Madagascar, 1988
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Abstract
Ce papier fut écrit en août-septembre 1988 après un séjour à Madagascar en juillet-août 1988. Je le reproduis en l'état.
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Gender Reverse Bootcamp in Madagascar, 2022
Around the world, gender inequalities are striking. Men hold 50% more wealth than women, while 61% of the poorest people are women. The global gender pay gap stands at 19%, and women perform more than three-quarters of unpaid domestic work. Additionally, two-thirds of the world's illiterate population are women, and one-third of women have experienced physical and/or sexual violence in their lifetime. These injustices are exacerbated by insufficient legislation: 67 countries do not consider domestic violence a crime, and 43 countries have no legislation regarding marital rape. The consequences of climate change also disproportionately affect women and girls, who make up 80% of climate-displaced persons. In developing countries, women constitute nearly 50% of the agricultural workforce, but only 13% of these female farmers own the land they cultivate. However, simply presenting these data does not engage men and women in the same way. We hypothesize that the experience of these injustices is primarily embodied in the victims, and that their physical experience is an essential prerequisite for an intimate and thus engaging understanding of the issue of inequalities conducive to action. In behavioral psychology, this phenomenon is roughly illustrated by the difference between procedural knowledge and declarative knowledge. To embody these data, we created an immersive role-reversal experiment (mainly involving the distribution of legislative power and reproductive labor with an unequally distributed currency system) with 20 young Malagasy member of a Youth wing (10 men and 10 women). For one week, they lived in a futuristic dystopia where, following global conflicts and climate disasters, women had "taken back" power and applied the same inequalities that exist today in Madagascar. Each day, workshop sessions allowed participants to "open the archives of the world before," confronting them with the real injustices of contemporary Madagascar amidst their fictional daily lives
LittéRéalité, 2000
Le recueil, mince mais plein, est gonfle de lyrisme, doge de l'orgueil dans la simplicite : « Moi le seigneur quatre-miseres,je n'ai de vassaux que mes mains, mes pieds pour me conduire. le peins comme on defriche ou comme l'on dessouche. Mon Arcadie est pierreuse aride a peine ma couleur s'accroche al'infra mince de l'enduit. Mais c'est une arcadie qui n'est qu'a moi. De sa surface j'ai conquis le modeste fief ou s'epaissit la terre dont je me couvrirai..» Alain Roger est un profond artiste qui s'interroge sur l'etre. Et quand il « defriche », nous pensons bien qu'il tente de dechiffrer le monde par rapport a ses sensations. Et la premiere d'entre elles etant sans doute le souvenir, il faut le remercier d'avoir dedie son livre a Antoine Ristori, directeur des Saisons du poeme, decede en 1998.
Annuaire de l'Afrique du Nord, 1991
Journal des anthropologues. Association …, 2000
Présentée en 1839 par Arago comme une invention indispensable à la confection de collections d'images archéologiques et artistiques (ROUILLE, 1989 : 36-42), la photographie acquiert, dès son invention, un grand prestige auprès des scientifiques. Dans la seconde partie du XIX e siècle, et surtout au XX e siècle, rares sont les domaines du savoir qui échappent durablement à l'élaboration, sur papier glacé, d'une mémoire visuelle (BARTHES, 1980). Dans le cas de la photographie anthropologique, c'est Etienne Serres qui introduisit en 1842 la technique au Museum d'histoire naturelle de Paris en achetant un appareil de Daguerre, afin de réaliser des portraits ethniques. Dès 1865, Paul Broca-fondateur de la Société d'anthropologie de Paris-en recommande l'utilisation, et donne une méthodologie minimale mais précise pour la prise de vue : prendre le visage de face et de profil et le corps de face, bras tendus. Pour en faire un objet de science, il préconise l'utilisation d'échelles pour retrouver les mesures véritables du corps ainsi que « l'accoutrement caractéristique de la tribu » (BROCA, 1865 : 8). Ainsi, le désir de connaissance anthropologique passe-t-il par la constitution de collections d'images qui doivent donner à la fois des renseignements sur la dimension naturelle de l'homme mais aussi sur sa culture. 2 Le développement de la colonisation s'accompagnera de la mise en place de corpus photographiques assez systématiques dans les empires coloniaux afin de « recenser » les ressources naturelles et de « cataloguer » les collectivités humaines-tout ceci dans une évidente dynamique de valorisation de l'« oeuvre » coloniale. Les preneurs d'images furent tour à tour des explorateurs, des militaires, des missionnaires, des savants ou des photographes professionnels (comme Geiser à Alger ou Fortier à Dakar). Une histoire de la photographie dans le contexte colonial a déjà été ébauchée dans de nombreux travaux Photographies anthropologiques et politique des races
Questions à Raphaël Gallien, doctorant en histoire de l’Afrique au CESSMA, Université de Paris et specialiste de l’histoire de la folie à Madagascar.
Pourquoi un thème si large comme l'élevage ? Simplement parce qu'il est une introduction à des questions que nous jugeons fondamentales : -pour montrer concretement que les sciences sociales sont indispensables si l'on veut penser le developpement ; -pour observer une société comme le produit de ses transformations. - pour montrer que les societés rurales ont aussi l'initiative de leur changement, et produisent des innovations. - pour comprendre enfin, face a la crise qui touche l'economie de l'élevage dans le Sud-Ouest, en quoi cette activité est exactement à la charnière de deux mondes, celui, d'une part, où se construit l'Etat-Nation, partenaire dans les relations internationales et celui, d'autre part, que l'histoire nous a legué, bon gré mal gré, ces sociétés pastorales qui, peut-être, ne pourront survivre à leur transformation.
Les opinions exprimées dans la présente publication sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les positions de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les appellations utilisées et la présentation des données dans le rapport n'impliquent pas l'expression d'opinion de la part de l'OIM concernant des faits tels que le statut légal du pays, territoire, ville ou zone particulière, ou à propos de leurs autorités, ou de leurs frontières ou confins. Toute omission et erreur reste de la seule responsabilité des auteurs. L'OIM croit fermement que les migrations organisées, s'effectuant dans des conditions décentes, profitent à la fois aux migrants et à la société toute entière. En tant qu'organisme intergouvernemental, l'OIM collabore avec ses partenaires au sein de la communauté internationale afin de résoudre les problèmes pratiques de la migration, de mieux faire comprendre les questions de migration, d'encourager le développement économique et social grâce à la migration, et de promouvoir le respect effectif de la dignité humaine et le bien-être des migrants. Editeur : Organisation internationale pour les migrations 17 route des Morillons C.
1998
La transcription adoptée dans cet ouvrage est celle du merina, langue officielle de Madagascar. -La consonne affiquée /dz/ est noté j, comme dans jiny qui se prononce [dzinyl. -La voyelle / o / d'aperture moyenne prononcée ô comme dans le mot français (( pot )) sera notée 6. Cette voyelle apparaît en général dans les mots empruntés à la langue française comme dans pölitika. -La voyelle /o/ d'aperture minimale prononcke [ou] comme dans le mot français (( mou )) sera notée o. Le mot honko se prononce par conséquence [hounkou] . -Le /n/ vélaire prononcé [n] comme dans le mot truño n'existe pas en merina. I1 sera noté ñ. La prononciation du /tr/ est chuintée comme dans le mot anglais trouble et le /dr/ se prononce comme dans le mot anglais dru$ Le /ao/ est prononcé comme une diphtongue, comme dans uaouao ; sinon il sera noté ah0 comme dans Zoha. On notera enfin que l'accent tonique' se place sur l'antépénultième sauf quand le mot ne comporte qu'une ou deux syllabes. Dans ce cas, l'accent tonique se place sur la dernière ou l'avant-dernière voyelle. En plus de nombreuses particularités lexicales propres au dialecte sakalava, la formation des mots peut également varier par rapport au merina. -La terminaison merina en -tra se transforme en -tsy ou en -tse. Le mot auaratra, par exemple, devient auaratsy en sakalava. -La terminaison merina -na disparaît. En sakalava le mot merina olona, par exemple, devient 020. -Dans certains mots le /d/ devient /1/ : malio au lieu de madio, moly au lieu de mody. Parfois le /r/ merina devient /1/ : on dit Zaha en sakalava ou encore Zafa pour raha en merina. Les accents toniques ne seront pas transcrits dans les textes. (( qualité )) : représentant de l'administration ou étranger). Cette mise en garde est, me semble-t-il, nécessaire pour comprendre les multiples traits de langage que j'ai voulu garder intacts dans la reproduction des extraits d'enquêtes. On ne s'étonnera donc pas que certains narrateurs truffent leur langage de mots merina, simplement parce qu'ils ont fréquenté l'éCole et tiennent à le faire savoir. L'utilisation d'un micro influence souvent l'interlocuteur qui parle alors comme à la radio, c'est-à-dire en merina. D'autres par contre forcent l'accent du pays en multipliant les /fi/ vélaires et les /e/. Ceux-là nasalisent à l'extrême leur parler et disent par exemple (( añkokuñe )) quand d'autres diront ankonko any (vers la mangrove). L'ORSTOM est devenu l'IRD, Institut de recherches pour le développement, en 1999. CNRE : Centre national de recherche sur l'environnement. a I'IRD, et fut soutenue à l'Université de Paris 1 en 1997. Cette thèse a été dirigée par Jean-François Baré, directeur de'recherche Mémoire de DEA en études africaines (INALCO, Paris), intitulé Les Sakalava au quotidien. Essais anthropologiques sur la société sakalava du Menabe (1 12 p.) sous la direction de Monsieur Pierre Vérin. On consultera également l'article : (I Evolution du système funéraire sakalava du Menabe i), Chronique du SUD, 1992, IX : 127-30. Deux mois de vacation (mai et juin 1991) me furent accordés par le département SUD de l'ORSTOM, pour la réalisation d'une banque de données bibliographiques et iconographiques sur le thème II le concept de l'ancétre et systèmes funéraires à Madagascar I). Ce travail qui devait servir à l'illustration et à la rédaction d'articles sur le funéraire malgache consistait à dépouiller les ouvrages et les archives de différentes bibliothèques françaises (Bibliothèque nationale, Bibliothèque du Musée de l'homme, Archives coloniales d'Aix-en-Provence). SUD : Sociétés, urbanisation, développement. MAA : Milieux et activité agricole. * Rapport de recherches socio-économiques effectuées sur un ensemble de douze villages situés au Nord de la ville de Morondava. ORSTOM, ronéo, 132 p. En particulier, en ce qui concerne les mémoires de S.M. Andriamasinoro et H.L. Ratsimba. Dans le premier chapilre, je présenterai la région de référence qui fera l'objet de cette étude. Le caractère localisé de mes recherches nécessitait néanmoins une approche plus extensive. Le souci que j'avais de confirmer les informätions, portant par exemple sur les étapes de la migration des familles habitant la région ou encore l'identité. des lignages époux résidant à l'extérieur de la zone principale de mes recherches, m'entraîna dans d'autres villages et parfois même dans des endroits très éloignés du Menabe central. C'est ainsi qu'en reprenant le chemin inverse de la migration du groupe Marovango, j'aboutis en Mangoky, en plein pays masikoro, dans les villages d'hbahikily, d'hbalabe et d'Antongo. J e profitai de ce voyage pour passer quelque temps au village de Bekoropoka, point focal des recherches Cartc 1 :Tcrrains d'cnquitcs Carte 2 :Situation de la région de référence Terreterritoireterroir La région qui fera l'objet de cet ouvrage découpe ses frontières dans la vaste plaine côtière de l'Ouest. Elle se situe en plein coeur du territoire de l'ancien royaume sakalava qui porte encore le nom de Menabe, bien qu'administrativement ce (( pays )) se voie englobé dans la province de Toliara. Elle est incluse dans un.périmètre de 55 kilomètres environ et recouvre une surface de 230 km'. La nature lui sert de bornage. Le canal du Mozambique lèche ses plages à l'ouest. Le fleuve Morondava la sépare de la ville et la rivière Andranomena marque sa fermeture septentrionale. A l'est, la route nationale (RN8), chemin de terre défoncé par les taxis-brousse qui relient Morondava à Belo-sur-Tsiribihina, pourfend la forêt et établit une nouvelle limite. On aperçoit, vus du ciel, quatorze villages, discrets, cachés dans la mangrove, couches sur le littoral ou campés dans des clairières qui trouent la forêt de l'arrière-pays, nichés dans les méandres des cours d'eau. Des sentiers tracés par des générations de pas relient les villages entre eux et les villages aux cultures, compositions mosaïques de verts qui tranchent dans le désordre de cette nature débordante. Les layons tirés au cordeau, souvenir de recherches pétrolières, impressionnent en blanc la pellicule photo sur la masse noire de la forêt et semblent rapprocher un peu plus les villages des principaux axes routiers. Pourtant, l'accès n'y est pas aisé. En saison sèche, on atteint les villages de l'arrière-mangrove en suivant les routes ou en traversant la savane et les tannes au nord de l'aéroport. A partir de là, il est toujours possible, si la marée le permet, de rejoindre les villages de bord de mer en passant en pirogue monoxyle par la mangrove inondée. Mais si les eaux ne sont pas suffisamment profondes, l'on doit se résigner à une longue marche dans les marées dont Sur la biodiversité des milieux de mangrove, on consultera, entre autres auteurs, Lebigre ( 199 1) , Cormier-Salem ( 1995), ainsi que l'ouvrage Man in the mangrove. The socio-économic situation of human settlements in mangrove forests, édité par P. Kunstadter, E. Bird et S. Sabhasri en 1985. Le nom scientifique des arbres et des plantes est fourni dans le glossaire. Cf. chapitre sept. Cf. Philippe Beaujard (1992). Philippe Beaujard propose de traduire le mot wfahasiuy y, p a u neuvième homme (1991 : 396). I1 souligne également que, dans les techniques de géomancie, la neuvième figure représente l'intervention des génies, mais aussi des ancêtres. La passe qui sépare au sud la ville de Morondava du village de Betania est pourtant connue pour abriter un olondrano particulièrement féroce, puisqu'il a causé la mort par noyade de plusieurs individus. I ment des séquences narratives et ne varient que sur des E.a. dans un des épisodes de la légende de Zatovo (Lombard: 1976). Orientations bibliographiques : Ph. Beaujard (1983 b: 186-217) pour les Tanala de l'Ikongo, H. Lavondès (1967 : 147-8) pour les Masikoro du Mangoky, V. Belrose-Hughes (1983) pour l'Imerina. (( I1 ne convient pas qu'ils s'installent ici (nord-est) car, dans le cas où ils s'installeraient ici, ceux-là (les premiers) deviendraient inférieurs (ambany) à ceux-là Y. Au total, 1471 individus (âges et sexes confondus) vivent actuellement (1993) dans la région. Ceci revient à une moyenne de 6 habitants par km2. Cf. chapitre deux. Cf. note 2, page 69.
The origins of the Rasikajy of Northeastern Madagascar are still unclear. Theories on their roots are far from universally held, often contradictory and even controversial. That said, studies carried out have clarified certain points concerning the identity of populations likely to have entered into contact with the local population of Vohemar. They were probably Austronesians coming from south-east Asia or from southern India who reached the western point of the Indian Ocean during the first millennium B.C. or the first millennium A.D. These migrations undoubtedly coincided with the expansion of commercial maritime routes in the Indian Ocean. These “Austronesians” would have been seeking to profit from increasing demand from both Occidental Europe and the Far East, by carrying out the transport of these precious cargos — and primarily spices — towards southern India, Sindh and Persia, or by taking routes to avoid India allowing them to directly reach eastern Africa via the Maldives...

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