Books by Evelyne Ledoux-Beaugrand
De l'écriture de soi au don de soi: les pratiques confessionnelles dans La honte et L'évenement d'Annie Ernaux
Special Issues Edited by Evelyne Ledoux-Beaugrand
Le dossier sur les subjectivités mouvantes se penche sur l'intrication du corporel, du social, de... more Le dossier sur les subjectivités mouvantes se penche sur l'intrication du corporel, du social, de l’historique et de la subjectivité dans les écrits de femmes depuis 1990. Il s’attache à différents types de processus subjectifs, chacune des contributions présentant une figuration singulière d’une ou de plusieurs subjectivités féminines situées au carrefour de discours et d’expériences divers mais ayant en commun de penser la subjectivité dans son intime rapport avec le corporel.
"Parler avec la Méduse", Textimage "Le Conférencier"
Textimage, Sep 2014
Image & Narrative 14.2, 2013
Peer-reviewed articles by Evelyne Ledoux-Beaugrand

Abstract
This article analyses narratives set against the backdrop of collective trauma, such as ... more Abstract
This article analyses narratives set against the backdrop of collective trauma, such as Bernice Eisenstein’s I Was a Child of Holocaust Survivors (2006), Catherine Mavrikakis’ Le Ciel de Bay City (2008), and Marie-Célie Agnant’s Le lire d'Emma (2004). Building upon the definition of pain as the “physical life of a story” (Ahmed 2004), it offers a reflection on the relationships between the pain experienced by others, the body and a traumatic history. Ultimately, it comes down to considering a feminist politics of pain.
Résumé
Le présent article analyse des récits qui ont pour toile de fond des traumatismes collectifs, soit I Was a Child of Holocaust Survivors (2006) de Bernice Eisenstein, Le Ciel de Bay City (2008) de Catherine Mavrikakis, et Le Livre d’Emma (2004) de Marie-Célie Agnant. S’étayant sur la définition de la douleur comme « vie corporelle d’une histoire » (Ahmed 2004), il propose une réflexion sur les rapports entre la douleur vécue par d’autres, le corps et une histoire traumatique. Ultimement, il s’agit de penser une politique féministe de la douleur à partir de la lecture de ces textes.
Telle Antigone, relever le père harki. Le récit comme sépulture dans Moze de Zahia Rahmani
Moze, le premier récit de l’auteure française d’origine algérienne Zahia Rahmani, explore une fig... more Moze, le premier récit de l’auteure française d’origine algérienne Zahia Rahmani, explore une figure paternelle ambiguë, celle du père harki. Anciens supplétifs de l’armée française, certains harkis sont rapatriés après l’indépendance de l’Algérie dans une France qui refuse de les reconnaître comme citoyens à part entière. Le père harki apparaît dans le récit de Rahmani comme un homme honteux, dont la condition même de père est empêchée par sa honte. Dans cet article, nous analysons le rapport de la narratrice à son père harki à la lumière de la figure d’Antigone. À l’instar de l’héroïne de la tragédie de Sophocle, la narratrice de Moze cherche à relever le père mort, à le ramener du côté de l’humanité et s’emploie à faire pour lui oeuvre de sépulture.
Le présent article analyse le changement de peau de la narratrice de Douce France de l’auteure fr... more Le présent article analyse le changement de peau de la narratrice de Douce France de l’auteure française Karine Tuil après son incarcération dans un centre de rétention à la lumière des enjeux mémoriels et généalogiques qu’il soulève. Fable sur la (post)mémoire, l’identité et l’immigration, Douce France fait valoir le caractère poreux de la subjectivité, la façon dont celle-ci est façonnée par les discours qui précèdent et entourent le sujet sans que soient pour autant forcloses toutes possibilités de transformation. La mise en dialogue de récents travaux de la critique féministe sur la subjectivité, dont ceux de Judith Butler et de Rosi Braidotti, avec des écrits sur les retombées du nazisme chez les générations d’après permet d’envisager l’intrication de la subjectivité, du corporel et du mémoriel dans Douce France.
Le présent article se penche sur les rémanences de Médée dans les figures de « mère qui voulaient... more Le présent article se penche sur les rémanences de Médée dans les figures de « mère qui voulaient vivre » du récit La réparation de Colombe Schneck. À la fois enquête familiale et récit de la postmémoire de la Shoah, La réparation explore une histoire familiale indicible et honteuse en raison des mères sacrifiantes plutôt qu’auto-sacrificielles qui en sont les principales protagonistes. Les « mères qui voulaient vivre », dont la performance de la maternité se révèle non conforme aux représentations de la bonne maternité, sont abordées à la lumière du mythe de Médée, qui permet de jeter un regard sur les zones grises du maternel et de d’appréhender toute la complexité et l’ambiguïté des mères dès que celles-ci sont dégagées des antagonistes de la bonne et de la mauvaise mère.
« La Shoah au miroir de la poésie des femmes : Comme une chienne à la mort de Louise Cotnoir et Plus haut que les flammes de Louise Dupré »
Quebec Studies, no 59 (printemps-été), sous la direction de Gill Rye et de Bill Marshall., 2015
Emprunt et bricolage: Traces mémorielles de la Shoah dans Drancy Avenir et Jan Karski
French Forum, volume 39, number 1, p. 143-157., 2014
Littéralisation et lignée féministe: l'héritage du Scum Manifesto dans Les Mouflettes d'Atropos de Chloé Delaume
Nottingham French Studies, Volume 52, p. 337-349, 2013
Les restes d'Auschwitz. Intertextualité et postmémoire dans Jan Karski de Yannick Haenel et C'est maintenant du passé de Marianne Rubinstein

Parler des représentations récentes de la Shoah, même en se limitant qu'aux productions artistiqu... more Parler des représentations récentes de la Shoah, même en se limitant qu'aux productions artistiques et littéraires venues de pays et régions francophones, constitue un énorme défi : chaque jour paraissent ou sont annoncés de nouveaux films, récits et même témoignages ayant trait aux camps nazis et, plus précisément, à la persécution et l'extermination des juifs d'Europe 1 . Ainsi Claude Lanzmann présentaitil récemment un « nouveau » film au festival de Cannes 2013. Intitulé Le dernier des injustes, titre en forme de clin d'oeil au Dernier des Justes d'André Schwarz-Bart, le film est constitué de rush d'entrevues écartées du montage final de Shoah 2 . À l'âge de 87 ans, Lanzmann retourne encore une fois vers les nombreuses images et les entretiens troublants avec des témoins réalisés durant les années 1970 et qu'il n'avait pas pu incorporer dans son vaste reportage (pour toutes sortes de raison, dont la première tient sans aucun doute à l'aspect déjà monumental de Shoah). Un sentiment d'urgence est palpable chez ceux et celles qui ont été contemporains de la Catastrophe, comme en font également foi la parution de nombreux nouveaux témoignages de survivants et la poursuite de projets d'enregistrement de témoignages de déportés et d'enfants cachés menés par des groupes comme la Shoah Foundation.
Evelyne Ledoux-Beaugrand 1a. Cet article s'inscrit dans un projet de recherche postdoctorale fina... more Evelyne Ledoux-Beaugrand 1a. Cet article s'inscrit dans un projet de recherche postdoctorale financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
Temps zéro, no 5, « Lacunes et silences de la transmission : l'héritage à l'épreuve dans les écrits contemporains », 2012
L'oeuvre du fantasme infanticide et matricide dans l'évolution d'une prise de parole au féminin
Contemporary French and …, Jan 1, 2009
... 2 Il faut penser ici aux films CRAZY et Comment ma mère accoucha de moi durant ... coup amoin... more ... 2 Il faut penser ici aux films CRAZY et Comment ma mère accoucha de moi durant ... coup amoindrie, voire justifiée par le détournement de la pulsion meurtrière en une entreprise de salvation ... omnipotente, reine tout à fait impossible à proscrire » (Brisac 60), la mère folle qui se ...
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This article analyses narratives set against the backdrop of collective trauma, such as Bernice Eisenstein’s I Was a Child of Holocaust Survivors (2006), Catherine Mavrikakis’ Le Ciel de Bay City (2008), and Marie-Célie Agnant’s Le lire d'Emma (2004). Building upon the definition of pain as the “physical life of a story” (Ahmed 2004), it offers a reflection on the relationships between the pain experienced by others, the body and a traumatic history. Ultimately, it comes down to considering a feminist politics of pain.
Résumé
Le présent article analyse des récits qui ont pour toile de fond des traumatismes collectifs, soit I Was a Child of Holocaust Survivors (2006) de Bernice Eisenstein, Le Ciel de Bay City (2008) de Catherine Mavrikakis, et Le Livre d’Emma (2004) de Marie-Célie Agnant. S’étayant sur la définition de la douleur comme « vie corporelle d’une histoire » (Ahmed 2004), il propose une réflexion sur les rapports entre la douleur vécue par d’autres, le corps et une histoire traumatique. Ultimement, il s’agit de penser une politique féministe de la douleur à partir de la lecture de ces textes.