Religion and Neuroscience

The intersection of artificial intelligence (AI) and religion presents an innovative yet complex landscape, demanding careful consideration of its ethical and anthropological implications. The recent joint doctrinal note, Antiqua et Nova, issued by the Dicasteries for the Doctrine of the Faith and for Culture and Education, highlights ethical challenges posed by dependency on AI. This paper explores the changing relationship between faith and technology, tracing its development from early media evangelism, such as televangelism, to the challenges of advanced AI tools. It examines the transition from "religion online" to "online religion" and "digital religion," emphasizing how these stages have influenced practices and discussions. Antiqua et Nova serves as a crucial document not only in terms of religious use of technology but also in addressing anxieties over the diminishment of human knowledge and ethical predicaments from AI integration. The paper situates Antiqua et Nova in the context of technology's influence on religion and questions whether fascination with AI is a beneficial evolution or a harmful shift in the understanding and practice of faith. The document advocates a thoughtful approach, encouraging AI's development and application in ways that respect human dignity, promote justice, and support comprehensive human development..

During the last decades of the twentieth century scholars have proposed "neurotheology" as a new subdiscipline of the neurosciences. This article presents a review and discussion of different interpretations placed on neurotheology, and attempts to estimate the extent to which neuroscience is a challenge and/or an opportunity for theology and (for the study of) religion. On the neuroscientific side, neurotheology can be split into a reductionist and a religionist neuroscience of religion. On the theological side, it can be split into apologetic and integrative approaches. The appraisal of these different interpretations and of the relevance of neuroscience for the study of religion is conducted from three points of view: philosophy and theology, cognitive science, psychology of religion and sciences of religions.

Neste artigo são integrados os conhecimentos neurofisiológicos com um modelo de processos perceptuais e de memória, baseado no misticismo da linguagem Sufi e judaica, e com a análise do pensamento fundado em textos do Budista Abhidhamma. Os estados místicos promovidos nestas tradições parecem envolver consciência, sugerindo-se que são estes estados de pré-consciência que produzem a consciência de algo mais que William James, Rudolph Otto e outros classicamente associaram no sentido do espiritual, em particular a asserção principal, dos textos místicos Judeus de que o impulso de baixo activa o de cima é comparável com a neurociência da consciência. Neste sentido, o impulso de baixo, compreende o nível mais baixo de análise do input sensorial, e o de cima -em paralelo com o papel dos percursos mencionados -gera o significado do input e a consciência.

Exposé et critique du plus récent mouvement théologique en Amérique. Réimpression de l’édition 1971.

Les echanges theologiques entre l‘Europe et l‘Amerique sont peut-etre plus rapides que complets, du moins pour ce qui concerne une vulgarisation fidele de toute une pensee. Si les theologiens ont a disposition (dans les diverses langues) toute une matiere a reflexion, le public, lui, ne rec;:oit que debris et morceaux. C‘est dommage. La recherche theologique n‘est plus Iimitee aux seuls professeurs et etudiants des facultes concernees, mais s‘etend a un tres large public d‘autodidactes en la matiere.

Je souhaite une diffusion tres large du present ouvrage sur un sujet qui, peutetre plus que d‘autres, est tres largement connu sans etre approfondi. N‘est-il pas normal qu‘un erudit americain nous parle sur cette pensee qui, bien que nee en Europe, a grandi aux U.S.A. (George Clark)

Francisco de Quevedo frequently addresses the question of the soul and the body, during life and at the moment of death, in his so-called philosophical works and in those considered satirical-moral. His discourse has Platonic and Gnostic reminiscences, when he considers the body as a prison that the soul, once freed, abandons, or the garment that one throws away when it is too worn, or the inn that one leaves to continue one's journey.
How did one of the most representative Spanish writers of Christian stoicism in the 17th century become fascinated by this antagonistic vision of the soul and the body, characteristic of Platonic thought? Did he manage to moderate his contempt for the body thanks to the Christian vision or, on the contrary, did it accentuate all the negative aspects of the body, the world and matter? We will try to answer these questions from his letters and writings.

I have been moved to upload the first chapter of a book on abortion rights that I am currently revising by recent events in Texas. This chapter is a general introduction which covers abortion in the ancient world and among ancient philosophers. The general point of the book is that there are no actual moral or "religious" reasons to prohibit abortion, and that any such that individuals "believe" do not belong in the realm of law-making.

B. Alan Wallace is one of the most prominent voices in the dialogue between Buddhism and science. In this interview he talks to us about a number of issues: What we might learn from the Covid-19 pandemic, as well as his latest project at the Santa Barbara Institute for Consciousness Studies. (This project is the Center for Contemplative Research, near the town of Crestone, Colorado, in the United States). He mentions too his next online retreat entitled "DWELLING IN THE HEART OF REALITY: Parallel Practices in Buddhist Dzogchen and Christian Mysticism” scheduled for August 18 to 23, 2020, and naturally related to this, his dedication to joining bridges between different traditions of wisdom.

https://www.buddhistdoor.net/features/dwelling-in-the-heart-of-reality-an-interview-with-b-alan-wallace

Le climat intellectuel ambiant se montre hostile à l'idée que nous sommes des âmes dans un corps, car la pensée que nous serions davantage qu'un corps physique sort du cadre de la philosophie contemporaine séculaire. La thèse qui a cours veut plutôt que nous, êtres humains, ainsi que les animaux, ne soyons que des êtres physiques et chimiques. Il est certain que les organismes physico-chimiques comme nous ont des forces et des capacités extraordinaires (par exemple en ce qui concerne nos choix de plaisir ou de douleur), mais la vaste majorité des philosophes sont aujourd'hui d'avis que celles-ci ne font de nous, en aucune manière, des entités immatérielles et que nous serions autre chose que des processus physico-chimiques. Voici le point de vue de Daniel Dennett à propos du courant matérialiste touchant le monde naturel et l'esprit :

La théologie a traditionnellement enseigné la dualité de l'homme, composé d'un corps matériel et d'une âme immatérielle qui survit à la destruction du corps. Dans une telle perspective, les ressorts intimes de la vie personnelle résident dans ce qui n'est pas accessible aux sens. Les avancées des neurosciences mettent pourtant en lumière les liens profonds entre le fonctionnement neuronal-cérébral du corps et les fonctions traditionnellement attribuées à l'âme : rationalité, émotions, caractère, voire expérience religieuse. Le dualisme corps-âme est également attaqué sur le front biblique : de nombreux théologiens contemporains considèrent que l'idée d'une âme immortelle est davantage grecque que biblique. La représentation classique de l'être humain est-elle encore recevable aujourd'hui ?

L'acuité du débat a conduit la Faculté libre de théologie évangélique (Vaux-sur-Seine) à consacrer son colloque annuel, en mars 2008, à la question. Des théologiens, scientifiques et philosophes ont dialogué pendant deux jours. Cette aventure interdisciplinaire, qui a abouti à la création du Réseau des scientifiques évangéliques, a été studieuse et constructive. Le présent ouvrage offre au public le fruit de cette réflexion menée en commun. Plutôt que de s'en tenir à la publication des actes du colloque, les auteurs ont choisi de repenser l'ensemble du sujet, à la lumière des échanges vécus. Il est ainsi proposé au lecteur un chemin de réflexion qui lui permettra de dégager une perspective chrétienne sur l'âme qui tienne compte des découvertes scientifiques.

Sola scriptura – la jalousie de Dieu implique qu'aucune tradition humaine ne doit concurrencer l'autorité de la révélation biblique. Cependant, nous ne pouvons qu'être reconnaissants envers le Seigneur pour l'enseignement des docteurs (d'hier et d'aujourd'hui) qu'il a donnés à son Église. Parmi les grands noms du passé, l'étudiant d'Henri Blocher repérait vite un groupe d'auteurs moins connus, mais qui revêtaient manifestement une importance particulière : le courant dit « néo-calviniste », avec comme figure de proie Abraham Kuyper, Herman Dooyeweerd et Cornelius Van Til. Même si l'étudiant était souvent long à comprendre la signification de leur pensée , il avait conscience du bénéfice qu'il aurait à fréquenter leurs écrits. Grâce à l'encouragement ferme de mon professeur de théologie systématique et de pensée contemporaine, j'ai persévéré quand les textes – de Dooyeweerd et de Van Til surtout – se révélèrent, à la première lecture, d'accès ardu. L'effort a été récompensé : à divers moments de mon cheminement intellectuel, ils m'ont fourni des clés précieuses pour l'analyse épistémologique. Si cet article engage une discussion critique avec un aspect de la pensée dooyeweerdienne, il faut y lire le reflet du grand intérêt que celle-ci continue à susciter. Que l'appréciation critique fasse intervenir des intuitions exprimées par Henri Blocher lui-même, souligne encore une fois l'importance de la médiation blochérienne du néo-calvinisme pour plus d'un de ses anciens étudiants.

That psychological properties can be attributed to a brain has become a popular notion, even among biblical Christians. Some claim that a brain designs a computer, determines what is true, recognizes symbols, thinks, interprets, analyzes, prioritizes, and stores information, paints and deciphers images, learns, knows, understands, remembers, and makes decisions. First, I argue that all such claims are incorrect, unintelligible, and confused, together with an explanation of why I think so. I then clarify crucial capacities of a self-conscious knowing subject or person (soul) which has serious implications for responsible Christians. In the final section I highlight five areas of concern.

Nous étudions les états méditatifs de l'être humain à partir du cadre conceptuel fourni par  l'hypothèse fractaquantique : de façon analogue à un atome, l'Homme peut à partir de son état fondamental « tranquille » explorer divers états de plus haute énergie comme l'état amoureux ou l'état mystique. Nous cherchons ensuite quels états d'énergie sont explorés lors de la méditation : s'agit-il de la structure « hyperfine » de son état fondamental ou bien s'agit-il d'états d'extase amoureuse voire d'un état mystique de très haute énergie? Nous illustrons ces hypothèses à partir de l'expérience d'une part des grandes traditions mystiques comme l'hindouisme ou le bouddhisme et d'autre part des sciences cognitives contemporaines. De plus, la physique quantique indique que toute interaction entre niveaux d'énergie est médiatisée par un boson d'échange. Nous posons donc la question d'identifier la nature  de ce boson d'interaction entre les divers niveaux d'énergie de l'être humain.

What sets human beings apart from animals? How does ‘‘mind’’ fit with soul? Different historical and contemporary views of the mind/soul are considered. A clinical case is used to argue that a strong dualistic position is not compatible with neuro-scientific evidence nor with the expectation of life after death found in the Abrahamic faiths. Reductive physicalism is a widely held view, but risks devaluing human life. Midgely’s ‘‘many maps’’ model is suggested to fit better with a faith commitment. Non-reductive physicalism states that mind/soul is an emergent property of the complexity of the brain. Suggesting that there is no separable ‘‘soul’’ raises ethical questions, and Singer’s philosophy is given as one consequent reading of the moral standing of human beings. Holistic (weak) dualism and non-reductive physicalism are suggested as possible models of the nature of persons that fits both the scientific data and the teaching of the Abrahamic faiths. It is important for mental health professionals to be clear about their own and the service users’ underlying assumptions about human nature to optimise communication and prevent misdiagnosis.

That psychological properties can be attributed to a brain has become a popular notion, even among biblical Christians. Some claim that a brain designs a computer, determines what is true, recognizes symbols, thinks, interprets, analyzes, prioritizes, and stores information, paints and deciphers images, learns, knows, understands, remembers, and makes decisions. First, I argue that all such claims are incorrect, unintelligible, and confused, together with an explanation of why I think so. I then clarify crucial capacities of a self-conscious knowing subject or person (soul) which has serious implications for responsible Christians. In the final section I highlight five areas of concern.