Papers by Tsiresy Razafimanantsoa
Madagascar Conservation & Development, Dec 26, 2006
Qui êtes-vous, quelle est votre fonction dans ce projet et depuis quand participer-vous? Je m'app... more Qui êtes-vous, quelle est votre fonction dans ce projet et depuis quand participer-vous? Je m'appelle Eugénie RAHARISOA. Je suis Coordinatrice Nationale de NY TANINTSIKA, une ONG malagasy créée en 2002 avec l'appui de l'ONG Ecossaise Feedback Madagascar. J'ai travaillé au sein de Feedback Madagascar en tant qu'Assistante de projet de 1998 au 2002. Feedback Madagascar est intervenue dans le domaine de la soie depuis 1997. C'est à travers cette ONG que j'ai commencé à apprendre le milieu de la soie.

Ostrich, 2017
We monitored the productivity of the critically endangered Madagascar Fish Eagle Haliaeetus vocif... more We monitored the productivity of the critically endangered Madagascar Fish Eagle Haliaeetus vociferoides inside and outside of the Tsimembo-Manambolomaty Protected Area (T-M PA), western Madagascar from 2010 to 2015. We recorded 14 breeding pairs inside and 13 outside T-M PA. The T-M PA and surrounding habitat hosted respectively 10 and six breeding polyandrous pairs, composed of one adult female and two adult males. During the six-year study period, 101 eggs were laid in nests in T-M PA of which 60 hatched and 58 young fledged. We recorded 62 eggs laid in nests outside the T-M PA of which 39 hatched and 36 young fledged. Productivity was similar at both sites, inside and outside T-M PA, with 0.84 (58/69) and 0.76 (36/47) fledgling per nesting attempt and 0.69 (58/84) and 0.5 (36/72) fledglings per territorial pair, respectively. Polyandrous pairs have higher productivity compared with normal pairs. Threats to Madagascar Fish Eagles and their habitat were low due to the existence of a communitybased resource management system called the Local Management Secured System (GELOSE) inside and outside the T-M PA. This system is based on strengthening local traditional customs and rules, and involving local people in managing their natural resources sustainably along with biodiversity conservation. Productivité de l'aigle pêcheur de Madagascar dans l'Aire Protégée Tsimembo-Manambolomaty et l'habitat environnant de l'ouest de Madagascar La productivité de l'aigle pêcheur de Madagascar Haliaeetus vociferoides, espèce critiquement en danger, a fait l'objet d'un suivi à l'intérieur et à l'extérieur de l'Aire Protégée Tsimembo-Manambolomaty (AP T-M), ouest de Madagascar, de 2010 à 2015. Nous avons enregistré 14 et 13 couples reproducteurs, respectivement, à l'intérieur et à l'extérieur de l'AP T-M. L'AP T-M et l'habitat environnant hébergent respectivement 10 et 6 couples polyandres reproducteurs, composés d'une femelle et deux mâles, tous adultes. Pendant la période d'étude, 101 oeufs ont été pondus dans des nids à l'intérieur de l'AP T-M, parmi lesquels 60 sont éclos et 58 juvéniles se sont envolés. Au niveau des nids à l'extérieur de l'AP T-M, 62 oeufs sont pondus reproduisant 36 juvéniles envolés parmi les 39 éclos. La productivité est similaire dans les deux sites avec, respectivement, 0,84 (58/69) et 0,76 (36/47) oisillon par nid actif et 0,69 (58/84) et 0,5 (36/72) oisillon par territoire de nidification. Les couples polyandres sont plus productifs par rapport aux couples normaux. Les menaces sur les aigles pêcheurs de Madagascar et leur habitat sont faibles grâce à l'existence du système de gestion appelé GELOSE (Gestion Locale Sécurisée) à l'intérieur et à l'extérieur de l'AP T-M. Ce système est basé sur le renforcement des us et coutumes, et des règles traditionnelles locales ainsi que l'implication de la population locale dans la gestion durable des ressources naturelles en même temps que la conservation de la biodiversité.
animales. BP 906. Antananarivo (Madagascar). (4) Université d'Antananarivo. Faculté des Sciences.... more animales. BP 906. Antananarivo (Madagascar). (4) Université d'Antananarivo. Faculté des Sciences. Département de Biologie animale. BP 906. Antananarivo (Madagascar).
Madagascar Conservation & Development, Dec 26, 2006
Qui êtes-vous, quelle est votre fonction dans ce projet et depuis quand participer-vous? Je m'app... more Qui êtes-vous, quelle est votre fonction dans ce projet et depuis quand participer-vous? Je m'appelle Eugénie RAHARISOA. Je suis Coordinatrice Nationale de NY TANINTSIKA, une ONG malagasy créée en 2002 avec l'appui de l'ONG Ecossaise Feedback Madagascar. J'ai travaillé au sein de Feedback Madagascar en tant qu'Assistante de projet de 1998 au 2002. Feedback Madagascar est intervenue dans le domaine de la soie depuis 1997. C'est à travers cette ONG que j'ai commencé à apprendre le milieu de la soie.
Protocoles : 1) Enquêtes ouvertes auprès des villageois (31 entretiens) 2) Analyse du contenu de ... more Protocoles : 1) Enquêtes ouvertes auprès des villageois (31 entretiens) 2) Analyse du contenu de quelques produits, notamment : a) Teneur en protéines, index chimique b) Estimation de la teneur lipidique, profil en acides gras Résultats 1) Produits sauvages comestibles 2) Analyses de contenu a) Teneurs protéiques, index chimique b) Teneurs lipidiques et profils en acides gras Ø La suite? Ø Mieux replacer ces ressources dans le contexte alimentaire local Ø Tenter de les protéger elles aussi de la dégradation du milieu Résultats : B. cajani !!! mais Europtera punctillata (Saalmüller, 1884), autre ver à soie La présence de la lune semble influencer le comportement de vol (χ 2 Goodness-of-fit test). Compétition entre B. cajani et E. punctillata, mieux adapté à la fragmentation de l'habitat ? Méthode inefficace pour B. cajani ?
Les populations des Hautes Terres centrales de Madagascar vivent notamment de ressources abritées... more Les populations des Hautes Terres centrales de Madagascar vivent notamment de ressources abritées par les bois de tapia (Uapaca bojeri Baill.). Parmi celles-ci, des ressources séricigènes servent autant dans les traditions qu’au commerce à la fois local et touristique. Le landibe (Borocera cajani Vinson, Lasiocampidae) est l’espèce principale qui permet cette exploitation. Ses chrysalides sont également comestibles. Cette ressource en déclin de par les pressions qu’elle subit, et celles subies par la forêt, est loin d’être la seule abritée par les tapia. Dans ce chapitre, nous dressons une liste de produits sauvages comestibles au moyen d’enquêtes réalisées auprès des villageois, avec pour objectif de souligner l’importance d’actions rapides à entreprendre pour sauvegarder cette biodiversité cruciale dont dépendent les habitants de la régions
Inventaires de papillons nocturnes en forêt de tapia malgache, avec attention particulière aux espèces séricigènes
In Madagascar, the tapia woods (Uapaca bojeri) shelter a wide diversity of moth species, among wh... more In Madagascar, the tapia woods (Uapaca bojeri) shelter a wide diversity of moth species, among which the landibe, a silk moth of the genus Borocera. Threatened by diverse pressures – anthropogenic and environmental – its populations have drastically decreased during the last twenty years. We report on night inventories by means of light traps, performed in the tapia woods. We observed at least 68 species, notably another silk producing moth, Europtera punctillata, whose caterpillars are called landifotsy by villagers. We unveiled specific behavioural traits of species sampled during four successive night periods, between 8:00 pm and 4:00 am. sixty-eight moth species were observed, some of them are silk producing species, including landifotsy (E. punctillata)

Les bois de tapia (Uapaca bojeri) sont des formations sclérophylles endémiques de Madagascar, don... more Les bois de tapia (Uapaca bojeri) sont des formations sclérophylles endémiques de Madagascar, dont les produits jouent un rôle important dans l’économie locale. Parmi ces ressources biologiques figurent les vers à soie endémiques tels que Borocera cajani, localement appelé le landibe. La soie de B. cajani occupe une place importante dans la tradition malgache. Les formations de tapia abritent également d’autres espèces, moins connues, de Lépidoptères producteurs de soie, tels que ceux appartenant à la famille des Psychidae. Deux objectifs ont été fixés lors de cette étude : (1) évaluer l’état des populations de Psychidae en bois de tapia dans la commune d’Arivonimamo et (2) évaluer la place occupée par les Psychidae dans le quotidien des populations locales à l’aide d’enquêtes menées en milieu rural dans cette même commune. Grâce aux inventaires entomologiques menés de février à mai 2010, nous avons pu démontrer que globalement l’abondance en Psychidae n’évolue que peu durant la pér...
Wild Resources of Tapia Woods (Uapaca bojeri) in Madagascar

Les bois de tapia (Uapaca bojeri Baill., Phyllantaceae) abritent de nombreuses ressources utilisé... more Les bois de tapia (Uapaca bojeri Baill., Phyllantaceae) abritent de nombreuses ressources utilisées par les populations humaines locales. Le ver à soie Borocera cajani Vinson, 1863 ou landibe ainsi que les autres ressources de ces forêts, sont soumises à de nombreuses pressions, d’origines anthropique et naturelle. Le projet GeVaBo (Gestion et Valorisation de la soie de Borocera cajani PIC CUD) a pour objectif d’identifier toutes les pistes de protection et de régénération de cette ressource ainsi que de son milieu. Nous avons participé à ce projet (2010) selon deux approches : i) réalisation d’inventaires de papillons nocturnes afin d’évaluer les populations de B. cajani sur deux sites à gestion différenciée, ainsi que les communautés d’Hétérocères sur les deux sites ; ii) inventaire et analyses chimiques des produits sauvages comestibles abrités par les bois de tapia. 1 Entomologie fonctionnelle et évolutive ; 2 Biodiversité et Paysage ; 3 Analyse, Qualité et Risques ; 4 Chimie Bi...
Après avoir rappelé l’intérêt transcendant d’Uapaca bojeri, essence endémique malgache, pour les ... more Après avoir rappelé l’intérêt transcendant d’Uapaca bojeri, essence endémique malgache, pour les populations locales et avoir défini l’importance des apports écosystémiques des formations végétales où cette essence domine, la diversité des dénominations concernant ces dernières est mise en évidence et les causes sous-jacentes en sont analysées. Une situation analogue a été observée antérieurement pour les forêts claires de type miombo en Afrique continentale ; le concept de surface terrière a constitué pour ces dernières un apport pertinent et a autorisé une typologie valorisante des dénominations. Dès lors, l’application du concept de surface terrière aux formations végétales à dominance de tapia est examinée et son apport éventuel discuté. Un système original est proposé.
Les bois de Tapia de Madagascar: approches phytogéographique, floristique et écologique

Les ressources sauvages comestibles des bois de tapia : caractérisation alimentaire des produits ... more Les ressources sauvages comestibles des bois de tapia : caractérisation alimentaire des produits consommés Fanny Barsics, François Malaisse, Georges lognay, Bernard Wathelet, éric hauBruge, François J. Verheggen Les bois de tapia (Uapaca bojeri) des Hautes Terres centrales de Madagascar regorgent de ressources sauvages comestibles utilisées par les populations locales dans leur alimentation régulière. Afin de décrire ces apports en termes biochimiques, nous avons réalisé des analyses de contenu sur 7 ressources, soit 2 chenilles, 1 araignée et 4 champignons comestibles. Leurs taux de protéines, de lipides, ainsi que leur composition en acides aminés et acides gras ont été obtenus. Les résultats ont été exprimés dans l'absolu mais aussi en relation avec les indices alimentaires couramment utilisés pour définir les qualités protéiques et lipidiques des denrées. Ces analyses nous permettent de constater l'excellent apport protéique que représentent les Arthropodes, et mettent également en évidence leur qualité lipidique. Les résultats de ces analyses sont discutés en faisant le lien avec les recommandations de la FAO/OMS. Wild edible resources of the Malagasy tapia woods. Alimentary profiles of the products Tapia forests (Uapaca bojeri) of the Central Malagasy Highlands present abundant amounts of wild edible resources used by villagers in their regular meals. In purpose to describe their biochemical properties, we have performed content analyses on 7 edible resources: 2 caterpillars, 1 spider and 4 mushrooms. The protein and lipid rates, as well as the amino acids and fatty acids profiles were assessed. Results were expressed in absolute terms and analyzed with common alimentary indexes, to define their protein and lipid quality. Our analyses notably outline the excellent protein content of the Arthropods and their lipid quality. These results are discussed by comparison with the FAO/WHO recommendations. 15.1. IntroductIon Dans le chapitre 14, nous avons énoncé une série de produits sauvages comestibles utilisés par les habitants des bois de tapia (Uapaca bojeri Baill., Euphorbiaceae, Phyllandraceae) et connus pour être consommés ailleurs à Madagascar (Decary, 1937 ; DeFoliart, 2002). Au même titre que le landibe pour son caractère séricigène, ces ressources, qu'il s'agisse des nombreux insectes, des plantes ou des champignons, font partie intégrante des apports nutritifs quotidiens de la forêt. La consommation de ressources sauvages comestibles, en particulier l'entomophagie, sont des sujets dont l'intérêt gagne du terrain mondialement. La consommation d'insectes pourrait permettre la réduction du braconnage et de l'utilisation de pesticides (cas des invasions d'Orthoptères), augmenter l'efficience économique régionale ainsi que créer une biodiversité additionnelle (DeFoliart, 1997). Les connaissances relatives à la composition chimique d'insectes comestibles s'accumulent. De nombreux états des lieux ont été publiés,

Entomologie Faunistique Faunistic Entomology, Jul 24, 2013
Borocera cajani Vinson 1863 (Lasiocampidae) ou « Landibe » est l'un des papillons séricigènes sau... more Borocera cajani Vinson 1863 (Lasiocampidae) ou « Landibe » est l'un des papillons séricigènes sauvages dont la soie est la plus utilisée dans le domaine textile de Madagascar. Cette espèce endémique s'observe sur toute l'île, mais colonise particulièrement la forêt de «Tapia» des hautes terres centrales. L'espèce présente une importance économique, culinaire et culturelle dans la Grande Ile. Elle est polyphage et fréquente plusieurs plantes hôtes. Dans la présente étude, l'activité journalière des chenilles de B. cajani a été étudiée dans leur milieu naturel sur deux plantes hôtes natives de la forêt de «Tapia» : Uapaca bojeri Baillon 1874 (Phyllanthaceae) et Aphloia theiformis Bennett 1840 (Flacourtiaceae). Une observation continue pendant 24 heures a été réalisée sur 54 individus du dernier stade larvaire. Les périodes d'activité des chenilles de B. cajani sont variables, et dépendent de la plante hôte. Les larves se nourrissant sur U. bojeri ont consacré 6,9% de leur temps à se nourrir, contre 3,3% de leur temps pour les chenilles observées sur A. theiformis. Seuls 1,0% (15 minutes) et 0,7% (10 minutes) de la durée d'observation a été consacrée au déplacement, chez les chenilles observées sur U. bojeri et A. theiformis, respectivement. Les chenilles présentes sur A. theiformis ont pris en moyenne 3,1 ± 0,2 repas, d'une durée moyenne de 15,4 ± 1,3 min. Les chenilles se nourrissant sur U. bojeri se sont alimentées 1,9 ± 0,1 fois, et la durée moyenne d'un repas est de 54,8 ± 5,2 min. Mots clés : Borocera cajani, activité journalière, plantes hôtes, alimentation, Uapaca bojeri, Aphloia theiformis Borocera cajani Vinson 1863 (Lasiocampidae) or "Landibe" is a wild silk-moth, which silk is the most widely used in the textile industry in Madagascar. This endemic species is found throughout the island, but colonizes especially the "Tapia" forest in the central highlands. The species has an important economic, culinary and cultural role in the Island. It is polyphagous and frequents several host plants. The daily activity of the larvae of B. cajani has been studied in their natural habitat on two native host plants of the "Tapia" forest: Uapaca bojeri Baillon 1874 (Phyllanthaceae) and Aphloia theiformis Bennett 1840 (Flacourtiaceae). Continuous observations during 24 hours on 54 individuals of the last instar of B. cajani have been conducted. Daily period of activity were found to vary according to the host plant species. Larvae feeding on U. bojeri allocate 6.9% of their time to feed, while the larvae feeding on A. theiformis spend 3.3% of their time. Only 1.0% (15 minutes) and 0.7% (10 minutes) of the observed period was allocated to movement, in the larvae feeding on U. bojeri and A. theiformis, respectively. Larvae Entomol. Faun.-Faun. Entomol. 2013 66, 109-116 T.M. Razafimanantsoa et al. 110 observed on A. theiformis took an average of 3.1 ± 0.2 meals a day, which lasted 15.4 ± 1.3 min. Larvae observed on U. bojeri took an average of 1.9 ± 0.1 meals a day, which lasted 54.8 ± 5.2 min.
Biotechnologie Agronomie Societe Et Environnement Biotechnology Agronomy Society and Environment Base, 2012
animale, Écologie et Conservation. BP 906. Antananarivo (Madagascar). (2) Université de Antananar... more animale, Écologie et Conservation. BP 906. Antananarivo (Madagascar). (2) Université de Antananarivo. École supérieure des Sciences agronomiques. Département des Eaux et Forêts. BP 175. Antananarivo 101 (Madagascar).

Les vers à soie endémiques de Madagascar: synthèse bibliographique de la biologie, des utilisations et des perspectives associées à Borocera cajani (Vinson, 1863)(Lepidoptera: Lasiocampidae)
Borocera cajani ou "Landibe" (nom vernaculaire) est l'un des papillons sericigenes ... more Borocera cajani ou "Landibe" (nom vernaculaire) est l'un des papillons sericigenes sauvages dont la soie est la plus utilisee dans le domaine textile de Madagascar. Cette espece endemique s'observe dans toute l'ile, mais colonise particulierement la foret de Uapaca bojeri ou foret de "Tapia" des hautes terres centrales. La foret fournit les aliments a B. cajani tels que les feuilles de U. bojeri. L'espece secrete la soie quand elle entre en nymphose et construit son cocon. Borocera cajani et son habitat naturel sont menaces par les destructions de l'Homme telles que les feux de brousse, la collecte de bois de chauffage, la production de charbon de bois et la surexploitation de leurs cocons. La production de soie sauvage est en constante diminution, alors que la filiere soie implique beaucoup de gens dans l'ile comme les collecteurs des cocons, les fileurs, les teinturiers, les tisseurs et les artistes qui transforment la soie en habits, en accessoires et objets. L'etude de sa biologie et la revitalisation de la filiere a soie est une maniere de conserver cette ressource naturelle et son habitat forestier.
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