Royal Mail

En ce milieu du XIXe siècle, franchir l’Océan atlantique pour relier Europe et espace caribéen ne constitue plus, depuis bien longtemps, un exploit. C’est ensuite que les choses se corsent et l’on s’aperçoit vite, pour certaines destinations, que les « derniers » kilomètres sont beaucoup plus compliqués à gérer que les 6.000 premiers...

When was the last time you used a Royal Mail post box? For many people it was probably a week or two before Christmas, when a hand full of envelopes containing greetings cards was consigned to the bright red metal box just along the road. Most of us still engage in that annual task, along with birthday cards for friends and family, and for some the HMRC tax return requires a trip to the post box. But communication by handwritten or typed letter via Her Majesty's mail is on the decline. You can blame it on e-mail and mobile phones: cheaper (?), certainly faster and much easier -so altogether more convenient. This Newsletter comes to you by e-mail and most members will receive it on their phone. It is possible to send electronic greetings cards, and the tax return can also be done on-line, if you wish. Are we at a transition -will Royal Mail post boxes survive? The mobile phone has done away with the need for many BT phone boxes, will post boxes be next to disappear from our streets?

This paper examines the effect of competition in postal services in the UK and its impact on Royal Mail, particularly on the management and strategies it has implemented to make itself more competitive. There has been much discussion recently about the advantages and disadvantages of introducing competition into postal services. Postcomm, the postal services regulator, has recently announced a three-stage opening up of the UK postal markets. One of the problems faced by Royal Mail as it faces increased competition, increased losses and the loss of benefit payments in the post offices is that it is having to restructure its business and become more competitive in order to survive.

Navire exceptionnel par nature, le paquebot nécessite des structures efficaces. Si la navigabilité resta primordiale, les longues traversées transocéaniques appelaient des aménagements conçus avec autant d'efficacité que d'élégance pour satisfaire une clientèle habituée au confort ou aux nouveautés culturelles. Aussi, tandis que les ingénieurs maritimes restèrent les concepteurs principaux, auprès d'eux les architectes stricto sensu acquirent au cours du XX° siècle une influence spéciale. Car la fragilité économique de cette luxueuse navigation poussa les compagnies à renouveler leur flotte après la tempête du premier conflit mondial. Ceci en réévaluant chaque aspect technique, esthétique, voire médiatique. Cela redistribua les rôles, les architectes donnant un surcroît de finesse créative aux paquebots. Alors que l'Angleterre conserva la tradition de vaisseaux pleinement conçus par des architectes navals puis décorés par des ensembliers, la France, l'Allemagne et l'Italie innovèrent en employant des bâtisseurs terrestres.

C’est une lettre d’apparence bien anodine (fig.1), affranchie à 80 centimes et adressée à Vera Cruz (Mexique) en avril 1862, qui témoigne de l’arrivée de la France dans un espace maritime jusque-là largement dominé par les Britanniques, la mer des Caraïbes, et illustre la diversité des voies postales qui s’y mettaient alors en place.

Depuis le printemps 1860 déjà, une compagnie maritime française subventionnée, les Messageries Impériales, assurait une liaison mensuelle avec le Brésil et l’Argentine . Cela avait constitué une première entorse à la domination que les Britanniques exerçaient sur la navigation océanique en général et sur les liaisons transatlantiques en particulier. La dernière étape de cette compétition serait constituée par la mise en service d’une ligne pérenne reliant Le Havre à New York à partir de 1864… Mais revenons en 1862.

Compétition sur le Rio de Plata...
C’est une lettre expédiée en 1860 au Portugal qui nous servira de point de départ pour présenter les liaisons postales vers le Brésil et l’Argentine au tournant des années 1850-1860... Plus que la destination elle-même en fait, c’est la mention de l’acheminement indiquée au-dessus de la suscription qui interpelle le collectionneur : l’indication de la « voie d’Angleterre », prévue initialement, a été biffée au profit d’une bien différente « voie de Bordeaux »...