Papers by Sylvain Roy
Cahiers d’ethnomusicologie. Anciennement Cahiers de musiques traditionnelles, Dec 10, 2018
Cahiers de musiques traditionnelles 31 | 2018 Enfants musiciens Sylvain ROY : Le rubâb afghani, é... more Cahiers de musiques traditionnelles 31 | 2018 Enfants musiciens Sylvain ROY : Le rubâb afghani, étude historique, musicologique et organologique d'un luth d'Asie Centrale Thèse de doctorat en ethnomusicologie, soutenue le 12 décembre 2017 à
Sur la piste du rubāb, la peinture murale de Hulbuk (Tadjikistan, XIe siècle) : nouvelles approches ethnomusicologiques et iconographiques
Arts asiatiques
本 文 將 介 紹 一 幅 1983 年 發 現 於 忽 兒 卜 宮 殿 ( 塔 吉 克 斯 坦 ) 的 壁 畫 ( 十 一 世 紀 ), 非 俄 語 讀 者 對 其 仍 知 之 甚 少 。 留... more 本 文 將 介 紹 一 幅 1983 年 發 現 於 忽 兒 卜 宮 殿 ( 塔 吉 克 斯 坦 ) 的 壁 畫 ( 十 一 世 紀 ), 非 俄 語 讀 者 對 其 仍 知 之 甚 少 。 留 存 至 今 的 這 一 時 期 的 具 象 畫 數 量 極 少 , 而 此 幅 畫 作 描 繪 的 場 景 在 許 多 意 義 上 十 分 特 殊 。 畫 中 的 兩 位 女 性 樂 師 正 在 演 奏 chang( 角 型 豎 琴 ) 和 rubāb( 热 瓦 甫 , 一 種 撥 弦 樂 器 ) 。 這 是 目 前 所 知 的 最 早 表 現 琴 弓 不 對 稱 的 熱 瓦 甫 的 畫 作 。 本 文 將 介 紹 該 壁 畫 的 背 景 , 並 根 據 樂 器 學 和 民 族 學 的 資 料 , 仔 細 描 述 其 中 的 兩 種 樂 器 : 它 們 的 音 色 及 演 奏 技 巧 。 此 外 , 本 文 還 將 介 紹 一 段 尚 未 公 開 的 波 斯 文 題 字 , 並 根 據 關 於 女 性 樂 奴 ( ḳiyān) 的 文 字 記 載 , 對 此 畫 表 現 的 場 景 提 出 一 種 新 的 闡 釋 。 雇 用 樂 伎 的 做 法 常 見 於 阿 拔 斯 王 朝 的 伊 拉 克 及 唐 宋 時 期 的 中 國 。 這 使 人 好 奇 於 畫 中 兩 位 樂 師 的 地 位 及 民 族 出 身 , 它 暗 示 了 前 伊 斯 蘭 時 期 的 習 俗 在 中 古 時 期 王 公 貴 族 的 宮 殿 中 仍 有 所 保 留 。 如 上 所 有 證 據 為 樂 器 史 以 及 中 古 中 亞 文 化 史 帶 來 了 新 的 洞 見 。

This article introduces a mural painting (11th ad) discovered in the Hulbuk palace (Tajikistan). ... more This article introduces a mural painting (11th ad) discovered in the Hulbuk palace (Tajikistan). The painted scene is unique for a number of reasons. Two female musicians are represented, one plays on a chang (angular harp), the second on a rubāb (lute with a neck), using the first known representation of an asymmetrical bow. Organological and ethnological data allow us to present the context and describe in detail the painting and the two instruments (timbres, how to hold them, playing techniques). We also publish a Persian graffiti and propose an interpretation of the scene, supported by textual evidence, regarding female slave singers or ḳiyān, frequent in Abbasid Iraq and Tang and Song China. It questions the status and the musicians’ ethnic origin, suggesting that pre-Islamic habits were preserved in the princely courts of mediaeval Central Asia. Taken together, these data give new insight into the history of musical instruments and Mediaeval Central Asian culture. Keywords: mural painting; ethnomusicology; org
What could have been the "voice of the Uzbek maqom" before Western influence? By making an invent... more What could have been the "voice of the Uzbek maqom" before Western influence? By making an inventory of the musical situation in the country, we can note several elements that underline the musical influence of the West in Uzbekistan.

Le qoshnay, un instrument au timbre extraordinaire et à la tessiture hors norme Figure : Qoshnay ... more Le qoshnay, un instrument au timbre extraordinaire et à la tessiture hors norme Figure : Qoshnay ©Sylvain Roy Le qoshnay est un petit instrument monoxyle d'une vingtaine de centimètre fabriquée dans un roseau identique à l'Arduno Donax. L'instrument est dit monoxyle du fait que les anches sont directement taillées dans l'une des extrémités des deux tuyaux. Comme il s'agit d'anches simples, il rentre dans la famille des clarinettes. Le facteur de qoshnay veille à ce que les deux anches soient parfaitement identiques, elles doivent produire la même note et avoir la même "réponse" ou aptitude mécanique. Les deux tuyaux sont percés de sept trous de jeu placés de manière à produire une échelle diatonique majeure voire chromatique (nous développerons ce point plus bas), dans une tonalité de Ré, mais parfois de Do ou Mi en fonction des besoins. Les trous de jeu doivent être placés au même endroit sur les deux tuyaux. Cette symétrie "parfaite" est indispensable pour obtenir le timbre caractéristique du qoshnay. C'est d'ailleurs de cette exigence que vient le sens du terme ouzbek qosh, qui en français serait traduit par paire. Le terme nay renvoie au nom générique de la famille des instruments à vent (le nay est une flûte traversière, le surnay un hautbois et le carnay une trompe en métal). La forme des trous de jeu est importante, tout comme sur le launeddas de Sardaigne, une autre clarinette en roseau, ils sont carrés. Le facteur Bahodir Bobodjanov de Samarkand a fait l'expérience de placer des trous de jeu arrondis, cela changeait le timbre. Comme sur les anches simples des bourdons de cornemuses, une ligature placée à la base de l'anche permet d'en régler l'ouverture et la hauteur (en terme de fréquence). Cette ligature est composée d'une fine cordelette constituée de plusieurs fils de coton. Au centre de cette cordelette est placé un petit "pompon", il ne s'agit pas d'un élément de décoration, il a pour fonction de maintenir un espace entre les deux tuyaux (afin d'éviter des interférences entre les anches) et d'assurer une étanchéité entre les deux tuyaux et la bouche. Figure : Shavkat Matyakubov jouant du qoshnay. ©Sylvain Roy Le doigté du qoshnay est similaire aux autres clarinettes, plus on bouche de trous, plus les notes sont graves et inversement. Mais la similitude s'arrête là, le qoshnay a deux particularités que nulle autre clarinette ne possède : une tessiture de deux octaves et un timbre extraordinaire. Bien que percé de sept trous de jeu, le qoshnay produit une gamme chromatique sur deux octaves. Les notes de la première octave sont obtenues à partir des sept trous de jeu, les altérations sont obtenues par une pression accrue des lèvres sur les anches. Les notes de la deuxième octave sont produites uniquement par ce jeu de pression avec en plus un infime mouvement de recul des lèvres sur les anches, de manière à en réduire la longueur vibrante ce qui permet d'augmenter la hauteur (en terme de fréquence). Précisons ici que cet instrument ne se joue pas en souffle continue, les joues du musicien sont creuses. Le doigté de la deuxième octave est simple, seul l'indexe qui bouche le trou le plus proche de l'anche est levé. Les autres doigts gardent leur position pour assurer le maintien de l'instrument. Il est fréquent de voir les musiciens constituer une sorte de "chambre" au dessus des deux derniers trous de jeu, constituée par le pouce, l'indexe, le majeur et le bord des lèvres. Elle permet de modifier le timbre des notes de la deuxième octave et donne au qoshnay une ressemblance avec la voix humaine. Les nuances de timbre que produit le qoshany sont étonnantes : proche du jeu de la flûte lorsque joué pianissimo à la première octave et proche de la voix humaine à la deuxième octave, l'instrument est parfois comparé aux pleurs d'une femme. On retrouve partiellement ces nuances de timbre dans le sipsi turc ou le sibizga, ou dilli tuyduk de Transoxiane.
Teaching Documents by Sylvain Roy
Étude universitaire sur l'origine des cornemuses irlandaises : piob mor et uilleann pipes. Mémoir... more Étude universitaire sur l'origine des cornemuses irlandaises : piob mor et uilleann pipes. Mémoire soutenue en octobre 2000 à l'université de Nice Sophia Antipolis
Books by Sylvain Roy
14 pour avoir servi de lithophones 6 . Des mesures pratiquées dans les grottes ornées ont apporté... more 14 pour avoir servi de lithophones 6 . Des mesures pratiquées dans les grottes ornées ont apporté des connaissances inhabituelles sur la topologie acoustique de ces lieux. Ainsi, la grotte du Portel en Ariège, fait apparaître des phénomènes de résonances en certains endroits de la galerie qui correspondent étrangement aux emplacements choisis pour des expressions graphiques diverses 7 . De telles associations ne semblent pas fortuites et nous amènent à considérer ces lieux comme les premiers instruments sonores de l'humanité.
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