Oromo people were traditionally a culturally homogeneous society with genealogical ties living in Ethiopia, Kenya, and other neighboring east African countries. They governed themselves in accordance with Gadaa (literally "era"), an outstanding democratic socio-political system long before the 16th century that has survived to date and is currently functional in Ethiopia and Kenya, and gaining importance and restored in all parts of Oromia in Ethiopia. The Gada system is an indigenous institution that pervades every aspect of an Oromo life including personal, interpersonal, social, economic and political life. The Oromo concept of peace is comprehensive and broader than western conception of absence of violence. It covers both negative and positive peace, intra-personal peace, interpersonal peace, within Oromo, with other communities , with nature, and peace with God. Therefore, to build peace culture the Gada concept of peace, truth, values, principles, and conflict resolution techniques need to be restored and promoted. It should be documented and made part of education system. The academics should do research and disseminate these values. The regional state government and civic societies should develop a peace education program based on these values and traditions so that they should be restored quickly and sustained among Oromo community in all corners of east Africa where Oromo community lives. The concepts of gender equality and participation in sustainable development of the society needs to introduced into the Oromo culture and Gada system.

While it is important to observe that identity is complex, nuanced and evolving, current polemic discussions about the use of acronyms such 'BAME'  Black, Asian, Minority ethnic remain contentious and are almost universally reviled by those so labelled. The term Global Majority is not only more accurate, but empowering as it challenges marginalisation and undermines implied subordination to white power structures.

The purpose of this paper is to document how educators living in Nunavut communities describe traditional Inuit leadership and effective school leadership. The data for this qualitative study were 24 semi-structured interviews, involving 14 teachers, vice-principals, and principals from Nunavut. Findings revealed that traditional Inuit leadership was about promoting the personal leadership skills, interests, and/or abilities of each community member, and it often involved Elders who fostered the linguistic, social, cultural, and spiritual wellness of students and school staff. Participants depicted an effective school leader to be someone who promoted teamwork. Also, participants indicated that effective school leaders were community and people-focused. The findings of this study align the Inuit Qaujimajatuqangit (IQ) principles, which incorporate important features of the Inuit worldview.

El presente artículo se propone trabajar de manera inédita el desarrollo de la «nueva imagen» del indígena amazónico al interior del movimiento de «antropología compro- metida» en el Perú a finales de los años 70. Este movimiento fue profundamente influen- ciado por la revolución cultural transnacional de los años 60, por la propuesta política y estética del Nuevo Cinema Latinoamericano. De manera particular, se observan sus propuestas y las reflexiones sobre el poder llevado por los medios de producción visual en su campaña de visibilización y sensibilización internacional sobre los problemas de los amerindios. En la segunda sección del artículo, se desarrolla un análisis sobre la producción visual realizada por un grupo de «activistas comprometidos» dentro de un caso de lucha específico, el llamado «affaire Herzog» (1979-1980). A partir de ello, se desarrollará una reflexión sobre el tipo de consecuencias sociopolíticas, las influencias artísticas y las huellas dejadas en los colectivos imaginarios por esta experiencia; en particular, se observa el uso estratégico de la fotografía en la prensa internacional por mano del «activismo comprometido» en Alemania.

Phosphogypsum (PG) is a by-product of phosphoric acid production and according to the Waste Management Strategy of the Republic of Croatia for 2007 -2015 (Offi cial Gazette 85/07, 126/10, 31/11, 46/15) it is classifi ed under the waste code 06 09 01. Phosphogypsum has a signifi cant impact on the environment by its eff ects, admixtures (impurities) and amount. One of its possible applications is in agriculture. Many positive eff ects on soil and plants were noted, but there is also a growing concern regarding the eff ect of residues of heavy metals and natural radioactivity of radionuclides. In order to obtain a better understanding of this subject, this study provides a general overview of the available literature regarding the application of phosphogypsum in agriculture.