Qu’en est-il de l’Iran ? Menace ou victime ? Celui-ci, sans précédent d’agression, ne cesse d’inq... more Qu’en est-il de l’Iran ? Menace ou victime ? Celui-ci, sans précédent d’agression, ne cesse d’inquiéter la communauté internationale par son programme nucléaire tout en affirmant qu’il est menacé par ses voisins et victime de propagande. Pourquoi une industrie nucléaire pour un pays possédant autant de ressources en pétrole et de gaz ? La question se posait déjà au début des années 70, elle se pose encore aujourd’hui. Le Shah était un gaulliste, Khomeiny un ayatollah gaulliste, et c’est non pas l’ayatollah mais la posture gaulliste qui dérange le plus. Un ayatollah blairiste ne fera-t-il pas l’affaire de Washington ?
Dès la fin de la guerre froide, le Pentagone appelait à examiner comment les forces militaires am... more Dès la fin de la guerre froide, le Pentagone appelait à examiner comment les forces militaires américaines devraient changer en réponse à l'environnement émergeant sans l'URSS. Selon l'idée répandue, un nouveau paradigme stratégique s'impose. Mais le diagnostic du paysage stratégique était loin d'être partagé, et le débat faisait rage. Lorsqu'il s'agit en effet de penser l'avenir de la guerre, trois questions s'imposent : ce qui sera disputé, qui fera les combats, et avec quoi les combats vont être menés. Cela sousentend quelles sont les menaces à court et long terme auxquelles les États-Unis sont confrontés ? Quelles sont les mesures ou les capacités nécessaires pour dissuader ou répondre à ces menaces ? Quelle est la structure de force nécessaire ? Quelles sont les ressources nécessaires pour établir et maintenir cette structure de force ? Le 11 Septembre est un cas d'école à cet égard. En même temps que ces attentats ont poussé en avant les acteurs non-étatiques comme la source des futures menaces, ils ont révélé avec force que la surprise est une caractéristique durable d'un environnement international anarchique -et donc les acteurs étatiques ne peuvent pas être ignorés non plus 1 . Dans un sens, vu la supériorité militaire conventionnelle des États-Unis, la question qui se pose vraiment est de savoir si le
The United States smartly celebrated the end of the Cold War as the ‘end of history’ and as geogr... more The United States smartly celebrated the end of the Cold War as the ‘end of history’ and as geography. In such a way that no theory stands outside practice, no strategy stands outside geography. Globalization, in other words, has not detached the interactions of states from geography. From the point of view of the United States, the Globalization is redefining the international order to preserve its dominion. In this hegemonic scheme, some regions are more critical than others. The U.S. conception of national security, focusing on the strategic centrality of Eurasia, is based on the requirements of both geopolitics and geo-economics. The strategic need to prevent any rival to dominate the main economic centers of power was combined with the political priority to transmit the American model. The U.S. Grand Strategy comes down to the centrality of the American hegemony in world order, resorting to the principle of integrationist opening of the rest of the world, maintaining of U.S. military superiority, expanding of U.S. international commitment and revitalising of U.S. global leadership. Today, if there is a region where the U.S. plan may suffer, it is Pacific Asia.
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Papers by Hamel Tewfik