Notes de conclusion
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Abstract
entre le II e siècle av. J.-C. et le I er siècle ap. J.-C. ACTES DU COLLOQUE ORGANISÉ PAR L'ÉCOLE FRANÇAISE D'ATHÈNES ET LE CNRS ATHÈNES 14-17 MAI 1995 ÉDITÉS PAR JEAN-YVES MARC ET JEAN-CHARLES MORETTI AVEC LE CONCOURS DE DIDIER VIVIERS
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2008
À la lecture des différentes contributions, la gestion de crises apparaît comme une mosaïque où se côtoient de multiples acteurs, animés parfois de motivations sensiblement différentes et déployant des activités très diverses. S'il est possible de percevoir un motif en prenant un peu de distance, l'impression qui se dégage d'une vision plus rapprochée est au contraire celle d'une juxtaposition obéissant à des règles et principes qu'il n'est pas évident d'appréhender. Dans leur grande majorité, les contributions du présent ouvrage ont mis en évidence des problèmes de coordination et de cohérence qui se manifestent au niveau tant horizontal (entre les institutions de l'UE et les différents départements concernés au sein des états) que vertical (avec les états membres et les autres acteurs). Cette multiplicité d'acteurs et d'instruments ainsi que l'absence d'une vision globale et consensuelle sont certainement à l'origine des difficultés rencontrées sur le terrain. Aussi, l'enjeu principal de la gestion collective des crises est-il sans conteste celui de la coordination entre les acteurs, qu'elle s'exprime au sein de l'UE, entre ses états membres ou avec d'autres acteurs, au niveau tant macro (avec l'ONU par exemple) que micro (avec les ONG). Cette coordination, qui fait l'objet de tant de déclarations de bonnes intentions dans les capitales, est loin d'être effective, comme le montrent les trois contributions « géographiques » de la deuxième partie. Les trois contributions suivantes de cette partie présentent notamment les solutions proposées à cet égard par l'OCDE mais soulignent aussi que les faiblesses rencontrées en matière de coordination peuvent souvent s'expliquer par un manque de volonté des acteurs étatiques en présence et par le fait qu'ils sont guidés par des motivations qui leur sont propres. La fragmentation des acteurs multilatéraux s'ajoute encore aux difficultés intrinsèques posées par la coordination des acteurs, quand bien même ceux-ci peuvent parfois s'appuyer les uns sur les autres (voy. les collaborations UE/OTAN et UE/ONU).
Images re-vues, 2012
Revue Française de Civilisation Britannique, 2016
Comment imaginer qu'il y ait un sens à conclure ce numéro sur la crise ? Comment, alors que le terme revient sans cesse et que la notion prend de nombreux sens, imaginer y apporter une réponse finale ? Pourtant, à bien des égards, ce numéro consacré à la crise au Royaume-Uni apporte des réponses nouvelles à la situation outre-Manche des années 1960 à nos jours et force à modifier notre point de vue sur les conséquences de l'après 2008. En effet, ce que les articles publiés dans cette revue tendent tous à montrer est bien que la notion de crise est féconde et qu'elle peut se percevoir comme un élément bien plus positif qu'on ne pourrait le penser au premier abord. En d'autres termes, il n'y a pas de théories adéquates pour décrire ce qu'est une crise : elle est généralement un signal, voire une force qui secoue pour aller de l'avant, mais elle s'inscrit dans une histoire qu'il faut disséquer pour la comprendre-dans le cas présent, celle du Royaume-Uni dans les cinquante dernières années ou bien davantage encore.
Les actes de colloques du musée du quai Branly, 2016
Nous voilà désormais rendus au terme probablement très provisoire concernant les débats et les discussions des travaux de Nathan WACHTEL lors de cette rencontre. Il nous reste une trentaine de minutes pour engager le débat avec les participants de la dernière séance et, le cas échéant, faire valoir des remarques générales sur telle ou telle session. Je souhaiterais inviter Nathan WACHTEL à initier cet échange s'il le souhaite. Comme je l'expliquais à Romain, mon intervention est totalement improvisée. Je n'ai rien préparé et vous aurez des considérations un peu décousues en fonction des échanges et des exposés entendus. Je remercie les intervenants de cet après-midi comme je l'ai effectué pour ceux de ce matin et de la veille. Cela a été passionnant dans des styles différents et complémentaires, ce qui est profitable. Je ne sais pas par quoi commencer, mais je souhaiterais revenir sur les propositions et les critiques comme Lucette nous l'avait annoncé. Les sujets sont propres à des controverses notamment l'histoire totale et la global history. Je souhaiterais commencer par des rappels très élémentaires qui pour beaucoup d'entre vous seront très banals. Puisque j'ai été cité pour avoir utilisé ces termes, à l'époque, surtout dans les années 1960, 1970 et 1980, il s'agissait de termes de l'histoire des annales avec le sous-titre « Économies, sociétés et civilisations ». Il s'agissait de l'histoire totale avec une conception marxisante. À l'époque, nous employions le terme (qui n'est plus à la mode) de différents niveaux ou d'autres terminologies (les infrastructures, les hyperstructures, etc.). Pour ma part, je suivais les pas de mes aînés, à savoir BRAUDEL, Le ROY LADURIE. Je me trouvais donc dans le prolongement de ce que faisaient mes aînés et il s'agissait de mettre en relation les différents niveaux (économies, sociétés, civilisations, infrastructures économiques, etc.). Il n'était pas question de se démarquer de l'histoire économique sommaire par trop marxiste. Nous acceptions le terme de « marxisant » avec, par exemple, LABROUSSE, mais en insistant sur le fait que l'infrastructure n'était pas déterminante de manière Les actes de colloques du musée du quai Branly Jacques Chirac, 7 | 2016
Gallia, 2009
Annales. Histoire, Sciences Sociales
Depuis une trentaine d'années, l'historiographie allemande des Lumières (Aufklärungshistorie) a fait l'objet d'une large redécouverte, qui a mis un terme à l'occultation dont elle avait fait l'objet, à des fins auto-légitimantes, par les refondateurs des études historiques au XIX e siècle. De ce renouveau historiographique, ayant mis en évidence le rôle décisif alors joué par les entreprises de théorisation de l'histoire-à la fois comme processus et comme discipline-, on retrace ici le contexte et les enjeux, pour aborder ensuite la palette de thèmes épistémologiques respectivement déployée entre 1750 et 1820, puis à l'époque de l'« historisme ». À l'intérieur de ce dernier, on marque la différence théorique radicale existant entre le dispositif rankeen, dit historisme classique, et la césure majeure que constitue l'Historik (1857) de Droysen. En distinguant nettement l'acception usuelle de l'« historisme » comme constellation théorique spécifique (empirisme proclamé, objectivisme gnoséologique et idéalisme théologisant) de la question de la « crise de l'historisme » à l'époque moderne, au sens de Ernst Troeltsch, on plaide, pour finir, pour une histoire de l'histoire intégrée ayant pour horizon théorique une histoire socio-culturelle croisée de la sensibilité moderne au relativisme historique. L'histoire de l'histoire a ainsi pour vocation de dépasser la seule histoire des sciences et de se transformer à terme en une anthropologie historique de l'historicité. Theory and methodology of history in Germany from Chladenius to Droysen (1750-1860) Within the last thirty years, German Enlightenment historiography (Aufklärungshistorie) has been largely rediscovered, so that the occultation came to an end, which had been created for purposes of self-justification by the re-founders of historical studies in the 19th century. We give here a report on the context and the main points of this historiographical revival, which emphasized the importance of theorization of history-as a process as well as a discipline-at that time, and then we turn to the major epistemological themes having been developed between 1750 and 1820 and then later at the time of « historism ». As far as historism is concerned, we stress the necessity of a clear theoretical distinction between rankean epistemological configuration, known as « classical historism », and the crucial turn we consider to be the Historik (1857) of Droysen. Further distinguishing the current definition of « historism » as a specific theoretical constellation (declared empirism, theoretical objectivism, and theologized idealism) from Ernst Troeltsch's question of « crisis of historism » in Modern time, we finally argue for an integrated type of history of historiography, having as horizon a crossed
Etudes Theologiques Et Religieuses, 2009
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Vingtième siècle, revue d'histoire, 2010
Revue française de pédagogie, 1992
A quoi pensent les chercheurs quand ils pensent aux enseignants? Les cadres conceptuels de la recherche sur la connaissance pratique des enseignants

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