Le mouvement indien au Brésil. Du village aux organisations
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Les objectifs de ce travail ont été de localiser les domiciles des indiens dans Manaus en 2007, d´identifier leurs caractéristiques et les différences par rapport aux domiciles des non indiens, et enfin, de faire une comparaison entre 2001 et 2007. Les questionnaires ont été appliqués à un échantillon aléatoire stratifié proportionnel. Dans l´étude de 2007, les domiciles indiens enquêtés ont été géo-référencés. En 2001, les différences dans l´habitation étaient plus visibles entre ethnies qu´entre indiens et non indiens. En 2007, les variables étudiées n´ont pas montré de différences entre ethnies, et peu entre indiens et non indiens. Au total, il semble y avoir un processus de dissolution des caractéristiques indiennes et ethniques dans la population totale, en ce qui concerne le domicile.
L'arrivée à la présidence de Lula en 2003 s'est traduite par une multiplication des opportunités d'accès à l'institutionnel pour la société civile brésilienne. La reconfiguration des rapports entre mouvements et État qui en résulte est complexe et ne peut être envisagée sous le seul prisme de la cooptation et de la démobilisation. En témoignent l'obtention d'avancées et la poursuite des mobilisations en dehors des espaces institutionnels.
Cahiers des Amériques latines 86 | 2017 : Syndicalismes et gouvernements progressistes, 2017
Histoire d'un projet indigéniste aux frontières du public et du privé (Brésil, 1840-1860) Étude Histoire d'un projet indigéniste aux frontières du public et du privé (Brésil, 18401860) História de um projeto indigenista entre as fronteiras do público e do privado (Brasil, 18401860) The story of an Indianist project in between the Public and Private boundaries (Brazil, 18401860)
Mouvements, 2009
Introduction 2 Le Mouvement des travailleurs ruraux sans-terre du Brésil (MST) célèbre cette année 25 ans d'histoire. Actuellement reconnu comme l'un des plus importants mouvements sociaux des dernières années en Amérique latine, sa simple longévité et l'amplitude de son pouvoir de mobilisation pourraient être interprétées comme un signe de sa force et de sa capacité d'organisation populaire. Le MST compte aujourd'hui plus de 350 000 familles qui ont vu leur situation régularisée suite à des occupations de terres inexploitées, en construisant des campements qui se multiplient au bord des routes, dans de grandes fermes et surfaces inoccupées. Ce sont ces occupations, organisées par le MST, qui ont ainsi assuré aux paysans démunis ou déracinés l'accès à la terre, et marqué profondément l'image politique du Brésil contemporain. Aujourd'hui, les paysans sans-terres, qui pourraient bénéficier d'une politique de réforme agraire, est estimée à quatre millions de familles. Parmi elles, 100 000 vivent dans des campements organisés par le MST. 1 Membre du Mouvement des travailleurs sans-terres du Brésil (MST). Formé en Economie Politique de l'Agriculture à l'Escola Nacional Florestan Fernandes-MST. Coorganisateur avec João Pedro Stedile de l'A Questão Agrária no Brasil, publication en 7 volumes, et Capital e Trabalho Vivo-Reflexões sobre a Area de Livre Comércio das Américas/ALCA. 2 La bibliographie de référence pour cet article se trouve principalement en A questão Agrária no Brasil, 7 volumes, organisé par João Pedro Stedile et Douglas Estevam. D'autres références sont les oeuvres de Caio
Jusqu'à la fin du xix e siècle, une « économie morale » régissait la dynamique agraire dans une freguesia rurale brésilienne. À partir de sources primaires, l'auteur analyse comment cet ensemble de normes restreignait la transmission des biens fonciers, les conditions des baux et la circulation des droits fonciers sur le marché. Support territorial à ce système, les domaines conservés indivis indiquent la perpétuation de réciprocités inégales et de droits traditionnels sur ces patrimoines, comme la pratique de concéder des sítios à l'intérieur des domaines seigneuriaux. La gestion de ces éléments était conditionnée par des notions communes, locales et perçues comme légitimes, ensemble qu'on appellera l'« économie morale », et qui différait, en principe et dans la pratique, soit des impératifs de la législation, soit des visées des fonctionnaires du gouvernement, soit des principes de la propriété privée.
http://www.citego.info/?Programmes-nationaux-et
Revue Européenne des Migrations Internationales, 2010
presse des nikkeis au Brésil : l'invention d'une identité collective » , Revue européenne des migrations internationales, Distribution électronique Cairn.info pour Université de Poitiers. © Université de Poitiers. Tous droits réservés pour tous pays.
Lien social et Politiques, 2012
À partir d’une recherche terrain auprès de communautés rurales du Mouvement des travailleurs ruraux sans-terre (MST) au sud du Brésil, nous rendrons compte du discours et des pratiques de ces paysans engagés, en examinant les processus de politisation au sein du mouvement. La radicalité du MST est considérée en fonction de la remise en question du sens commun des sociétés libérales capitalistes, combinés à un héritage esclavagiste et sexiste, socle normatif sur lequel repose ses relations humaines. L’analyse démontre que ces paysans créent au quotidien une réalité souvent considérée inimaginable en ouvrant de nouveaux possibles politiques, en dévoilant les multiples facettes du réel.
Le registre de la « dignité » fait aujourd’hui partie des revendications des mouvements sociaux contemporains à travers le monde, à côté des revendications liées à des questions matérielles ou des questions de droits, qu’il s’agisse du terme de « dignité », ou plus largement des termes d’ « indignation », de « logement digne » ou encore de « travail décent ». Comment comprendre ces revendications en dehors d’une approche essentialisant la dignité et la réduisant à un attribut naturel de l’homme, ou encore sans partir d’une définition a priori de ce qu’est la dignité ? Afin de répondre à ces questions en s’appuyant sur deux années de recherches de terrain réalisées au Brésil auprès d’un de ces mouvement sociaux – le Mouvement des Sans Terre du Brésil –, Alexis Martig se propose de contribuer à la compréhension des revendications contemporaines de dignité, en pensant une anthropologie de la dignité en contexte de lutte sociale. Pour cela, il revient sur ces expériences de participation et d’observation au sein du Mouvement des Sans Terre, et analyse les pratiques spécialement développées pour reconquérir la dignité des travailleurs ruraux brésiliens à partir des théories de la reconnaissance sociale (Taylor, Honneth, Fraser, Renault, Margalit). Ce faisant, l’auteur cherche ainsi à comprendre l’aspect moral de la lutte du mouvement des Sans Terre, ainsi que plus largement la part et le rôle des sentiments dans la construction et la négociation des hiérarchies sociales au Brésil.

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