
Caterina Calafat
Research Sabbatical Leave (1 September 2024 – 31 September 2025)
University of Cambridge – Faculty of Modern & Medieval Languages & Linguistics; Fitzwilliam College (October 2024)
University of St Andrews – School of Modern Languages (March–April 2025)
Université de Montréal – Groupe de recherche HISTAL, Département de linguistique et de traduction (May 2025).
Dr. Caterina Calafat is Senior Lecturer in French Literature and Culture, as well as in Literary Translation, at the University of the Balearic Islands (UIB). She holds an MA (Hons) in Catalan (Hispanic) Philology from UIB and a second MA in Translation and Interpreting (French and German) from the University of Barcelona (UAB). Her doctoral thesis (awarded the UIB Doctoral Excellence Prize, 2001) examined the expression of time and place in German and French from a cognitive perspective.
Alongside her academic career, she has worked as a professional conference interpreter and literary translator—most notably co-convening the UIB Master’s in Literary Translation (2008–2010) and translating George Sand’s memoirs. She collaborates with research groups on Literary Translation and Ideology as well as Comparative Literature, and has taken part in several international projects.
Her research sabbaticals abroad include visiting positions at the Université de Corti (France, 2005–2006), Université de Montréal (Canada, 2010), Lessius Hogeschool in Antwerp (Belgium, 2010), The Graduate Center at CUNY (New York, 2012), Queen Mary University of London (England, 2012), and the University of St Andrews (Scotland, 2016).
Her research interests focus on Literary Translation and Affect Theory, with a particular emphasis on Comparative Studies and the interactions between Anglophone and Francophone cultures. Nowadays, her research is devoted to Nicole Brossard (Montréal, 1943) and to her pivotal role in the genesis and evolution of Canadian feminist translation, explored through the prism of Affect theory.
Address: Spain
University of Cambridge – Faculty of Modern & Medieval Languages & Linguistics; Fitzwilliam College (October 2024)
University of St Andrews – School of Modern Languages (March–April 2025)
Université de Montréal – Groupe de recherche HISTAL, Département de linguistique et de traduction (May 2025).
Dr. Caterina Calafat is Senior Lecturer in French Literature and Culture, as well as in Literary Translation, at the University of the Balearic Islands (UIB). She holds an MA (Hons) in Catalan (Hispanic) Philology from UIB and a second MA in Translation and Interpreting (French and German) from the University of Barcelona (UAB). Her doctoral thesis (awarded the UIB Doctoral Excellence Prize, 2001) examined the expression of time and place in German and French from a cognitive perspective.
Alongside her academic career, she has worked as a professional conference interpreter and literary translator—most notably co-convening the UIB Master’s in Literary Translation (2008–2010) and translating George Sand’s memoirs. She collaborates with research groups on Literary Translation and Ideology as well as Comparative Literature, and has taken part in several international projects.
Her research sabbaticals abroad include visiting positions at the Université de Corti (France, 2005–2006), Université de Montréal (Canada, 2010), Lessius Hogeschool in Antwerp (Belgium, 2010), The Graduate Center at CUNY (New York, 2012), Queen Mary University of London (England, 2012), and the University of St Andrews (Scotland, 2016).
Her research interests focus on Literary Translation and Affect Theory, with a particular emphasis on Comparative Studies and the interactions between Anglophone and Francophone cultures. Nowadays, her research is devoted to Nicole Brossard (Montréal, 1943) and to her pivotal role in the genesis and evolution of Canadian feminist translation, explored through the prism of Affect theory.
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Edited collections by Caterina Calafat
Papers and chapters by Caterina Calafat
Key words: Nabokov / Pamuk / Surconscience langagière /Writer-translator/ Intertextual interplay/Linguistic ideologization/ City as a translocational chronotrope
Comparative Critical Studies Electronic Supplement (2018): 97–116 Edinburgh University Press
DOI: 10.3366/ccs.2018.0281
from chapter VI of Far away and long ago, a biography by the Anglo-Argentinean William Henry Hudson (1841-1922),
an ornithologist and writer admired by writers like Conrad, Lawrence or Borges. The first version, by Fernando Pozzo
and Celia Rodríguez Pozzo, was published in Argentina in 1948; the second version, by Miguel Temprano García was
published in Spain in 2003. Our study will examine the differences between these two translations, to discuss the
excessive local character of the Argentinean version which reflects a clear intent of domesticating the English text and
of argentinizing its English author.
Online Books by Caterina Calafat
Il est évident que, dans le cadre d’un cours de trente heures, un tel ensemble ne peut assurément pas prétendre à l’exhaustivité puisqu’il a été créé avec une volonté de modularité, ouvert à l’éventuelle incorporation de nouveaux sujets d’étude. C’est un choix personnel et, donc, volontairement sélectif. En évitant l’écueil d’un accès trop sommaire transformé en prêt-à-penser, je ne présente ici qu’une esquisse critique à la manière d’un catalogue sur l’état de la question, décrivant brièvement les derniers courants théoriques et méthodologiques en la matière.
Force est de constater que le champ de la Littérature Comparée s’est significativement élargi dans une ouverture à d’autres disciplines: les rapports texte-image et le comparatisme entre les arts, les études de traductions, les études postcoloniales, les Cultural Studies, etc. Les études interculturelles, transnationales, géopolitiques et postcoloniales ont abouti à réinterroger l’historiographie traditionnelle des arts et à comparer les différents phénomènes d’artistisation. Bref, si je vise plus particulièrement à la notion d’Études Culturelles Comparées (Tötösy, 2017), j’essaie ici de cibler une «vision globale» des renouvellements méthodologiques récents dans le domaine de la Littérature Comparée. Hybridation, échanges, métissages, intermédialité… les interactions et dialogues entre les arts. En outre, les croisements entre les arts et les œuvres à caractère intersémiotique relèvent un ensemble de questions (esthétiques, culturelles, historiographiques) qui se cristallise de manière particulièrement aiguë dans le champ des études cinématographiques et audiovisuelles mais intéresse également d’autres arts (littérature, arts plastiques, musicologie, architecture, danse, photographie...).
Or, du point de vue méthodologique, il n’est pas simple de limiter ce domaine d’étude, étant donné la complexité et l’ambigüité de ses concepts clefs et ses échanges dans une myriade de sphères convergentes. C’est pourquoi ce matériel didactique pratique l’interdisciplinarité, centrée sur l’étude des représentations culturelles (notamment, la littérature et son dialogue avec arts visuels, cinéma, musique, etc.), conçues non seulement en tant que phénomènes discursifs mais aussi en tant que pratiques sociales, culturelles et politiques au niveau de la production comme de la réception.
Assurément je ne peux tout enseigner, pour des raisons temporelles. Il s’est imposé donc de donner priorité à certains sujets de la discipline et d’esquisser une liste de tels fondamentaux. Tout ce plan a supposé l’oubli d’autres fondamentaux essentiels, qui s’avèreraient incontournables dans un cursus hypothétique d’Études Françaises. À mon avis, dans l’encadrement de cette matière «étrangère», faire de tout un peu empêcherait des analyses plus approfondies et ne garantirait pas la stabilisation des acquis bien ancrés.
Ceci dit, si la nécessité de la transmission littéraire comme lieu de mémoire réside dans le fait que le texte littéraire est considéré comme modèle esthétique ou comme témoin d’une société, la progression que j’ai conçue porte sur le développement des aptitudes suivantes: la perception des grandes périodes qui ont marqué le déroulement de l’histoire littéraire et culturelle, la compréhension de leurs évolutions, l’approfondissement des notions d’intertextualité et de réécriture, et des relations transculturelles entre les différents arts (arts visuelles, musique…). L’heure est donc aux apports de la Littérature Comparée et de la Traduction: l’intercompréhension et l’ouverture des imaginaires collectifs, des cultures et des textes les uns aux autres.
Précédées des tableaux chronologiques des différentes périodes, les unités didactiques d’histoire littéraire et culturelle sont suivies de bibliographie additionnelle, ainsi que des dossiers (avec des groupements d’exercices), à leur tour suivis de bibliographie encore plus spécifique. Parmi les dossiers, voici celui qui exemplifierait les autres: la séquence autour de Madame Bovary, dont la dernière séance –Prolongement (Introduction à la Littérature Comparée et à la Traduction)– inclut des points tels que le bovarysme dans la littérature anglaise, une analyse des traductions de l’œuvre à l’anglais, et des critiques d’écrivains anglophones ( Nabokov, Julian Barnes, AS Byatt…).
Conference Presentations by Caterina Calafat
Par la suite, j’examinerai « la place accordée à l’affectivité dans le processus créatif » (Gefen, 2016) lors de l’(auto)traduction de (ses) textes poétiques, des récits de soi qui expriment un langage du care et s’inscrivent dans un « espacenon seulement linguistique mais affectif » (Brossard, 2015). Ce processus
s’apparente à une « traduction affective » (Pedwell, 2014), où l’empathie joue un
rôle central, à la fois comme moteur et comme finalité de l’acte traductif. En
outre, si les pratiques translationnelles peuvent être considérées comme un
véritable « travail affectif » (Koskinen, 2020), le concept brossardien de
transcollaboration (Queyras et al., 2020) révèle une dimension singulière : les
textes traduits mettent en lumière une facette souvent occultée, celle de la
corporalité du traducteur qui, loin d’être invisible, s’inscrit dans la chair même
du texte. Cette perspective fait émerger un érotisme inhérent à l’acte traductif,
une forme de « caresse traductive » qui invite à
réévaluer les dimensions corporelles du texte ainsi que celles du corps du
traducteur.
Somme toute, si l’attention portée au corps constitue une pierre angulaire des éthiques du care, l’univers littéraire et traductologique de Brossard émerge comme un paradigme où écriture et corporéité s’entrelacent : une véritable dialectique entre le corps écrit et le corps écrivant.