Université de Lille 2
Speech Therapy
While the study of pronoun production in the speech of children with SLI has mainly been conducted on cross-sectional groups of children, little is known about how their pronominal systems actually develop. In addition, such methods... more
While the study of pronoun production in the speech of children with SLI has mainly been conducted on cross-sectional groups of children, little is known about how their pronominal systems actually develop. In addition, such methods constraints the analysis of pronoun production to certain specific features depending on which theory of SLI or of the status of pronouns in the language is tested. Therefore, studies investigated several features at once are rare.
- by Stephanie Caet
- •
L'acquisition du langage chez l'enfant se joue au croisement de l'appropriation du système linguistique et de son usage dans la coénonciation. L'analyse des rectifications qu'effectue l'enfant sur ses propres productions peut nous aider à... more
L'acquisition du langage chez l'enfant se joue au croisement de l'appropriation du système linguistique et de son usage dans la coénonciation. L'analyse des rectifications qu'effectue l'enfant sur ses propres productions peut nous aider à saisir des moments clés où l'interdépendance de la "langue" et de la "parole" en interaction peut être visible. Nous avons donc étudié le phénomène d'auto-rectification chez l'enfant en tant que lieu où analyser à la fois les processus d'internalisation et d'appropriation des codes, des règles, des savoir-faire et des outils linguistiques.
- by Stephanie Caet and +1
- •
Le défi présenté ici vise à montrer que la forme canonique d'un pointage (index tendu, doigts repliés) représente un type particulier de pointage, mais qu'on peut étendre la définition formelle à tout alignement de trois segments... more
Le défi présenté ici vise à montrer que la forme canonique d'un pointage (index tendu, doigts repliés) représente un type particulier de pointage, mais qu'on peut étendre la définition formelle à tout alignement de trois segments adjacents pendant une certaine durée qui ne présente pas de mouvement dans un sens proximal à l'alignement (mouvement dirigé vers le coude alors que la main et les doigts sont tendus). Cette hypothèse est à tester et par delà les éléments formels que nous nous donnons pour décrire le geste, le regard, la direction de la tête et le verbal sont évidemment convoqués. Ces deux modalités verbale/vocale et gestuelle sont vues comme un contexte lié qui devrait permettre de mettre en évidence des prédicats psychologiques (growth point de McNeill). Après avoir donné les éléments du protocole d'annotation, nous exposerons brièvement une catégorisation possible de ces pointages (tracé, toucher, direction, mouvement, mire) mais également leurs inclusions dans des gestes iconiques. Nous aborderons également la fonction anaphorique que peut remplir un pointage gestuel et la spécialisation formelle des gestes utilisés à cet usage. Ce dernier point amène à mieux définir le cadre de référence associé aux pointages (métrique vs topologique, pointage principal vs secondaire, spécialisation éventuelle des degrés de liberté en mouvement) et montre l'importance d'une micro-annotation gestuelle
- by Stephanie Caet and +3
- •
The aim of the challenge we are presenting in this study is to show that the canonical shape of pointing gestures (extended index, folded fingers) is representative of a specific type of pointing gesture, but that the formal definition... more
The aim of the challenge we are presenting in this study is to show that the canonical shape of pointing gestures (extended index, folded fingers) is representative of a specific type of pointing gesture, but that the formal definition could include all types of alignment of three adjacent segments with no movement in the proximal direction (a movement directed towards the elbow when the hand and fingers are extended).This hypothesis needs to be tested and not only do we use formal elements to describe gestures, but gaze, the direction of the head and verbal productions are here included in our analysis. The visual and vocal modalities are viewed as linked and enable us to underline psychological predicates (Mcneil’s growth points). We first present the various elements of our annotation procedure, and our categorization of the various pointing gestures we coded (layout, touch, direction, movement, target) and their inclusion in iconic gestures. We also tackle the anaphoric function of pointing gestures and the formal specialization of the gestures used for that function. This study helps us redefine the reference framework associated with pointing gestures (metrical vs topological, main pointing vs secondary pointing, possible specialization of the degrees of freedom in movements) and shows the importance of using micro-annotations for gestures.
Le défi présenté ici vise à montrer que la forme canonique d'un pointage (index tendu, doigts repliés) représente un type particulier de pointage, mais qu'on peut étendre la définition formelle à tout alignement de trois segments adjacents pendant une certaine durée qui ne présente pas de mouvement dans un sens proximal à l'alignement (mouvement dirigé vers le coude alors que la main et les doigts sont tendus). Cette hypothèse est à tester et par delà les éléments formels que nous nous donnons pour décrire le geste, le regard, la direction de la tête et le verbal sont évidemment convoqués. Ces deux modalités verbale/vocale et gestuelle sont vues comme un contexte lié qui devrait permettre de mettre en évidence des prédicats psychologiques (growth point de McNeill). Après avoir donné les éléments du protocole d’annotation, nous exposerons brièvement une catégorisation possible de ces pointages (tracé, toucher, direction, mouvement, mire) mais également leurs inclusions dans des gestes iconiques. Nous aborderons également la fonction
anaphorique que peut remplir un pointage gestuel et la spécialisation formelle des gestes utilisés à cet usage. Ce dernier point amène à mieux définir le cadre de référence associé aux pointages (métrique vs topologique, pointage principal vs secondaire, spécialisation éventuelle des degrés de liberté en mouvement) et montre l'importance d'une micro-annotation gestuelle.
Le défi présenté ici vise à montrer que la forme canonique d'un pointage (index tendu, doigts repliés) représente un type particulier de pointage, mais qu'on peut étendre la définition formelle à tout alignement de trois segments adjacents pendant une certaine durée qui ne présente pas de mouvement dans un sens proximal à l'alignement (mouvement dirigé vers le coude alors que la main et les doigts sont tendus). Cette hypothèse est à tester et par delà les éléments formels que nous nous donnons pour décrire le geste, le regard, la direction de la tête et le verbal sont évidemment convoqués. Ces deux modalités verbale/vocale et gestuelle sont vues comme un contexte lié qui devrait permettre de mettre en évidence des prédicats psychologiques (growth point de McNeill). Après avoir donné les éléments du protocole d’annotation, nous exposerons brièvement une catégorisation possible de ces pointages (tracé, toucher, direction, mouvement, mire) mais également leurs inclusions dans des gestes iconiques. Nous aborderons également la fonction
anaphorique que peut remplir un pointage gestuel et la spécialisation formelle des gestes utilisés à cet usage. Ce dernier point amène à mieux définir le cadre de référence associé aux pointages (métrique vs topologique, pointage principal vs secondaire, spécialisation éventuelle des degrés de liberté en mouvement) et montre l'importance d'une micro-annotation gestuelle.
- by Stephanie Caet and +4
- •
Les productions de pronoms démonstratifs et personnels chez trois enfants dysphasiques francophones âgés de 3 à 6 ans (MLU=1.4-4.08) ont été étudiées dans le cadre d'une étude longitudinale de cas. Pour chaque enfant, trois à quatre... more
Les productions de pronoms démonstratifs et personnels chez trois enfants dysphasiques francophones âgés de 3 à 6 ans (MLU=1.4-4.08) ont été étudiées dans le cadre d'une étude longitudinale de cas. Pour chaque enfant, trois à quatre enregistrements (10-20min) ont été réalisés à des intervalles de 6 à 12 mois. Les analyses quantitatives et qualitatives des productions, omissions et erreurs révèlent des différences entre enfant dysphasique et enfant typique sur essentiellement deux faits : les omissions de pronoms objets ainsi que les nombres et types d'erreurs. Ces résultats préliminaires suggèrent d'une part que les pronoms objets mais aussi les erreurs peuvent être des marqueurs cliniques de la dysphasie en français, d'autre part que le développement des pronoms est davantage déviant qu'en retard chez les trois enfants.
- by Stephanie Caet and +1
- •
In this paper, we explore the issue of (dis)continuity between gestures and signs and gestures and words by comparing three longitudinal follow-ups of a hearing monolingual French speaking child, a deaf signing child (LSF), and a hearing... more
In this paper, we explore the issue of (dis)continuity between gestures and signs and gestures and words by comparing three longitudinal follow-ups of a hearing monolingual French speaking child, a deaf signing child (LSF), and a hearing bilingual (French-LSF) child. Our study indicates that the development of the same manual form (the index nger point) is in uenced by the input children receive in the modalities they have at their disposal. Interestingly, the bilingual (French-LSF) child presents an intermediate pro le as far as the number of points she uses is concerned. Our analyses do not enable us to di erentiate pointing "gestures" from pointing used as a linguistic sign since we could observe no systematic formal distinction. But our study suggests that pointing facilitates the three children's entry into syntax: pointing gestures or/and signs are more and more combined to words and/or signs, facial expressions, gaze, in complex linguistic productions and with more and more deictic and anaphoric values.