La quincaillerie décorative
1987, Continuité
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Genève 1896 : regards sur une exposition nationale, 2000
L'article se penche sur le travail des décorateurs actifs dans le cadre de la construction des pavillons de l'Exposition nationale qui s'est tenue à Genève en 1896.
D. Paunier et T. Lunginbühl, Urba I La villa gallo-romaine d’Orbe-Boscéaz (Vaud, Suisse), Volume 2, Eléments et ornements architecturaux, mobiliers, synthèses, CAR 162, 2016
La villa romaine d'Orbe-Boscéaz Le mobilier métallique Matthieu Demierre-2009 570 On notera toutefois la présence à LTD1 de quelques exemplaires comportant ce mode de fixation du pied. Feugère 1985, p. 194-197, type 3a. Groupe 1. Deux fibules à ressort (Spiralfibeln) (fig. 640,1-2) peuvent être rattachées à ce groupe. Leur pied se fixant sur l'arc à l'aide d'une bague, ainsi que leur ressort à quatre spires et corde interne, sont caractéristiques des fibules de schéma La Tène moyenne, aussi appelées «pseudo-La Tène moyenne» (Fibel vom Mittellatèneschema)569. Ce mode Groupe 5. Les fibules dont la charnière est élaborée dans le prolongement de l'arc (.Hülsenschamierfibelri) constituent le groupe le mieux représenté sur le site avec 16 individus. L'exemplaire le plus ancien se présente sous la forme d'une fibule à arc rubané triangulaire légèrement mouluré et à pied perforé pour l'insertion d'une perle (fig. 640, 7). Il peut être attribué au type d'Alésia et plus précisément, au type 21e de J. Metz-ler576. Absent des typologies d'Augst, cette fibule correspond aux premiers individus à charnière importés dans nos régions lors de la Guerre des Gaules. Ce type, considéré comme une fibule «de soldat»577, apparaît à l'époque césarienne et est utilisé jusqu'à la fin du Ier s. av. notre ère578 où il est progressivement remplacé par les fibules de type Aucissa à partir de 20 av. J.-C. Les légères moulurations de l'exemplaire d'Orbe laissent envisager une forme évoluée du type qui se retrouve notamment à Dangstetten (D)579 ou encore localement sur le site de Villeneuve FR près de Lucens VD580. Cette fibule, issue du bâtiment antérieur sud de l'état 1, constitue la parure de tradition romaine la plus ancienne du site. En l'absence de céramiques contemporaine, elle peut être considérée comme résiduelle. Un, voire deux exemplaires, peuvent être attribués au type d'Aucissa (Aucissafibel) caractérisé par un arc mouluré et un pied orné d'un bouton rapporté (fig. 640, 6 et 8)581. Apparu dans le courant de l'époque augustéenne, ce type, très commun durant la première moitié du Ier s. ap. J.-C., perdure jusqu'à la fin de ce siècle, voire jusqu'au début du IIe s.582. Son évolution produit à partir de la période claudienne des fibules de taille restreinte dont le pied comporte une excroissance latérale terminale583. Ces dérivés (.Aucissa-Nachbildungeri), attestés par trois occurrences sur le site (fig. 640,9-11), caractérisent la seconde moitié du Ier s. de notre ère. Leurs insertions stratigraphiquesles niveaux de construction de l'horizon 2 et d'occupation de l'horizon 3584laissent envisager un contexte secondaire, voire tertiaire. Constituant également une forme dérivée des fibules d'Aucissa, les trois fibules à arc profilé dans la longueur (Scharnierfibel mit längsprofiliertem Bügel) appartiennent à la deuxième variante du type à arc à moulures longitudinales (mit drei bis mehreren Längsleisten) (fig. 640, 12-14)585. La seule occurrence attribuable à un horizon (construction de Bl) permet de la considérer comme résiduelle, compte tenu de la datation usuelle du type, entre le deuxième quart du Ier s. et le début IIe s. de notre ère. Il en est de même pour le pied de fibule à décor niellé (nielloverzierte Scharnierfibel) (fig. 640,15)586 récolté dans une couche d'occupation de l'état 2 du bâtiment B7 (horizon 3). L'insertion chronologique de ce type de parure, caractérisée par son arc à plaquette en relief où s'insérait un décor niellé, prend habituellement place, en effet, aux deuxième et troisième quarts du Ier s. ap. J.-C. 571 Riha 1994, groupe 2, type 2, var. 3;
L'or et la couleur dans la céramique en France, 1730-1790 , 2021
A paper submitted to the Colloque L'or et la couleur dans la céramique en France, 1730-1790, held in Paris, 20-21 November 2021, published in an accompanying catalogue of the same title. Sponsored by the Association pour l'Ètude de la Céramique. (The original English text is also uploaded here).
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Histoire urbaine, 2002
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Gradhiva
La fabrique du précieux Marc Abélès et Franck Beuvier techniques permettant de créer un décor équilibré et soigné. Un accord, sinon un mariage entre l'artisanat du passé et l'art du présent, que l'on doit à « Louis Vuitton » et à l'architecte américain Peter Marino. Une « ode au savoir-faire et à la force de la simplicité », résume délicatement la brochure (ibid. : 17), la Maison Louis Vuitton rime avec poésie et émotions. Avant de dévoiler l'architecture intérieure, le dossier de presse insiste sur les créations et les exclusivités proposées pour l'occasion : « Objets nomades » présentés pour la première fois en « édition permanente », « [fruits] de la rencontre unique entre la vision de célèbres designers internationaux et le savoir-faire artisanal de Louis Vuitton » (ibid. : 8) ; sacs en édition limitée dont le motif de la toile illustre une nouvelle série de transpositions de tableaux de « grands maîtres » opérées par l'artiste new-yorkais Jeff Koons : Nymphéas de Claude Monet, Te nave nave fenua de Paul Gauguin ou Le Triomphe d'un poète de Nicolas Poussin, à découvrir uniquement place Vendôme ; sac « Capucines », en hommage au premier magasin du fondateur ; ou encore ces « trois parures de haute joaillerie », refl ets de « la passion de la Maison pour l'artisanat d'exception et les plus belles pierres précieuses » (ibid. : 11). Pour accompagner les idylles de pierre, la marque présente sa « première malle joaillerie », une création aux dimensions remarquables et disponible sur commande. Nous pénétrons ensuite les différents « univers » de la Maison. Au rez-de-chaussée, quatre espaces se dessinent, dédiés à la maroquinerie, aux parfums, puis aux « collections » d'horlogerie et de joaillerie, accessibles également par une entrée au 2, place Vendôme. L'escalier central dessert l'entresol, aménagé pour accueillir les collections homme, et deux étages. Le premier étage est féminin. Signifi é par la présence de plusieurs totems, un « cadre spacieux » s'offre à nous, « composé de parquet de Versailles, de toiles peintes et de murs parcheminés, ainsi que des oeuvres signées par Kimiko Fujimura et Annie Morris » (ibid. : 22). Sur le palier du deuxième, on découvre un large espace réunissant les articles de voyage et les « Objets nomades ». Un univers onirique, fait de tableaux et de suspensions de grande dimension, qui se prolonge dans sa partie droite en une longue table sur laquelle sont rassemblés les City Guides Louis Vuitton. Masqué par une imposante machine-outil ancienne, un poste de travail se profi le, un atelier servant à personnaliser les objets, avec sur le plateau crayons, pinceaux et fl acons d'encre de couleur. L'atelier de l'artisan d'art. Ici, malles, valises rigides, valises à roulettes, sacs de voyage aux volumes variables composent les notes d'un hymne à la mobilité et à l'errance. « L'espace se dotera également d'un grand écran vidéo qui fera voyager la clientèle à travers les oeuvres exposées à la Fondation Louis Vuitton. » (Ibid.) Un voyage parmi les oeuvres, un voyage dans l'espaceterre, un voyage aussi dans le temps comme nous le rappelle par mille détails le lieu. « 33 oeuvres, 22 artistes, 6 continents » se confondent avec le monument pour procurer une jouissance intellectuelle et esthétique. Sur ce même palier, deux autres accès sont fermés. Le premier, côté place Vendôme, ouvre sur un atelier et sur « l'Appartement ». « Traditionnellement lieu réservé à la chambre du Maître de l'hôtel particulier, l'Appartement est accessible sur rendez-vous pour
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Charles Le Brun (1619-1690), le Premier peintre de Louis XIV, est resté fameux pour ses grands décors de palais, en particulier, ceux qu’il conduisit à Versailles. Cet ouvrage, consacré à ses décorations de fêtes et de cérémonies, met en lumière une partie encore méconnue de son œuvre. Ces créations extraordinaires du Grand Siècle unissaient les arts dans de savantes mises en scène. Pendant quelques heures, les édifices ou les jardins se trouvaient métamorphosés grâce aux apparats conçus pour l’occasion, réunissant des peintures, des sculptures, des tapisseries ou de grandes structures, telles que des arcs de triomphe. Détruites à la fin des événements qu’elles accompagnaient, ces œuvres ont reçu peu d’attention jusqu’à présent. L’analyse des sources contemporaines et des images des décors permet de restituer ces ouvrages, mais également de les replacer dans leur contexte. La genèse de ces œuvres, leur conception et leur fabrication sont étudiées, redessinant les liens que Le Brun avait tissés avec les hommes d’État (le roi, Séguier, Fouquet et Colbert), avec les hommes de lettres, ainsi qu’avec ses principaux collaborateurs notamment à la Manufacture des Gobelins. L’une des particularités de Le Brun dans ce domaine fut d’ordonner lui-même des fêtes et des cérémonies, ce qui constitue peut-être un cas unique pour un peintre à cette période. Ces œuvres oubliées complètent donc le portrait d’un des plus grands artistes français du XVIIe siècle. Plus que tout autre ouvrage, les décorations ordonnées par Le Brun donnent l’image la plus juste de ses recherches et de ses goûts. Enfin, l’étude de ces célébrations et de leur réception offre une meilleure compréhension de ces créations exceptionnelles, tout en leur conférant la pérennité qu’elles méritent.

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