Liturgical Theatre

L’ouvrage « L’Évangile selon Marc. Composition et genre littéraire » a été écrit par Benoît Standaert et publié à Nimègue-Zevenkerken, Bruges en 1978. Il s’agit d’une thèse de doctorat soutenue à la Faculté de Théologie de Nimègue. Standaert y étudie l’évangile selon Marc comme une œuvre littéraire, en se concentrant sur la composition et le genre.

Chers frères et soeurs, Chaque séparation provoque une forme de tristesse. Quand quelqu'un que nous aimons s'en va, même pour une bonne raison, notre coeur ressent une perte, un vide. Et c'est justement ce que nous pourrions attendre des apôtres au moment où Jésus les quitte définitivement pour monter au ciel. Pourtant, l'Évangile selon saint Luc nous raconte quelque chose de totalement surprenant : « Alors Jésus les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel. Quant à eux, après l'avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu. » (Lc 24, 50-53) Grande joie ? À la lecture de ces lignes, nous sommes presque déconcertés. Pourquoi les disciples sont-ils dans la joie alors que Jésus les quitte ? Pourquoi ne sont-ils pas tristes, perdus, accablés ? Leur Maître s'en va définitivement, le monde autour d'eux n'a pas changé, et pourtant leur coeur exulte. Ce détail renverse notre manière habituelle de comprendre l'Ascension. En réalité, il nous ouvre à son vrai sens.

Cette étude a un double focus, l'un sur un élément de tradition juive concernant le sabbat préservé en Jn 7 : 22s., l'autre sur le texte de l'évangile et son message à ce sujet. Ceci implique une approche sous deux angles. L'intérêt porté à la tradition juive et à l'évolution du concept du sabbat exige une approche comparative voire historique. Et l'intérêt porté au message de l'évangile présuppose qu'on apprécie ce texte dans sa totalité finale. Pour reprendre une terminologie qui s'impose dans ce contexte : le focus sur la tradition juive exige une lecture diachronique ; celui sur l'évangile, une lecture synchronique. Sur le plan méthodologique, néanmoins, on ne peut pas se contenter de l'une ou l'autre des deux approches et il sera nécessaire de combiner les deux manières de voir.

soutenue le 8 Juin 2023 à l'Institut Catholique de Toulouse par Monsieur l'Abbé Joseph NGUYEN VAN GIANG, pour l'obtention du titre de docteur en théologie, sous le titre : « ἐγείρεσθε, ἄγωμεν ἐντεῦθεν-Levez-vous, partons d'ici ! » (Jn 14,31c), Paroles insignifiantes ou clé christologique ? Cette thèse a été soutenue devant un jury composé par le Père Cyprien Comte (Président, ICT), Bernadette Escaffre (Directeur de thèse, ICT), Abbé Yves-Marie Blanchard (lecteur, ICT), Marie-Christine Chou (lectrice, ICT). Attestation pour la publication d'un extrait de la thèse dans la Revue Doctoral Abstracts en septembre 2024. L'abbé Joseph NGUYEN VAN GIANG, prêtre diocésaine du diocèse de Thai Binh, enseigne au grand Séminaire interdiocésaine du Sacré Coeur de Thai Binh-Vietnam.

Comme l’écriture d’un journal est un exercice qui se heurte à des difficultés qui lui sont propres, et que la pratique du diariste est une pratique essentiellement expérimentale, ces extraits, pris d’un ensemble disparate, se donnent également à lire en miroir, comme une réflexion sur la difficulté à construire un récit, les limites d’une écriture fragmentaire et, ce faisant, ses errances dans le recours à d’autres fragments de lettres et de fiction qui, se laissant envisager sous le même régime de la fin, participent à la production du sens tout en donnant à comprendre que ce dernier reste hors d’atteinte. L’écriture labyrinthique qui en résulte est à l’image d’une situation difficile à appréhender, si ce n’est dans son éclatement.

Ce mémoire propose d'appliquer la méthode de l'analyse narrative au texte de Jean 11, 1-12, 11. L'hypothèse principale ici proposée suppose que le texte doit être lu comme un récit et donc, doit être interprété en fonction de critères exclusivement narratologiques. Pour cela, une analyse des différentes constituantes narratives du texte est proposée, dans laquelle une attention particulière est portée à l'effet rhétorique des dites constituantes narratives sur le lecteur du texte. Cette démarche heuristique donne lieu à une herméneutique du texte fondée sur les constituantes analysées. L'étude démontre que l'interprétation du texte sur la base de critères exclusivement narratologiques apporte un éclairage nouveau sur le sens du texte.

Ce mémoire propose d'appliquer la méthode de l'analyse narrative au texte de Jean 11, 1-12, 11. L'hypothèse principale ici proposée suppose que le texte doit être lu comme un récit et donc, doit être interprété en fonction de critères exclusivement narratologiques. Pour cela, une analyse des différentes constituantes narratives du texte est proposée, dans laquelle une attention particulière est portée à l'effet rhétorique des dites constituantes narratives sur le lecteur du texte. Cette démarche heuristique donne lieu à une herméneutique du texte fondée sur les constituantes analysées. L'étude démontre que l'interprétation du texte sur la base de critères exclusivement narratologiques apporte un éclairage nouveau sur le sens du texte.

En considérant la maladie comme une transition, non seulement intérieure mais aussi biographique et comme expérience de vie, je voudrais établir un rapport avec le mystère central de la vie chrétienne qui n’est autre que le mystère pascal. Je fais usage des entretiens sur la prière de guérison de ma thèse pour éclairer que, dans cette dimension de prière, il y a une place pour le vécu de la croix et de la résurrection. Il y a de nombreux documents qui parlent de cela, mais l’expérience des gens permet de constater que l’offrande de la souffrance et l’aboutissement d’une résurrection, résurrection définitive ou rétablissement, est une clé de vie chrétienne. C’est ce qu’on peut déceler dans les extraits des entretiens : plus qu’un contenu théorique, c’est une expérience reconnue par plusieurs croyants.

D ans l'église vénitienne de Santa Maria della Carità, un tableau de Leandro da Ponte, dit Bassano, frappe le regard. Face au Christ, entre plusieurs personnages qui assistent à l'événement fi guré, parmi lesquels les disciples et deux femmes, Lazare est assis au bord de son tombeau. Le corps en partie dévêtu de son linceul, à demi redressé, surprend¹. Il est pourtant représentatif d'une tendance développée dans la peinture italienne entre le milieu du xve et la fi n du xvie siècle : un traitement du corps de Lazare de plus en plus éloquent et renvoyant aux corps ressuscités au jour du Jugement. Parmi les personnages que les Évangiles font entrer en scène face au Christ, témoins, destinataires de ses actes et de ses paroles, Lazare de Béthanie occupe une place particulière. Il connut une première mort et revint à la vie, ressuscité par Jésus. C'est une fi gure très présente dans les textes de la liturgie et de la pastorale, et l'art à son tour a volontiers illustré ce récit. Nous voudrions aborder ici une série d'images, dont le sujet est cet épisode, la résurrection de Lazare, en les envisageant à partir d'un motif spécifi que. Ce thème renvoie à une méditation sur la pénitence et, plus largement, sur les rapports entre le corps et l'âme dans l'économie du salut. La résurrection d'un homme, miracle ponctuel, est en effet liée à un questionnement sur le lien entre l'ici-bas et l'au-delà. Elle comporte aussi une interrogation sur la perception par l'homme de son statut et de son devenir après la mort, sous l'angle de l'âme mais aussi du corps. Le traitement par les peintres du personnage de Lazare est ainsi signifi catif. Il concentre des éléments de réfl exion sur un pan important de l'anthropologie chrétienne et croise le discours des prédicateurs, selon des modalités et une utilisation des instruments iconographiques différentes dans le cours de la période considérée : nous avons retenu un échantillon de peintures, italiennes,

The 18 th century drama corpus of Csíksomlyó containing of some 80−85 dramas was thought to be lost until the 1980s when they were rediscovered walled in the Franciscan monastery. It turned out that in 1944, the friars fearing of the front line moving in on them decided to hide their most precious treasure, i.e., the incunabula, the old books and the 18 th century manuscripts. Due to their thoughtfulness, now we may read and publish the manuscripts. The bulk of the manuscripts survived in three volumes: Liber exhibens actiones parascevicas (48 dramas, 1352 pp); Actiones comicae (7 dramas, 194 pp); Actiones tragicae (6 dramas, 155 pp). These 61 dramas have been and will be published in five volumes of the annotated series Régi Magyar Drámai Emlékek XVIII. század [Records of Early Hungarian Drama 18 th century]. 2 In addition, there are cca 25 plays: 5 in Hungarian, 9 in Hungarian-Latin, 11 in Latin and also some fragments. 3 These plays are still kept in boxes packed in 1896 for the millenary exhibition in Budapest and copy books in the monastery and in the Museum of Csíkszereda. Most of these plays are undated and fragmentary. The dramas we know quite a lot about are those copied in the three volumes.

Sentant sa mort approcher, le Baal Chem Tov, le maître du Bon Nom, décida de léguer à ses disciples le peu de richesses qu'il possédait. A l'un il fit don de son châle de prière, à l'autre il offrit son livre de psaumes, un troisième reçut sa tabatière en argent... Son serviteur le plus fidèle, Reb Shmouel, attendait que vienne son tour mais, quand le maître eut tout distribué, lui n'avait rien reçu. Alors le Baal Chem Tov se tourna vers lui avec un sourire et lui dit : "A toi j'offre mes histoires. Tu parcourras le monde entier pour les faire entendre." Surpris, Reb Shmouel remercia le maître, en qui il avait toujours eu une confiance absolue, sans comprendre vraiment la portée de cet héritage. Le maître mourut. Reb Shmouel resta seul. Il se disait au fond de lui-même : "Est-ce là un héritage ? Des histoires que personne n'entendra ?" Pauvre il était, pauvre il resta... Mais un jour, une rumeur commença à circuler, selon laquelle il y avait un homme qui était prêt à payer de très grosses sommes pour entendre des histoires sur le Baal Chem Tov. Reb Shmouel se renseigna et il fit savoir qu'il était l'homme de la situation. On lui fit parvenir une invitation et, après un long voyage, il arriva un vendredi matin dans une grande ville de Russie. Il fut accueilli par l'homme qui l'avait fait venir, qui n'était autre que le président de la communauté lui-même. Le soir même, à l'occasion du shabbat, toute la communauté se réunit autour d'un repas somptueux préparé en l'honneur de l'invité de marque. Au milieu du repas, le président se leva et prit la parole : "Nous avons l'honneur de recevoir

Whereas medieval liturgy has often been presented as a specialized and complex but well-defined area, gradually and to a high extent bound by tradition, modern scholarship has increasingly shown how difficult it is to define or circumscribe what the notion covers, or what may be the margins of the notion, even in later medieval centuries. In this article, I propose to shed light on the notion of medieval liturgy, framing the notion, as it were, by analyzing ceremonies that by many would be considered to belong to the fringes of liturgy, ceremonies which even—problematically—have been understood as biblical and liturgical theater. I shall focus on two twelfth-century Easter ceremonies, which in their theological contents are traditional and uncontroversial, and hardly were thought of as theater by contemporaries. In their form, however, they show an acute interest in experimenting with (and thus changing) traditional liturgical procedures. These examples underline how, even on one of...

Der Aufsatz behandelt die spezifische Sprache und den Stil der lateinischen Rubriken, die sich gewöhnlich in den mittelalterlichen Osterspielen finden. Zunächst wird die Bedeutung des Ausdrucks rubrica im klassischen Latein und im Mittellatein erläutert. Danach folgt eine kurze Diskussion über den Terminus im Zusammenhang mit der Entstehung des mittelalterlichen liturgischen Dramas und Theaters, mit Nachdruck auf die ursprüngliche Rolle und den Status der Rubriken. Besondere Aufmerksamkeit erfahren die umfangreichen Rubriken des Dramas Visitatio sepulchri aus Winchester (10. Jahrhundert). Der Aufsatz bespricht weiterhin den Stil und Wortschatz der Rubriken, untersucht die verschiedenen sprachlichen Ebenen (liturgisch, theatralisch, biblisch), die die Rubriken in Bezug zum Ursprung des österlichen Dramas und seiner Form aufweisen. Die verschiedenen Sprachebenen werden ferner als Teil der Einzelaspekte analysiert, die sich in der Rubriken widerspiegeln (Bezeichnungen für Sprecher, Kos...

L’evangeli de Joan ha tingut com a primera preocupacio, una edicio final amb l’esforc de dialeg ambels altres seguidors de Jesus, representats en la figura emblematica de Simo Pere. Aixi doncs, no espossible una lectura a nivell d’intercanvi intracomunitari. Aquesta contribucio s’inicia des de l’ultimcapitol de l’Evangeli en aquesta dimensio eclesiologica que ha estat reconeguda per molts estudiososdes dels estudis de R. Brown. Resseguint des del capitol 21, l’estudi mostra que una mateixa problematicaesta present a traves de tot el llibre fins l’edicio final. La relacio amb Marc, Mateu i Lluc no esnomes una questio literaria de major o menor dependencia, sino d’una atencio constant per part del’editor per a ser acceptat pels altres, tot mantenint el seu acces independent a la font. L’editor mostraen tot moment que ell sap de les altres tradicions, pero pot donar la seva propia intel·ligencia originali mes profunda dels mateixos fets o dites. Aquest punt de vista intracomunitari pot...

Ayant vu le signe, LE DISCIPLE BIEN-AIME ET BIEN-AIMANT dit aussitôt : « C’est le Seigneur ». Le cœur marche plus vite que l’intelligence. L’amour est le mode de connaissance par excellence. C’est à raison que chez l’évangéliste Saint Jean, « aimer » est synonyme de « connaître ». Plus on aime Dieu, plus on est capable de discerner sa présence et son action, même au beau milieu des crises. Malheureusement, nous sommes parfois tellement focalisés sur la crise que nous ne faisons plus attention à la présence et à l’action de Dieu. Cependant, pour pouvoir percevoir la présence de Dieu en dehors de soi, il faut d’abord la réaliser en soi. Car la vision de Dieu part du dedans. Si l’on ne rencontre pas Dieu au-dedans de soi, on ne peut le reconnaître dans l’Eglise et dans le monde.
Après la pêche miraculeuse, SIMON-PIERRE tire le filet qui, rempli de poissons, ne se déchire néanmoins pas. Ce filet symbolise l’Église dans sa diversité culturelle et confessionnelle et dans son unité essentielle. Dans les premiers siècles du christianisme, notamment aux temps des persécutions, le poisson fut d’ailleurs le symbole des chrétiens, le signe par lequel ils se reconnaissaient. Jésus a donné à Pierre la force de tirer le filet rempli de poissons jusqu’au rivage sans qu’il se déchire. Qu’il continue d’assister le Souverain Pontife, successeur de Pierre, pour qu’en ces temps difficiles le filet de plus en plus fragile de l’Église ne se rompe !
Au total, CHAQUE EUCHARISTIE EST UNE RENCONTRE AVEC JESUS SUR LES BORDS DU LAC DE TIBERIADE. Car à chaque Eucharistie, le Ressuscité se manifeste à nous pour la troisième fois, c’est-à-dire d’une manière pleine et parfaite, dans son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité. Toute vie chrétienne peut être une pêche miraculeuse si comme les disciples nous faisons confiance à Jésus et lui obéissons. Ta vie, mon frère, ma sœur, peut être une pêche miraculeuse, si tu la donnes à Jésus et acceptes de lancer le filet à droite de la barque, c’est-à-dire si tu acceptes d’obéir à la parole de Dieu, même lorsqu’elle contredit tes habitudes et ta vision du monde.

Qui était la femme inconnue dont je fais le portrait ?-Une paysanne de France qui recevait dans sa maison ; qui pendant trente années n'a pris aucune nourriture, aucune boisson ; qui était stigmatisée, souffrant chaque vendredi les douleurs de la Passion ; qui fonda sur toute la terre soixante « foyers de charité » ; qui fut sans doute l'être le plus étrange, le plus extraordinaire, le plus déconcertant de notre époque ; qui, en ce siècle de télévision, demeura inconnue du public (sauf le jour de sa mort), ensevelie dans un profond silence. Et pourquoi donc, à la fin de ma vie, ai-je été tenté d'écrire ce portrait ? Contre mon gré, comme je vais le raconter, je fus projeté dans sa chambre noire. J'étais introduit par un des esprits les plus négateurs de ce temps, le médecin d'Anatole France, le disciple d'Alfred Loisy, le directeur d'une collection antichrétienne. Dès ma première rencontre avec Marthe Robin j'ai conçu qu'elle serait à jamais pour moi une « soeur de charité », comme elle le fut pour des milliers de visiteurs. Et j'eus le pressentiment que je serais un jour conduit à la faire connaître au monde, attiré par son génie. Elle me faisait penser à Catherine Emmerich. On connaît les écrits composés sous son influence par Clemens Brentano, l'ami de Goethe, qui avait préféré à la cour de Weimar la chambre de Catherine et qui demeura pendant six ans son secrétaire, mettant en forme ses « visions », surtout celles qui avaient la Passion pour objet. Marthe elle aussi avait eu des visions de la Passion. Par pudeur elle ne m'en a jamais parlé, sauf pour me dire qu'elle avait « connu cela et qu'elle l'avait dépassé ». Ce qui m'a le plus surpris chez Marthe Robin, c'est la distance qu'elle prenait par rapport à ces états extraordinaires dans lesquels elle était immergée. Elle dépassait les accidents pour aller à l'essence, à ce qu'elle appelait « l'intérieur ». Je pourrais contresigner ce qu'avait écrit sur Catherine Emmerich l'ami de Goethe : « Ce qu'elle dit est bref mais simple, plein de profondeur, de chaleur et de vie. Je comprenais tout. Elle était la fleur des champs et l'oiseau des bois. Tantôt bienheureuse, aimante, digne, merveilleuse; tantôt rustique, naïve, enjouée, toujours malade, agonisante, mais délicate et fraîche, chaste, éprouvée, saine, et avec cela toute campagnarde. Etre assis près d'elle était le plus beau siège du monde. » Ceux qui écriront sur Marthe ne manqueront pas de faire connaître abondamment les côtés invraisemblables de son existence. Sans mépriser l'aspect « paranormal » de sa vie, je me propose d'appliquer la méthode prudente qui a toujours guidé mes études et qui conseille de limiter l'éloge, de ne tirer d'un texte, d'une expression, d'une admiration que le minimum de son contenu. J'aurai recours le moins souvent possible au témoignage des autres. C'est mon propre témoignage que je veux donner. Il est limité dans le temps, je n'ai passé avec Marthe Robin que quarante heures, en vingt-cinq années. Comme chez moi la mémoire ne se sépare pas de la pensée, j'ai mêlé mes réflexions à mon récit. Ce livre de la fin de ma vie est un dernier fragment de ce Journal, rarement interrompu, que je tiens depuis ma seizième année, qui est la source de mes autres ouvrages et comme leur cendre, leur « retombée ». Je dirai enfin que ce livre appartient à ce genre littéraire, imité de la peinture, où il existe une action réciproque de l'auteur et de son modèle. Jean Paulhan, voulant me pousser à écrire des portraits, me citait cette phrase de Schneider : « Je vois l'homme au lieu où l'essence et le destin coïncident : et ceci est le critère de l'art du portrait.» J'avais écrit avant la dernière guerre un Portrait de Monsieur Pouget, mon maître. Voici le Portrait de Marthe Robin. Quarante ans les séparent. Mais, dans mon esprit, ces deux portraits d'êtres « incomparables » se complètent et se répondent. Si ces deux portraits se ressemblent, cela tient à leur origine : l'obligation que l'on sent de porter témoignage sur un être exceptionnel que l'on a vu vivre et qui demeure inconnu ou méconnu. Ces deux portraits diffèrent par leur volume. Lorsque j'étais jeune, mon travail consistait à développer des idées ou des souvenirs, à les accroître comme fait la nature au printemps : ainsi l'enseignent les maîtres d'école. A l'automne de la vie, il est préférable me semble-t-il de faire l'exercice inverse : ôter les branches inutiles, émonder afin de garder l'essence, la ligne, le seul serpentement. Nul ne saura jamais tout ce que j'ai dû retrancher, omettre, détruire. Ce livre est semblable à un arbre d'hiver, lourd d'omissions, de sacrifices et de silences. 18 août 1985. CHAPITRE PREMIER PRÉSENTATION Marthe Robin est née le 13 mars 1902 dans le département de la Drôme, à Châteauneuf-de-Galaure. Elle n'a jamais quitté sa maison paternelle, où elle est morte le 6 février 1981. Qui était-elle ? Je voudrais tenter de la définir, allant du visible à l'Invisible. C'était une paysanne française. Tout simplement : « une femme qui recevait dans sa maison », comme dit un texte de l'ancienne Égypte, plusieurs siècles avant notre ère. Ô bel ami, ce que mon coeur conçoit, c'est de posséder tes biens comme ta maîtresse de maison, ton bras posé sur mon bras. Dans nos campagnes d'Europe, il se cache de ces êtres simples, sans culture, sans prétention, nés pour aider les autres et dont la vie s'écoule à recevoir les gens qui viennent demander du secours : une guérison, une recette, une simple parole mystérieuse qui leur donne de l'espérance. Ce sont des sourciers, des sorciers ; on sait les trouver dans leur retraite. De loin, on vient les voir, comme Socrate allait voir la pythie. D'emblée, on les nomme par leur prénom. La femme est là, dans sa maison. On frappe. On entre. Elle est là. Elle vous attend. Ainsi était celle que l'on ne pouvait appeler que Marthe. Mais, il faut aller plus haut, beaucoup plus haut, pour la définir. Marthe fut une mystique, une mystique de première grandeur. Les mystiques diffèrent par la grandeur comme les étoiles. Je prends ici le mot mystique dans sa signification technique. Le mysticisme est J'ajoute que, parmi tous les êtres que j'ai fréquentés dans une longue vie, Marthe est celui qui m'a le plus donné cette impression si rare, faite de curiosité, d'envie et de surprise, que tout esprit ressent devant le « génie ». Je prends le mot « génie » dans l'acception la plus simple : tout enfant donne à l'adulte l'impression de cela. Le génie est tout différent du talent qui, par effort et tactique, cherche à imiter le génie sans jamais le pouvoir. Marthe ressemblait à l'enfant, même par la voix. Elle n'avait aucun talent, sauf celui de broder. Elle n'avait pas suivi de cours de religion ; sa catéchèse était élémentaire. Elle était au-delà de toute culture. Au-delà de la pauvreté, puisqu'elle ne consommait rien, se nourrissant de l'air du temps et de l'éternité. Audelà de la douleur, réduite au minimum vital. Et pourtant, présente d'emblée à tout, à tous, donnant réponse à toute incertitude, soufflant pour ainsi dire sur les problèmes pour se porter à la solution. Elle recevait des hommes d'État, des évêques, des spécialistes en tout genre, des voisins campagnards qui lui parlaient des bestiaux, des récoltes; ses amis, ses parents, les enfants qui grimpaient sur son lit, mais aussi les bannis, les réprouvés, les marginaux : on lira ses relations avec les condamnés à mort, avec une amie mourant très loin d'elle. Lorsqu'une personne, par de simples paroles, excite en nous une de ces émotions rares, soudaines, douces, un peu mélancoliques et radieuses pourtant, qui vous font prendre conscience du mystère de votre destinée ; lorsque cela réveille en vous le désir dont parle Nietzsche de devenir ce que vous êtes d'une manière plus noble, alors on se dit qu'un ange a passé. La visite de l'ange est furtive, pleine d'humour et d'amour, incomprise au moment, bizarrement interrompue, crépusculaire comme celle du voyageur d'Emmaüs ; on ne s'aperçoit qu'il était là que lorsqu'il disparaît et que l'on se retrouve seul dans sa nuit. Il m'est arrivé de l'interroger sur ce sujet. Ses réponses étaient doucement ironiques. « Que je ne mange pas n'a pas d'intérêt. Après tout je suis dans ma maison. J'ai mes vaches et mon lait. Qui m'empêche de boire ? Ne vous attachez pas à ces choses. » Elle les avait elle-même surmontées, dépassées. « Mais pourquoi, Marthe, avez-vous refusé d'être transportée dans une clinique, où on vous aurait pendant des mois observée sans interruption, afin que la preuve de votre jeûne soit faite ?-Je suis chez moi, répondait-elle. Et croyez-vous que cela convaincrait les gens ? Ceux qui n'admettent pas, n'admettraient pas davantage. Et je suis maîtresse de mon corps. Je reste chez moi. Je mourrai là où j'ai vécu. » Dans l'examen du « phénomène Marthe » (comme dans celui du Saint Suaire) j'ai trouvé des incroyants favorables et des théologiens sceptiques. Les premiers sont des esprits avides de nouveauté ; Marthe est une sorte de linceul vivant et la NASA aurait pu l'explorer. Et, d'autre part, plusieurs théologiens m'ont exprimé leurs réserves : « Votre livre ne sera pas conforme à l'esprit de Vatican II. Le Concile a restreint le domaine du merveilleux. Il a remplacé la crainte servile de l'enfer par l'amour miséricordieux. Il a fait évanouir la croix dans la Résurrection. » A quoi j'ai répondu que ce concile (auquel j'ai assisté) n'a jamais évacué les textes de l'Evangile, où le « feu éternel » est désigné, où Satan intervient, où le Jugement s'annonce, où l'idée d'une substitution rédemptrice de l'innocent au pécheur pour racheter le peuple, demeure le fond du drame. On m'a demandé ce que l'Eglise catholique pensait au sujet de Marthe Robin. Je sais que l'Eglise est lente à donner des couronnes : elle n'aime pas promouvoir trop tôt un de ses enfants, de peur de décourager les autres dans une famille où tous sont égaux, tous pécheurs. Vis-à-vis des stigmatisés l'Eglise de notre...

The items related to the medieval art legacy that has survived on the territory of modern estonia are small in number, but provide individual cases that, due to their artistic quality, completion context, iconographic rarity and other aspects, make a contribution to the knowledge about the medieval cultural and art legacy of northern europe. To date, researchers have focused less on individual works than on the large late medieval altarpieces, which have survived nearly intact. This is probably because the reconstruction of the completion situations and utilisation contexts of the former is not an easy task. The complete works have not survived; there are few written sources or similar examples that could help to make generalisations; and "old-fashioned" style analysis combined with the historical context seems to have exhausted itself on today's research landscape. 1

The items related to the medieval art legacy that has survived on the territory of modern estonia are small in number, but provide individual cases that, due to their artistic quality, completion context, iconographic rarity and other aspects, make a contribution to the knowledge about the medieval cultural and art legacy of northern europe. To date, researchers have focused less on individual works than on the large late medieval altarpieces, which have survived nearly intact. This is probably because the reconstruction of the completion situations and utilisation contexts of the former is not an easy task. The complete works have not survived; there are few written sources or similar examples that could help to make generalisations; and "old-fashioned" style analysis combined with the historical context seems to have exhausted itself on today's research landscape. 1

We begin by evoking an image that is almost certainly familiar: a depiction of Mary Magdalene encountering the risen Christ, at the moment at which he tells her noli me tangere-conventionally translated today as 'touch me not'. 1 Throughout the Middle Ages this moment was repeatedly portrayed, 1 Reimund Bieringer explores the resonances of the Greek and Latin versions of this utterance, and the interpretative difficulties manifested within its long tradition of translation, 'Noli me tangere and the New Testament:

This essay explores the dramatic elements of the medieval Mass, examining how this ritual functioned as a staged performance deliberately intended to provoke a response in its congregation, which, in dramatic terms, can be considered as its audience. An ongoing concern throughout the Middle Ages was the involvement of the (primarily English-speaking) congregation in the (Latin) prayers and action of the Mass, as well as how the congregation’s response to the mass might be shaped. In this essay, I investigate how the actions of the priest performing the Mass might be seen to have clear parallels with the performance of an actor, just as the Mass itself parallels the Passion sequence of the York mystery plays. Moving on to church architecture, which functioned as a ‘playing space’ for the Mass, I then explore how their its deliberately exploited the use of space, light, and sound to capture and hold the attention of an audience. Finally, I consider the significance of the Lay Folks Ma...

For some time now, theater historians have been puzzled by the absence of a crucifixion scene in the 'Künzelsau Corpus Christi Play'. In its place, an adoration of the cross ('adoratio crucis') occured, in which a priest displayed a cross to the audience. Based on connections between the 1479 play text and the Künzelsau procession of holy relics documented for 1499, it is apparent that the cross in question was a reliquary crucifix containing what contemporaries believed to be a fragment of the True Cross. The crucifixion was thus not absent from the play, but rather represented through other, non-mimetic means. The essay reconstructs the role of the reliquary crucifix in procession and play, which augmented the presence of the Eucharist on stage in demonstrating the authority of the Künzelsau clergy.

Abstract. — The article reflects on the specific language and style of the Latin
rubrics that are commonly found in medieval Easter dramas. First, the meaning of
the term rubrica, in classical and medieval Latin, is explained. Then follows a short
discussion of the term regarding the context and origin of medieval liturgical drama
and theatre, with a particular focus on the original function, role and status of rubrics.
Special attention is paid to the extensive rubrics of the 10th century Visitatio sepulchri
play from Winchester. The article then goes on to discuss the style and vocabulary of
rubrics, exploring and commenting on the several language levels they manifest (liturgical, theatrical and biblical) in relation to the roots and the origin of Easter drama and
its form. The different language levels are further analysed as part of the individual
aspects reflected by the rubrics – speech attributions, costumes, gestures and movements, mode of delivery, etc. – with special regard to their vocabulary and overall style.
The analysis includes numerous quotations in Latin of rubrics recorded in Latin Easter
dramas, collected from sources preserved in different monastic communities and cathedral libraries of medieval Europe.
Zusammenfassung. — Der Aufsatz behandelt die spezifische Sprache und den Stil der
lateinischen Rubriken, die sich gewöhnlich in den mittelalterlichen Osterspielen finden.
Zunächst wird die Bedeutung des Ausdrucks rubrica im klassischen Latein und im Mittellatein erläutert. Danach folgt eine kurze Diskussion über den Terminus im Zusammenhang
mit der Entstehung des mittelalterlichen liturgischen Dramas und Theaters, mit Nachdruck auf die ursprüngliche Rolle und den Status der Rubriken. Besondere Aufmerksamkeit erfahren die umfangreichen Rubriken des Dramas Visitatio sepulchri aus Winchester
(10. Jahrhundert). Der Aufsatz bespricht weiterhin den Stil und Wortschatz der Rubriken,
untersucht die verschiedenen sprachlichen Ebenen (liturgisch, theatralisch, biblisch), die
die Rubriken in Bezug zum Ursprung des österlichen Dramas und seiner Form aufweisen.
Die verschiedenen Sprachebenen werden ferner als Teil der Einzelaspekte analysiert, die
sich in der Rubriken widerspiegeln (Bezeichnungen für Sprecher, Kostüme, Gebärden
und Bewegungen, Sprechweise usw.) und im Bezug auf ihren Wortschatz und Gesamtstil
erläutert. Die Analyse führt zahlreiche Zitate von lateinischen Rubriken der österlichen
Dramen an, die als Quellen in verschiedenen geistlichen Gemeinschaften und Kathedralbibliotheken des europäischen Mittelalters überlief

This article attempts to examine various possibilities for interpreting the reflections of space that appear in medieval dramatic texts of Bohemian origin; it focuses on some texts of Easter ceremonies and plays of the Visitatio sepulchri type, as well as Easter Czech-Latin plays of the Three Mary type, The Resurrection Play from the Clementinum Codex and The Play of Merry [sic] Magdalene. My argument focuses primarily on considerations of stage (or performance) space as it appears in surviving dramatic texts and rubrics. However, when examining the ways in which such performance space is reflected in rubrics and in medieval Bohemian plays, just as when looking for clues that enable hypothetical reconstruction of the physical uses to which such stage space was put, references to dramatic (or mimetic and diegetic) space and the interconnection of both types of space cannot be overlooked

This study concentrates on a narrative of religious change in sixteenthcentury Worcester, contained in a largely unknown Worcester chronicle; it compares what the chronicle tells us with what we know of religious changes elsewhere, particularly in other cathedral cities, during the English Reformation. The Worcester Chronicle, recently rediscovered by Dr Pat Hughes of\Vorcester, deals with civic matters as well as the religious changes chiefly under consideration here; it forms five folios in a manuscript volume of miscellaneous collections and memoranda. 1 It is structured as a list of the annually-elected pair of senior and junior bailiffs of the city of Worcester from 1483 to 15 78; to this list, annalistic entries have been added, taking the year of the bailiwick from September to September. Internal evidence indicates three levels of compilation in the work. First, entries up to 154 7 are fairly laconic; second, from 154 7 on, the descriptions of events are clearly those of an eye-witness with decided opinions, particularly about religion. From the tone of their comments, both pre-and post-1547 chroniclers are conservative in religious sympathy. Third, the whole work is now in the hand of an early seventeenth-century copyist, who has added material of a commonplace nature about kings and queens, after he had copied the more interesting original entries. All these three people can be identified with a reasonable degree of certainty. 2 The earliest (pre-154 7) layer can be ascribed to one of the most important men in Tudor Worcester, Robert Yowle. Yowle was four times bailiff (1546, 1548, 1552 and 1559), and four times MP for the city (1547, November 1554, 1555 and 1558). 3 The staunch early Protestant John Davis described him scornfully as 'a jolly Catholic'; Davis was understandably bitter at his boyhood memories of Bailiff Yowle ordering him to be confined in chains in freezing cold for his religious views during 1546-7. 4 Nevertheless, Yowle's conservative religion did not prevent him serving three more terms as bailiff under Edward VI and Elizabeth. Moreover, like so many who deplored the 94

Revising Devotion: the role of wooden sculptures in affecting painting and devotion in the Late Medieval period in Italy (XII-XV century) Daniele Di Lodovico Chair of the Supervisory Committee: Professor Stuart Lingo Art History This dissertation offers a reconsideration of medieval wooden sculptures and a new perspective for understanding their role in affecting devotion and pictorial production in late medieval and Renaissance culture. My study focuses on the diffusion and use of the sculptures from the group of the Descent from the Cross through the development of the animated sculptures of Christ from around 1100 to around 1560. Historically these objects have been considered principally as devotional objects and utilized to understand devotional practices and ceremonies; conversely, I assert that they represented the catalyst of a new, unfiltered experience of the sacred in which the laity were able to access and shape a powerful and direct relationship with the human side of C...

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Exprimer l'indicible, la supreme souffrance: le travail formel de Roger Martin du Gard a partir d' un témoignage CharloUe Andrieux Docteur es lettres Comment un écrivain peut-il décrire ou plus encore faire "res sentir" a ses lecteurs l'inexprimable: la douleur supreme? Roger Martin du Gard a plusieurs fois eu l'occasion, au cours de sa vie, d'etre confronté a la douleur de son entourage, par exemple lors de 38 ¡bid., p. 758.

During the Late Middle Ages, there were reports across Western Christianity of miraculous, wonderworking crosses, and crucifixes that moved, spoke, bled, and wept or interacted with the worshipper. In medieval Norway, several crosses were treated as animate objects possessing power, will or agency. In the small village of Borre in southeastern Norway, a wooden cross is known to have received gifts and to own land and livestock. Also, in two late medieval wills, "the Holy Cross" at Borre is referred to as a site of pilgrimage, mentioned together with Jerusalem and the holiest places in Christendom. This chapter will explore the material aspects of the Borre cross as well as its potential of agency, in search of answers that can explain why this cross, in the periphery of the Christian world, was included in a holy topography that had Jerusalem at its centre.

This study is an analytical approach on T. S. Eliot’s complex dramatic development in the use of the chorus in his plays shedding light on how Eliot employs the chorus into his complete successful plays from utter imitation of the ancient Greek style in his early plays to skillfully dispense with the chorus in the latest plays with special reference to: The Rock, Murder in the Cathedral, The Family Reunion, The Cocktail Party, The Confidential Clerk, and The Elder Statesman. The study likewise sheds light on the ancient Greek dramas from which T.S. Eliot borrowed his themes.
المستخلص: تعتبر هذه الدراسة عبارة عن نهج تحليلي  للتطور المسرحي المعقد عند تي إس إليوت من خلال استخدام الجوقة في مسرحياته والقاء الضوء على كيفية توظيف إليوت للجوقة في مسرحياته الناجحة من مجرد التقليد الكامل للجوقة الاغريقية في مسرحياته الاول والتحول بمهارة الى الاستغناء عنها في مسرحياته الاخيرة والتي تشمل  المسرحيات التالية: "الصخرة"، "اغتيال في كنيسة"، "إعادة توحيد العائلة"، "حفلة كوكتيل"، "الكاتب السري" مختتما بمسرحيته الاخيرة "رجل الدولة المهم" . إضافة إلى ذلك، البحث يلقي الضوء على المسرح الاغريقي القديم الذي استقى منه إليوت مواضيعه.

Presentamos una serie de textos poéticos contenidos en un manuscrito de la segunda mitad del siglo XVI, los cuales se ponen en relación con ciertas manifestaciones dramáticas y procesionales que contribuyeron al desarrollo del teatro litúrgico castellano de los siglos XV y XVI. Este tipo de composiciones en lengua romance aparecieron con frecuencia interpoladas en el oficio, siguiendo cierto orden teatral, y pervivieron incluso después de que las disposiciones tridentinas impusieran la depuración de dichos materiales y la prohibición de aquel tipo de representaciones.

Confirmation of promises; placing bargains; protection of rituals, consisting of its recognition when the youth copied the same words; labor after a fight; discovery of objects; various techniques related to the asphalting of stone cracks and deciduous teeth; and more and more certain beliefs associated with time, flowers, birds, insects, spiders, cars, and so on. A small analysis of the exchange of dates further emphasizes the attractive interest in marriage on days of non-secular or civil importance: introduced in this subsequent aspect, however, the higher variation of territorial heterogeneity in the current situation no longer applies due to the absence of data, even if there are motives caused by unique factors present in other events. Federici (1981). In addition to Footnote4 Moreover, in providing statements in his paper in 1964, indicated that once a real question of finding an interpretation for the superstition or religious impact of the day-oscillation of marriage no longer depends on the region that originated beliefs about marriage, however, whether or not or not these beliefs prevailed and in the community. The ritual superstitions and beliefs These belong to children's very personal subculture and have little effect on adults associated with ritual counting; divide lovers, and so on. affirmation of promises; setting bargains; defending rituals, consisting of these recognized as when young human being's replica the equal words; labor after a fight; discovering things; a variety of strategies related with asphalting of stone cracks and milk teeth; and greater than a few beliefs related to weather, flowers, birds, insects, spiders, vehicles, and so on. In discussing this, Nigel Kelsey follows the Opies with the useful resource of referring to them as "half-faith", which he considers a really useful time length that covers a range of practices, rituals, sayings, and beliefs.

In the early forties, Jean de Rouen sculpted a spectacular Depositio in the city of Coimbra. Even if the recent historiography claims to integrate this artwork in the Chapel of the Holy Sepulchre from the monastic church of Santa Cruz (currently in the Museu Nacional de Machado de Castro — MNMC, no E 109), the historical testimonies neglect this presence. In fact, since 1540, until the last years of the 19th century, there are no references to the monumental Entombment in Santa Cruz. These gaps have provoked my concern, and made me attempt to find more information about the historical fortune of this artwork.  My goal is to compare the monumental group from Coimbra with some similar works built in French territory between the end of the 15th century and the first half of the 16th, and confront it with other sources of visual influence, as the tableaux vivant created in the (liturgical) theatres of the mysteries (common in Normandy at that time), and verify the historical fortune of this particular sculptural group.

Le Sefer hamaasim de Sh. Y. Agnon est un livre mystérieux, le plus personnel peut-être d'Agnon; Henri Lewi essaie de reconstituer sa genèse, d'éclairer le sens qu'il avait pour l'auteur; contre ses propres amis, parmi lesquels Gershom Sholem, Agnon niait toute influence de Franz Kafka, un écrivain qui n'était pas, disait-il, de sa famille spirituelle; en revanche, le livre s'éclaire de la proximité de rabbi Nahman de Bratslaw.
Cet article a paru dans la revue Conférence, n° 43, hiver 2016-2017, en même temps que la traduction de trois textes du Sefer hamaasim. Un quatrième avait paru dans le numéro précédent de la même revue.