Public : de nouveaux modes d'action ». Quelle est la nouvelle conception de la démocratie à l'heure du numérique ? « La démocratie, c'est l'égalité de possibilité de chaque citoyen d'influencer la vie collective ». C'est ainsi que Loïc...
morePublic : de nouveaux modes d'action ». Quelle est la nouvelle conception de la démocratie à l'heure du numérique ? « La démocratie, c'est l'égalité de possibilité de chaque citoyen d'influencer la vie collective ». C'est ainsi que Loïc Blondeaux l'a défini sommairement en expliquant que l'idéal démocratique se traduit dans les institutions et dans la société. C'est un régime et un système d'institution, mais c'est aussi une forme de vie collective, un système humain régulant des acteurs et des groupes sociaux. Surtout elle organise la légitimité d'agir dévolue au pouvoir politique dans le respect de l'ordonnancement de l'Etat de droit. Une multitude de projets innovants vont dans ce sens, en expérimentant de nouvelles formes démocratiques pour compléter, amender, l'expérience démocratique des citoyens, des usagers. L'enjeu est celui d'un renouvellement institutionnel en accord avec les nouveaux enjeux de notre époque. Loïc Blondeaux explique que notre régime juridique, appelé démocratie représentative, est en fait imparfait. Le pouvoir perd de sa réalité d'après lui, puisqu'il règne une confusion entre les pouvoirs économique et politique. L'ensemble de ces pratiques interroge le rapport entre la communication et la participation. L'analyse repose sur les images et mots véhiculés par le concept de participation et sur leurs représentations dans le discours de l'homme politique local. L'hypothèse repose sur l'intérêt croissant accordé par les autorités publiques à l'implication des citoyens dans l'évaluation des politiques publiques. Intérêt qui tend à pervertir le sens de la participation. Mais dès lors que la communication est assimilable à de l'information, la pratique de la participation est réduite à sa plus simple expression (Huron, Spieth).