Jonas Parétias
📓 En tant que spécialiste des provinces occidentales, et plus particulièrement des Trois Gaules, les thématiques de recherche développées dans ma thèse de doctorat (sous la direction de Jean-Yves Marc) soutenue le 4 décembre 2021 à l'Université de Strasbourg portent sur des questions de typologie et de décoration architecturales – ce que l’on appellerait aujourd’hui le design – des édifices publics des complexes monumentaux romains du nord des Trois Gaules (Ier-IIIe siècles de notre ère).
🔎 Depuis 2022, j'occupe le poste de chargé d'études en archéologie à Caux Seine agglo, la troisième intercommunalité de Seine-Maritime après Le Havre et Rouen. Cette communauté d'agglomération porte un ambitieux de valorisation du patrimoine romain de Lillebonne (Seine-Maritime), intitulé « Juliobona, la cité antique sur la Seine », au sein duquel la recherche archéologique occupe une place centrale.
📎 Dans ce cadre, mes missions consistent à :
📌 coordonner le Projet Collectif de Recherches « Juliobona, capitale des Calètes »,
📌 mener une campagne annuelle de fouille programmée à Lillebonne afin de compléter la connaissance du passé romain de la ville,
📌 collecter de nouvelles données archéologiques issus des recherches anciennes.
🔨 Entre 2015 et 2022, j'ai également activement participé aux recherches conduites à Briga (Eu, Bois-l'Abbé, Seine-Maritime)" coordonnées par Étienne Mantel (DRAC - SRA de Normandie). Outre mon investissement dans le Projet Collectif de Recherches (PCR) « Topographie générale et insertion territoriale de l'agglomération antique de Briga », j'ai dirigé une opération de fouille programmée consacrée à l'étude du théâtre romain de Briga et à son insertion dans le tissu urbain (2019-2022).
👀 Par mon investissement dans des projets collectifs de valorisation des collections menés par l'intermédiaire d'associations (AESH, AMAM, FATRA) au sein desquelles j'ai exercé des responsabilités, puis dans mon parcours professionnel, j'ai développé une forte sensibilité pour la valorisation des collections et la médiation scientifique.
💭 La transmission des savoirs et le partage des connaissances font partie intégrante de ma démarche scientifique. Ces compétences ont pu être mise en pratique lors des six années de missions d'enseignement que j'ai menées à l'université de Strasbourg, l'université de Franche-Comté et l'université de Rouen Normandie, que ce soit comme doctorant contractuel, puis comme vacataire.
Supervisors: Jean-Yves Marc
Phone: +33674744003
Address: Maison de l'Intercommunalité
Allée du Catillon
76 190 LILLEBONNE
🔎 Depuis 2022, j'occupe le poste de chargé d'études en archéologie à Caux Seine agglo, la troisième intercommunalité de Seine-Maritime après Le Havre et Rouen. Cette communauté d'agglomération porte un ambitieux de valorisation du patrimoine romain de Lillebonne (Seine-Maritime), intitulé « Juliobona, la cité antique sur la Seine », au sein duquel la recherche archéologique occupe une place centrale.
📎 Dans ce cadre, mes missions consistent à :
📌 coordonner le Projet Collectif de Recherches « Juliobona, capitale des Calètes »,
📌 mener une campagne annuelle de fouille programmée à Lillebonne afin de compléter la connaissance du passé romain de la ville,
📌 collecter de nouvelles données archéologiques issus des recherches anciennes.
🔨 Entre 2015 et 2022, j'ai également activement participé aux recherches conduites à Briga (Eu, Bois-l'Abbé, Seine-Maritime)" coordonnées par Étienne Mantel (DRAC - SRA de Normandie). Outre mon investissement dans le Projet Collectif de Recherches (PCR) « Topographie générale et insertion territoriale de l'agglomération antique de Briga », j'ai dirigé une opération de fouille programmée consacrée à l'étude du théâtre romain de Briga et à son insertion dans le tissu urbain (2019-2022).
👀 Par mon investissement dans des projets collectifs de valorisation des collections menés par l'intermédiaire d'associations (AESH, AMAM, FATRA) au sein desquelles j'ai exercé des responsabilités, puis dans mon parcours professionnel, j'ai développé une forte sensibilité pour la valorisation des collections et la médiation scientifique.
💭 La transmission des savoirs et le partage des connaissances font partie intégrante de ma démarche scientifique. Ces compétences ont pu être mise en pratique lors des six années de missions d'enseignement que j'ai menées à l'université de Strasbourg, l'université de Franche-Comté et l'université de Rouen Normandie, que ce soit comme doctorant contractuel, puis comme vacataire.
Supervisors: Jean-Yves Marc
Phone: +33674744003
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76 190 LILLEBONNE
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Livres / Books by Jonas Parétias
Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.
L’exposition est organisée et financée par Caux Seine agglo, avec le soutien de la région Normandie et du département de la Seine-Maritime, en collaboration avec la ville de Lillebonne, Caux Seine Normandie Tourisme et Caux Seine Développement.
𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐦𝐞́ :
Apollon est indéniablement l’une des figures mythologiques les plus connues à ce jour. S’il incarne désormais surtout un idéal de beauté, le dieu olympien se révèle très polysémique. La pluralité des récits auxquels il prend part et sa personnalité complexe inspirent, depuis l’Antiquité, tant les artistes et les philosophes que les puissants. Ses mille visages ont permis au dieu de survivre à l’épreuve des siècles et continuent de nourrir l’imaginaire collectif.
Publié à l’occasion de l’exposition organisée en 2023 au musée Juliobona pour célébrer les 200 ans de la découverte de l’Apollon de Lillebonne, cet ouvrage offre un portrait riche et nuancé de la divinité sous l’angle de la réception de l’Antiquité. Joignant histoire des images et histoire des idées, le regard de spécialistes de chaque période et d’artistes en activité dévoile les usages multiples de la figure apollinienne, dans l’épaisseur du temps.
T. A. BESNARD, F. BIÈVRE-PERRIN, É. COUSIN et J. PARÉTIAS (dir.), Qui es-tu Apollon ? De l’Antiquité à la culture pop, Catalogue de l’exposition Qui es-tu Apollon ? De Juliobona à la culture pop organisée au musée Juliobona, le musée gallo-romain à Lillebonne, 15 avril 2022 - 30 novembre 2022, Oissel-sur-Seine, Éditions Octopus, 272 pages, à paraître (avril 2023).
Résumé (quatrième de couverture) : La Normandie se distingue parmi l’un des plus riches territoires du nord de la France dotés de vestiges d’époque romaine. Au cœur de la forêt d’Eu, des fouilles entamées en 2006 par le Service régional d’archéologie de Normandie révèlent au rythme des investigations les secrets d’une agglomération.
Depuis leur redécouverte à la fin du XVIIIe siècle, les vestiges situés au lieu-dit du Bois-l’Abbé (Eu, Seine-Maritime) n’ont cessé de passionner curieux, érudits et chercheurs. Ceux-ci y ont d’ailleurs entrepris des fouilles ponctuelles jusqu’au début du XXIe siècle, principalement sur deux monuments interprétés jusqu’alors comme ceux d’un grand lieu de culte.
Les recherches très actives poursuivies depuis une quinzaine d’années documentent désormais la naissance et le développement d’une ville antique aux origines gauloises, située au nord-ouest de l’Empire romain. Cette ville, longtemps oubliée sous le couvert forestier, s’appelait... Briga. ///
Citation : MANTEL, PARÉTIAS, MARLIN (dir.) 2020 : Étienne MANTEL, Jonas PARÉTIAS et Laurence MARLIN (dir.), Briga : aux confins septentrionaux de l’Empire, une ville romaine se révèle, Catalogue de l’exposition « Quand la Normandie était romaine. Briga, une ville retrouvée » organisée au Musée des Antiquités Rouen Métropole, 26 décembre 2020 – 20 juin 2021 / Chapelle du collège des Jésuites d’Eu, 24 juillet 2021 – 31 octobre 2021, Milan, Silvana Editoriale, 2020, 224 pages, 210 figures.
Journées d'étude / Conference Programs by Jonas Parétias
qui le côtoient. Sa forte portée symbolique produit du sens, révèle des usages passés et interroge les modes de vie présents. Au sein de ce dialogue entre passé, présent et futur se trouve l’habitant, celui qui vit sur le territoire au quotidien. Les habitants sont interpellés de multiples façons par l’action publique de valorisation patrimoniale. Ils ont toute leur place dans les processus de patrimonialisation, comme le promeut la Convention de Faro, réalisée par le Conseil de l’Europe en 2005, qui évoque la valeur du patrimoine culturel, le droit de chacun au patrimoine, et la notion de communauté patrimoniale.
Cette seconde édition du colloque Juliobona sera l’occasion d’analyser les diverses postures de l’habitant face aux patrimoines, et de mettre en lumière des politiques qui parviennent à faire projet avec, pour, et autour des habitants. Elle est organisée par Caux Seine agglo dans le cadre de son projet de valorisation du patrimoine archéologique gallo-romain de Lillebonne et sa région : Juliobona, la cité antique sur la Seine.
Lancé en 2018 en partenariat avec le département de la Seine-Maritime et la ville de Lillebonne, le projet bénéficie du soutien du Ministère de la culture - DRAC de Normandie, des régions Normandie et Île de France, du Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine, de la métropole Rouen Normandie, de la commune d’Harfleur et du musée du Louvre.
Membres du comité d’organisation : Stéphane Dubois, Matthieu Richard, Martijn Stoll et Victor Viquesnel-Schlosser
L'exposition « Quand la Normandie était romaine. Briga, une ville retrouvée » est l’occasion d’apporter un éclairage nouveau sur cette importante agglomération de Gaule Belgique, située en territoire bellovaque.
Cette journée d’étude réunira des spécialistes de l'architecture, de la décoration sculptée et des peintures murales afin de présenter les données issues d’investigations récentes menées sur quelques complexes monumentaux du nord des Trois Gaules (hors chefs-lieux).
Ces études de cas permettront des échanges et des réflexions croisées à propos des programmes décoratifs de ces vastes ensembles publics d’agglomérations du territoire (Briga, Champlieu, Estrées-Saint-Denis, Famars, Genainville, Mandeure, Ribemont-sur-Ancre, Vendeuil- Caply) mis en perspective avec l’exemple emblématique de La Genetoye à Autun, qui conserve toujours en élévation les murs d’un temple aux dimensions proches de celui de Briga.
Organisé par la DRAC de Normandie - Service régional de l’archéologie, de l’Université de Strasbourg, l’UMR 7044 Archimède et de la Fédération des Archéologues du Talou et des Régions Avoisinantes (FATRA), avec le soutien de la ville d’Eu.
Rapports d'opération / Reports by Jonas Parétias
Mis en place au début de l’année 2021, le Projet Collectif de Recherche « Juliobona, capitale des Calètes » (PCR Cap. Cal.) a été poursuivi et consolidé lors d’une seconde année probatoire (2022). En accord avec la conservatrice régionale de l’Archéologie de Normandie, cette année de transition a été prolongée en 2023 afin de redéfinir la structuration du projet et les axes prioritaires. Ces recherches s’inscrivent dans la dynamique du projet « Juliobona, la cité antique sur la Seine », porté par Caux Seine agglo, destiné à valoriser, par une politique volontariste menée dans les prochaines décennies, le patrimoine romain de Lillebonne/Iuliobona.
Le volume contient 9 contributions, produites par 20 contributeur·tres, qui s'intéressent aux thèmes suivants : études environnementales, études d'archives, étude du matériel de mouture, étude des objets de coroplastie, étude de l'instrumentum, numismatique, étude du verre.
Articles scientifiques / Papers by Jonas Parétias
Résumé : Localisé sur le territoire de l'ancienne ville royale d'Eu (Seine-Maritime), terre des comtes du même nom qui fut également fréquentée par Louis-Philippe, le site archéologique du Bois-l'Abbé est situé sur l'étroit plateau de Beaumont. Implanté à 7 km de la mer, il surplombe au nord, la vallée de la Bresle, un petit fleuve côtier navigable sur quelques kilo-mètres à l'époque antique qui permettait de relier la Manche et, au sud-ouest, le vallon sec de Saint-Pierre-en-Val. Cette position dominante (135 m NGF), privilégiée dans la région, est l'un des principaux facteurs qui explique le choix d'implantation humaine dès le Néolithique final. ///
Citation : MANTEL, DUBOIS, PARÉTIAS 2020 - Étienne MANTEL, Stéphane DUBOIS et Jonas PARÉTIAS, « Briga, une ville de la Gaule Belgique. Comment une remise en question des données anciennes en révèle l’existence et son importance ? », Annales des XXVIIIe Rencontres Archéologiques de Saint-Céré (Lot), 27, Association des Amys du Pays de Saint-Céré, 2020, p. 51-64.
Résumé : Les fouilles conduites depuis 2006 sur le site du « Bois-l’Abbé », situé sur la commune d’Eu (Seine-Maritime), ont permis de mettre en évidence que ce dernier ne consistait non pas en un sanctuaire isolé, comme l’évoquaient les précédents chercheurs, mais comme une agglomération nommée Briga, dont la superficie atteignait au moins 65 hectares à son apogée au début du iiie siècle. À la suite de ces découvertes, le Programme Collectif de Recherche « Topographie générale et insertion territoriale de l’agglomération antique de Briga », coordonné par Étienne Mantel (DRAC – SRA de Normandie), a été initié en 2018. Interdisciplinaire par nature, ce programme a pour objectif de fédérer des intervenants venant de différentes institutions (DRAC, Universités, INRAP et bénévoles) afin d’accroître les connaissances sur l’urbanisme, les origines, le développement et le déclin de cette agglomération encore inconnue jusqu’en 2006. ///
Citation : MANTEL et alii 2020 : Étienne MANTEL, Stéphane DUBOIS, Jonas PARÉTIAS, Victor VIQUESNEL-SCHLOSSER, Corentin VOISIN, Bruno GAVAZZI et Matthieu RICHARD, « Étudier l’occupation d’une ville : les enjeux du PCR “Topographie générale et insertion territoriale de l’agglomération antique de Briga” », Archimède. Archéologie et Histoire ancienne [En ligne], 7, juin 2020, p. 216-229, DOI : https://doi.org/10.47245/archimede.0007.act.09.
Articles de catalogue by Jonas Parétias
accueillir son culte. La décision de lui offrir un lieu permanent intervient dans un contexte où la ville est frappée par une épidémie. Pour tenter de résoudre ce mal, un premier temple est alors voué à Apollon en 433 av. notre ère sur prescription des livres sibyllins, des recueils d’oracles en hexamètres grecs, considérés comme très anciens et consignés dans trois volumes. Apollon Medicus, grand guérisseur et protecteur contre les maladies, rejoint officiellement le panthéon romain.
Bilans scientifiques / Comptes rendus d'opération by Jonas Parétias
Bilan des résultats de la campagne de fouilles programmée menée en 2018 à Eu (76) "Bois-l'Abbé"
Bilan des résultats de la campagne de fouilles programmée menée en 2017 à Eu (76) "Bois-l'Abbé"
Communications scientifiques (sur sélection)/Talks by Jonas Parétias
Située en Gaule Belgique, à proximité de la frontière occidentale avec la Lyonnaise, Briga (Eu, « Bois-l’Abbé », 76) offre un cas d’étude privilégié pour percevoir l’évolution d’un lieu de culte d’une agglomération du territoire de la cité des Bellovaques. Une décennie de recherches programmées, menées sous la direction d'Étienne Mantel (DRAC - SRA de Normandie), a permis de documenter, en bordure ouest de la ville (îlot I), un complexe monumental constitué d’édifices publics maçonnés et son environnement. Le réaménagement de cette zone entrepris au début du Ier siècle ap. J.-C. pérennise le lieu de culte gaulois implanté, à partir de la Tène moyenne, en position dominante sur le plateau de « Beaumont ». Dans une région où les ensembles publics récemment fouillés et phasés sont relativement peu nombreux, la documentation connue à Briga permet d’étudier l’organisation d’un important lieu de culte du nord des Trois Gaules entre ses premières phases de romanisation au Ier siècle ap. J.-C et son démantèlement dans le dernier quart du IIIe siècle. Par son importance dans le dispositif religieux et sa position centrale dans l’aire sacrée, le temple central reflète les choix architecturaux effectués lors des chantiers successifs. Comment évolue son plan et quelles sont les transformations architecturales induites par ces changements ? L’édifice à plan centré fréquenté au cours du Ier siècle est remplacé, dans les premières décennies du IIe siècle, par un temple sur podium d’ordonnance classique, une mutation qui modifie de manière substantielle sa perception dans le lieu de culte. Au début du IIIe siècle, un édifice « mixte » monumental de 27,6 m par 32 m, associant des caractéristiques du plan centré et du temple canonique, est élevé à cet emplacement. L’analyse des plans, de leur place dans l’aire sacrée et la restitution de la volumétrie des édifices successifs permet de mener une synthèse sur les transformations architecturales qui affectèrent le bâtiment le plus important de cet espace religieux.
Située à proximité de la frontière occidentale entre la Gaule Belgique et la Lyonnaise, l’agglomération romaine de Briga (Eu, « Bois-l’Abbé », Seine-Maritime) est désormais mieux appréhendée par les recherches menées depuis plus de 15 ans sous l’égide du Ministère de la Culture. Il est bien attesté que cette ville, qui s’étend sur une superficie d’au moins 65 hectares à son apogée à l’époque sévérienne, a progressivement été dotée d’une panoplie monumentale de plus en plus imposante. Deux phases d’agrandissement et d’embellissement successives observées dans le secteur nord-ouest de la ville entre les IIe et IIIe siècles, témoignent d’une réelle volonté de la part des évergètes d’équiper cette agglomération d’édifices publics dédiés aux pratiques communautaires. L’expression de cette monumentalité et la découverte de deux inscriptions sans équivalents dans le nord des Trois Gaules semblent aujourd’hui désigner Briga comme le centre administratif d’un pagus qui dépendait vraisemblablement du territoire bellovaque. L’étude architecturale menée à partir des plans des bâtiments et des vestiges de leur décoration sculptée (membra disiecta) permet de restituer progressivement les édifices qui, au début du IIIe siècle, forment un important ensemble architectural réunissant tous les éléments constitutifs d’un complexe public urbain qui perdurera jusqu’au dernier tiers du IIIe siècle.
In Gaul, the cultural and social changes resulting from the Roman conquest sustainably altered the relationship to the sacredness that the population sustained until the middle of the 1st century BC. How, then, was a sacred landscape materialised during the Roman period? The agglomeration of Briga (Eu, “Bois-l'Abbé”, France), located in the province of Gallia Belgica and well-known by the excavations carried out for 15 years by Étienne Mantel, offers an example of the materialisation of the sacred between the end of the 1st century BC and the end of the 3rd century AD. Built on the site of a previous Celtic sanctuary, the Roman temple has known at least three stages of construction, which have successively monumentalized the area, until its integration into a monumental architectural complex composed of other public monuments (at the beginning of the 3rd century). In this process, the Romans have located the temple (more than 20m high in its last building stage) in a special setting compared to the other buildings. Indeed, overlooking the city (about 80 hectares) and the surrounding rural landscape (the entire plateau, two valleys and the coast), the sanctuary of Briga was built on the highest area, providing visibility from a great distance both to locals and travellers, which bears a symbolic significance (translation Clara DANIEL).