
Pedro E Alzuru
Resumen curricular
Pedro Alzuru
Sociólogo, Caracas, UCV, 1979
Doctorado, Paris, Sorbonne, 1984
Profesor Titular Jubilado ULA-Mérida
Cargos desempeñados
Coordinación Maestría en Literatura iberoamericana ULA-Mérida, 1992-94
Coordinación Centro de Investigaciones Estéticas ULA-Mérida, 1994-2007
Dirección Revistas Huella 1974-79, Perspectiva 1982-84, Estética 1994-2007
Coordinación Galería de arte La otra banda ULA-Mérida, 1991-94
Coordinación Doctorado en Filosofía ULA-Mérida, 2005-2007
Coordinación Doctorado en Ciencias Humanas ULA-Mérida, 2016-al presente
Cargo actual
Coordinación Doctorado en Ciencias Humanas ULA-Mérida, 2016-al presente
Miembro Consejo Directivo Doctorado en Ciencias Humanas, ULA-Mérida, 2012-actual.
Profesor Doctorado en Ciencias Humanas, ULA-Mérida, 2012-actual.
Profesor Programa de Profesionalización Docente, PPD-ULA-Mérida, 2004-actual.
Coordinación Grupo de Investigaciones Estética Ciencias Humanas GECH, CDCHT-ULA, 09-actual.
Pasantías Postdoctorales
Sorbonne, Collège International de Philosophie, Universitè Europèenne de la Recherche, 1992-3, Paris.
Università Tor Vergata, 1999-2000, Roma.
CIPOST-UCV, 2007-8, Caracas
Libros
La sensibilidad finisecular (Joyce, Woolf, Pessoa), 1993
Del ultrahombre al hombre común, 1997
Elogio del Hombre ordinario, 1999
La ilusión erótica, 2006
Ensayos en estética contemporánea, 2007
Estética y contemporaneidad, 2011
La estética y sus bordes, 2016 (inédito)
Pedro Alzuru
Sociólogo, Caracas, UCV, 1979
Doctorado, Paris, Sorbonne, 1984
Profesor Titular Jubilado ULA-Mérida
Cargos desempeñados
Coordinación Maestría en Literatura iberoamericana ULA-Mérida, 1992-94
Coordinación Centro de Investigaciones Estéticas ULA-Mérida, 1994-2007
Dirección Revistas Huella 1974-79, Perspectiva 1982-84, Estética 1994-2007
Coordinación Galería de arte La otra banda ULA-Mérida, 1991-94
Coordinación Doctorado en Filosofía ULA-Mérida, 2005-2007
Coordinación Doctorado en Ciencias Humanas ULA-Mérida, 2016-al presente
Cargo actual
Coordinación Doctorado en Ciencias Humanas ULA-Mérida, 2016-al presente
Miembro Consejo Directivo Doctorado en Ciencias Humanas, ULA-Mérida, 2012-actual.
Profesor Doctorado en Ciencias Humanas, ULA-Mérida, 2012-actual.
Profesor Programa de Profesionalización Docente, PPD-ULA-Mérida, 2004-actual.
Coordinación Grupo de Investigaciones Estética Ciencias Humanas GECH, CDCHT-ULA, 09-actual.
Pasantías Postdoctorales
Sorbonne, Collège International de Philosophie, Universitè Europèenne de la Recherche, 1992-3, Paris.
Università Tor Vergata, 1999-2000, Roma.
CIPOST-UCV, 2007-8, Caracas
Libros
La sensibilidad finisecular (Joyce, Woolf, Pessoa), 1993
Del ultrahombre al hombre común, 1997
Elogio del Hombre ordinario, 1999
La ilusión erótica, 2006
Ensayos en estética contemporánea, 2007
Estética y contemporaneidad, 2011
La estética y sus bordes, 2016 (inédito)
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Papers by Pedro E Alzuru
Nous vous présentons dans cet épisode un groupe de musiciens africains dont les performances annoncent d’autres relations transatlantiques, des dialogues musicaux riches et porteurs d’avenir.
Il existe des preuves de l’apparition du jazz au Portugal, de visites de groupes étrangers et de leurs concerts à partir des années 1920, puis trois décennies suivront, au cours desquelles rien de significatif ne se produit à cet égard. Dans les années 1950, le Hot Club du Portugal est fondé et la presse commence à couvrir le sujet.
Mais c’est à la suite de la Révolution d’avril (1974) que le pays s’ouvre, sans la censure obscurantiste de la dictature, au reste de l’Europe et à la culture occidentale, dont le jazz.
Tous les pays d’Amérique latine ont été pris dans cette dynamique expansionniste, dans le cadre du vaste processus de développement civilisationnel de l’Occident dans tous les aspects de la vie sociale. Le Chili, en ce sens, ne fait pas exception, même si chaque pays entre dans cette dynamique avec ses particularités. C’est dans ce cadre que le jazz arrive au Chili.
Une partie fondamentale de cette culture métisse et créole, qui ne peut se limiter à l’une de ses racines, est le jazz, les genres musicaux caribéens et latino-américains et, bien sûr, la fusion entre eux, le jazz latino.
C’est pourquoi le grand pianiste jamaïcain Monty Alexander, dans un entretien avec Carter Van Pelt publié le 1ᵉʳ mars 2008, évoquant les croisements culturels du jazz et des Caraïbes anglophones, appelle les musiciens qui l’ont précédé à ce carrefour, The Lords of The West Indies. [1]
Très tôt, dans les premières décennies du XXe siècle, sous l’influence des États-Unis en Amérique latine, le jazz a commencé à se répandre et les musiciens caribéens et latino-américains ont commencé à l’inclure dans leur répertoire. Ils ne trouvaient pas cela comme un genre musical totalement étrange, car de nombreux genres musicaux nationaux partageaient la même origine multiple de la rencontre des cultures américaine, africaine et européenne. C’est le cas aussi de la musique populaire d’Argentine.
Une partie de cette culture commune, partagée par des voisins qui ne peuvent plus s’ignorer, a donné naissance, a distillé le jazz latino. Si bien que jusqu’à maintenant le jazz est perçu comme une musique surtout afro-américaine, il faut reconnaitre que le jazz latino est une musique qui prend en charge sa multiple origine, américaine, africaine, européenne, c’est-à-dire, criollo.
Le cas de l’évolution du jazz latino en Uruguay, plus précisément de l’évolution de sa musique populaire, n’est pas différent. Partant des rencontres fondatrices entre musiciens d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud dans la ville de New York dans les années 1940 et dans la ville de La Havane dans la décennie suivante, sans ignorer les rencontres précédentes, bien que moins décisives, certains pionniers ont proposé la fusion entre les musiques populaires caribéennes et les rythmes sud-américains avec le jazz. Ces expériences se sont poursuivies dans les pays d’Amérique latine et dans d’autres pays du monde et aujourd’hui nous pouvons comprendre le jazz latino comme un espace où se trouvent des musiciens non seulement de tous ces pays mais aussi de différentes traditions et écoles, folkloriques, académiques, populaires et de différents genres musicaux.
Presque parallèlement, dans un processus social qui présente des similitudes et des différences avec celui-ci, la ville de New York accueillait des migrants de nombreuses régions du monde. Nous voulons souligner en particulier la migration des Antillais, singulièrement de Porto Rico et de Cuba, mais pas seulement, de toute la Caraïbe et de l’Amérique latine, qui allait transformer, entre autres, l’histoire musicale de la ville et avec elle aussi la musique de leur pays d’origine.
Des jazzistes étasuniens et européens traversaient les villes espagnoles lors de leurs tournées, on a entendu très tôt les rythmes qui étaient à l'origine du jazz ou exprimaient sa diversité, au sein desquels se trouvent des éléments de l'influence espagnole, présente dans tout le continent américain depuis des siècles. Tout cela a enthousiasmé certains musiciens espagnols qui se sont approchés de ce phénomène musical contagieux.
Le jazz dominicain fusionne avec d’autres rythmes latino-américains comme l’afro-cubain et l’afro-brésilien, mais le souci de ne pas trop s’éloigner du tempo local les a amenés à donner des « conformations » originales à leurs ensembles dans lesquels prédominent les saxophones et les flûtes, ainsi que les percussions.
Tout cela s’exprime dans la production de ces musiciens vénézuéliens que l’on peut ranger dans le label Latin Jazz. Ils sont nés ou ont passé une partie importante de leur vie dans un pays multiethnique, pendant une période démocratique libérale — fragile mais très significative en Amérique latine de 1959 à 1999, à laquelle a mis fin le chavisme. Le Venezuela était un pays ouvert aux influences multiples, comme on peut le percevoir dans chacune de ces interprétations, où les influences africaines, européennes, caribéennes, autochtones et les genres musicaux les plus divers se mélangent de la manière fluide.