Papers by Richard Shusterman

Deutsche Zeitschrift für Philosophie, May 5, 2020
After briefly noting key contemporary critiques of aesthetic experience, this article revisits it... more After briefly noting key contemporary critiques of aesthetic experience, this article revisits its original account in Plato's theory of aesthetic experience as the madness of divine possession and then Aristotle's response of defending art's rationality as poiesis, which largely dominates the ensuing aesthetic tradition. I subsequently explore how the mysterious notion of possession continues to surface in important modern accounts of aesthetic experience (e. g. in Theodor W. Adorno, T. S. Eliot, John Dewey) and explain how the supernatural idea of possession could find a naturalistic explanation that integrates the concepts of artworld, habitus and atmosphere. The article then exemplifies this naturalistic explanation through an analysis of the possession experience pertaining to performance art as documented in The Adventures of the Man in Gold.
Pragmatism and the Pluralism of Paths: Reflections on Voparil’s Reconstructing Pragmatism: Richard Rorty and the Classical Pragmatists
Contemporary Pragmatism, Nov 14, 2022
The Ambiguity of Aesthetic Value
The Journal of Aesthetics and Art Criticism
Eidos. A Journal for Philosophy of Culture
Challenging Conventions in the Fine Art of Rap
That's the Joint!, 2004
O końcu i celu doświadczenia estetycznego
Wojciech Malecki's Polish translation of "The End of Aesthetic Experience" in "... more Wojciech Malecki's Polish translation of "The End of Aesthetic Experience" in "Performing Live. Aesthetic Alternatives for the Ends of Art" by Richard Shusterman (2000).
Penser en corps : soma-esthétique, art et philosophie
"Ai-je un corps?" ou "Suis-je mon corps?", la théorie somatiq... more "Ai-je un corps?" ou "Suis-je mon corps?", la théorie somatique se bat avec d'anciens dualismes qui montrent paradoxalement le lien indissoluble entre le corps et sa pensée. Dépassant le solipsisme théorique à la faveur du partage collectif, la rencontre avec une oeuvre d'art et la pratique de la performance occupent une place centrale au sein de cette réflexion.

L’esthétique pragmatiste : un enjeu politique
L'Observatoire, 2019
L'Observatoire-Votre ouvrage L'art à l'état vif. La pensée pragmatiste et... more L'Observatoire-Votre ouvrage L'art à l'état vif. La pensée pragmatiste et l'esthétique populaire porte un autre titre en anglais Pragmatist Aesthetics : Living beauty, Rethinking Art, que l'on pourrait traduire par « L'esthétique pragmatiste, vivre la beauté, repenser l'art ». Pourquoi un tel écart entre le titre anglais et le titre français ? Richard Shusterman-À l'époque, au début des années 1990, je n'ai pas pu utiliser le titre « d'esthétique pragmatiste » car le pragmatisme n'était pas du tout connu en France. Mon éditeur, Jérôme Lindon, a donc souhaité que l'on trouve un autre titre et que la notion de pragmatisme figure seulement dans le sous-titre. Nous avons aussi misé sur la notion d'« esthétique populaire » qui était très discutée en France. Ceci m'a valu d'être considéré plutôt comme un sociologue que comme un philosophe. D'abord parce que mon ouvrage était publié dans la collection « Le sens commun » dirigée par Pierre Bourdieu aux Éditions de Minuit mais aussi parce que le hip-hop, dont je fais le traitement détaillé dans l'ouvrage, était plutôt appréhendé comme un fait social plutôt que comme un art. Beaucoup de gens ont donc considéré que c'était un sujet pour un sociologue, pas pour un philosophe… L'Observatoire-Que veut dire cette notion de « pragmatisme » appliqué à la philosophie ? Qu'apporte-t-elle dans le domaine de l'esthétique ? R. S.-Pour commencer par l'ontologie, c'est l'idée que le changement et le temps sont une partie essentielle de la réalité. Dans la tradition philosophique, avec Parménide puis avec Platon, le réel est une réalité permanente, fixe, éternelle, alors que le pragmatisme voit le réel comme quelque chose d'essentiellement changeant. La seule chose fixe, c'est le changement. C'est ce qui donne la possibilité aux êtres humains de changer les vérités, la réalité, d'améliorer les choses. Pour les pragmatistes, l'orientation au monde de l'être humain n'est pas une orientation philosophique classique (la recherche spéculative des vérités), c'est plutôt une orientation d'action. L'action l'emporte sur la vérité. C'est la motivation et la visée principale. On cherche des vérités pour agir et non des vérités en soi. À l'inverse du cartésianisme, selon lequel on arrive à la vérité et à la connaissance par une introspection individuelle de sa DÉBATS À l'occasion de la réédition de L'art à l'état vif 1 , Richard Shusterman revient sur ce célèbre ouvrage dans lequel le philosophe se fait l'exégète du rap, dont il montre la richesse et l'intérêt littéraire, esthétique et philosophique. Principal héritier du « pragmatisme » de John Dewey et de L'art comme expérience 2 , il développe une vision de l'art qui libère des mythes intimidants qui font obstacle à l'expérience artistique, pour remettre en cause les barrières entre culture populaire et culture dite « cultivée ». Richard Shusterman était l'hôte de l'Observatoire pour une conférence lors d'un passage en France, l'occasion pour lui de présenter l'évolution de sa réflexion philosophique qui l'amène, plus récemment, à défendre l'idée d'une « somaesthétique » ou comment, dans la société contemporaine, la conscience du corps est utilisée dans la création et l'appréciation de l'art.
Definition, dramatization, and rasa
The Journal of Aesthetics and Art Criticism, 2003
ピエ-ル・ブルデュ-とアングロ・アメリカ哲学 (特集・世界思考の文化学3--唐紙・プラグマチズム・場所)
Iichiko, Jul 1, 1997
プラグマチズム、芸術、そして暴力--ラップの場合 (特集 音楽の文化学 1 虫篭・ラップ・明珍火箸)
Iichiko, Oct 1, 1998
Lucidité : Vues de l'intérieur = Lucidity : Inward Views : Le Mois de la Photo à Montréal 2011
"Lucidity. Inward Views is the official publication of the 12th presentation of Le Mois de l... more "Lucidity. Inward Views is the official publication of the 12th presentation of Le Mois de la Photo a Montreal. In this lavishly illustrated book, guest curator Anne-Marie Ninacs introduces twenty-five artists whose works are exhibited in this international biennale of contemporary photography. The publication also features new essays by philosophers, art historians, and theorists of visual culture, who shed light on the relationships between photography and lucidity" -- p. [4] of cover.
Esth�tique pragmatiste et conscience du corps: Entretien avec Richard Shusterman
Mouvements, 2009
Arte e Religião
Originalmente publicado como “Art and Religion” In: The Journal of Aesthetic Education. Vol.42, N... more Originalmente publicado como “Art and Religion” In: The Journal of Aesthetic Education. Vol.42, N.3, Outono 2008, pp. 1-18 (Artigo) Publicacao da University of Illinois Press. Traducao de Ines Lacerda Araujo

Mouvements, 2009
Shusterman est d'abord connu pour ses importants travaux sur l'esthétique « populaire » et sur le... more Shusterman est d'abord connu pour ses importants travaux sur l'esthétique « populaire » et sur le rôle du corps dans la formation artistique et l'évaluation esthétique. L'art à l'état vif et La pensée pragmatiste et l'esthétique populaire (Minuit, 1992) qui prenaient la danse, et en particulier le hip-hop, comme domaine privilégié avaient suscité de vifs débats en France et à l'étranger. Mouvements n° 11 en avait rendu compte. Depuis La fin de l'expérience esthétique (1999) et surtout Vivre la philosophie. Pragmatisme et art de vivre (2001), Shusterman met en place une philosophie incarnée, focalisée plus explicitement sur le corps comme « site » permettant de mieux vivre et de mieux agir. Son dernier ouvrage, Conscience du corps. Pour une soma-esthétique (L'Éclat, 2007) articule d'une manière systématique cette « soma-esthétique ». Il ne s'agit pas d'une « philosophie du corps » supplémentaire mais d'une discipline (ou attitude) nouvelle à la fois théorique et pratique visant à améliorer l'expérience et l'existence. L'article suivant, qui porte sur le divertissement « populaire » et le plaisir esthétique, montre bien l'articulation entre les différents axes qui organisent son travail.
Postmodernist Aestheticism: A New Moral Philosophy?
Theory, Culture & Society, 1988
Postmodernist Aestheticism: A New Moral Philosophy? Richard Shusterman I In this paper I shall ex... more Postmodernist Aestheticism: A New Moral Philosophy? Richard Shusterman I In this paper I shall examine an intriguing and increasingly salient current in contemporary Anglo-American moral philosophy (and culture) towards the aestheticization of the ethical. The idea here, to ...
European Journal of Pragmatism and American Philosophy, Apr 2, 2021

Debates in Aesthetics, 2024
While I was searching for PhD programs that might allow for studying American Pragmatist philosop... more While I was searching for PhD programs that might allow for studying American Pragmatist philosophy and aesthetics, but with a comparative edge that would encourage me to bring in potentially anything I wanted into the conversation, it was recommended to me that Richard Shusterman may be the best person to study with. That recommendation was profoundly correct. The impact of Richard Shusterman's aesthetic and philosophical writings has proven to be substantial and influential. His articulation of a distinctly pragmatist form of aesthetics with a focus on embodied subjectivity, alongside the emergence of the multidisciplinary project of somaesthetics, announced his work to be the next great innovation in pragmatist philosophy. Pragmatism is considered an original philosophy unique to the United States. It was first formulated by Charles Sanders Peirce (1839-1914) as a method to clarify statements by looking at their practical consequences. William James (1842-1910) broadened Peirce's analytical approach into a general philosophical attitude which looked to the 'cash value' of philosophy, demonstrating an overriding concern with practical action and the consequences and influences of our ideas. Finally, John Dewey (1859-1952) further expanded on the pragmatism of Peirce and James. Importantly, Dewey produced the first articulation of a pragmatist theory of aesthetics, Art as Experience, in 1934 (though he hesitated to call his theory 'pragmatist' for fear of misunderstanding). Shusterman will explain the influence of this work on his own thinking below, along with the personal input of another pragmatist philosopher, Richard Rorty .
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