La théorie atomique vue par les Anciens
1954
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Abstract
Dans tous les traites de physique, on trouve cites, a propos de la theorie atomique, les noms de plusieurs philosophes de l'Antiquite, comme des precurseurs des idees actuellement admises et definitivement etablies; je voudrais aujourd 'hui vous entretenir pendant quelques instants des theories de ces penseurs qui sous l'acception generale de philosophes, s'interessaient en realite, aussi bien a toutes les sciences qu 'aux disciplines litteraires. Des les premiers philosophes se posa la question de la substance-mere* l'hypothese la plus immediate fut evidemment de rechercher dans l'eau l'origine de toutes choses. Le premier philosophe qui semble avoir eprouve quelque intuition de la structure discontinue de la matiere, au sens ou nous l'entendons maintenant est Empedocle (484 a 424 avant Jesus-Christ selon certains auteurs), a la fois ingenieur, hygieniste, philosophe, thaumaturge et poete. Empedocle etait d'Agrigente ville situee sur la cote ...
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Actes à venir
Intervention réalisée dans le cadre du colloque international "Lovecraft et les sciences, regards croisés littéraire, artistiques et scientifiques" tenu à l'Université de Poitiers par les laboratoires FoReLLis (Univ. Poitiers) et PALEVOPRIM (CNRS) des 4 au 7 décembre 2024. De quelle façon les figures littéraires désignées sous la terminologie de « Grands Anciens » dans les fictions de l'écrivain américain H.P. Lovecraft peuvent-elles être saisies, à double titre, comme des métaphores fonctionnelles de l’horizon nouménal de la science ? Je me suis attachée à montrer que les Grands Anciens sont, d'une part à l’échelle du personnage qui fait l’expérience de leur contact, ce « quelque chose » à l’origine de la phénoménalité qui apparaît mais qui reste inaccessible et qui, pourtant, impose logiquement la raison de son existence. D’autre part et à une échelle plus élargie, les Grands Anciens sont susceptibles de constituer une modélisation fictionnelle du principe de maintien de l’élan de la connaissance scientifique : ils sont cette singularité qui, lorsqu’elle apparaît, remet en cause l’état de compréhension du connu atteint jusque-là par la progression de la science ; singularité qui garantit l’élan de cette progression au fur et à mesure qu’elle recule paradigmatiquement devant elle.
Brepols Publishers
Dans l'Antiquité grecque et latine, les plus grands défenseurs de l'existence du vide étaient sans conteste les atomistes Leucippe, Démocrite, Épicure et Lucrèce, lesquels faisaient de l'espace vide la condition sine qua non du mouvement des corps. Dans sa Lettre à Hérodote, Épicure écrivait, par exemple, que « si n'était pas ce que nous appelons vide, espace ou nature intangible, les corps n'auraient pas où être ni à travers quoi se mouvoir, comme nous voyons qu'ils se meuvent » 1 . Puisque les atomes n'occupent pas l'ensemble de cet espace infini, ils peuvent se mouvoir grâce aux interstices laissés vacants entre eux. Ainsi s'opère implicitement chez Épicure une distinction entre deux acceptions du vide : l'espace vide conçu comme lieuréceptacle des corps (vide 1), indépendant de ces derniers, même lorsque l'espace est occupé par de la matière ; et les espaces vides qui correspondent aux portions inoccupées entre les atomes et les corps, espaces qui permettent le mouvement (vide 2). Si les atomistes de l'Antiquité ne thématisaient pas véritablement cette distinction, le vide 2 ne pouvant, selon eux, exister sans le vide 1, il en va autrement chez certains atomistes de la fin du Moyen Âge.
Phares, 2019
Plotin, dans son Traité 12, s'attaque au point de vue matérialiste des épicuriens en affirmant que tout élément du monde matériel est sécable à l'infini. La majorité des commentateurs ont voulu voir dans ce passage une utilisation par Plotin de la physique aristotélicienne, mais nous croyons qu'il est nécessaire de mener plus loin cette enquête en confrontant la notion d'infini chez Plotin et ses adversaires épicuriens. Notre article propose de comparer la notion d'infini chez les épicuriens et chez Aristote, pour montrer que la critique de Plotin n'est pas totalement aristotélicienne, mais qu'elle réutilise plutôt les idées péripatéticiennes sans pour autant que Plotin n'y adhère totalement.
Le problème du continu est de ceux qui cristallisent un certain nombre d'oppositions sur des questions fondamentales de philosophie naturelle. Cette notion se constitue aux frontières de la physique et des mathématiques et vise à rendre compte de la structure de l'espace et du temps ainsi qu'à expliquer la nature du mouvement, et plus généralement du changement. Dans cette perspective, Aristote avait rejeté vigoureusement toute composition atomiste des grandeurs pour lui opposer l'idée d'une divisibilité à l'infini de tout continu et la nécessité d'un contact (c'est-à-dire, le fait d'être ensemble) entre les différentes parties du continu. Le Stagirite écartait ainsi outre la possibilité d'un atomisme physique, celle d'un atomisme mathématique. C'est cette vision du continu qui, dans une large mesure, s'est imposée au Moyen Âge. On note cependant au XIV e siècle, tant à Paris qu'à Oxford, un regain d'intérêt pour les positions indivisibilistes, motivé sans doute par une insatisfaction face aux arguments aristotéliciens 1 . Dans une large mesure, cet atomisme se contente de répondre aux arguments anti-indivisibilistes avancés par Aristote et ses successeurs. Cependant, si cet anti-aristotélisme est constitutif de l'approche atomiste du continu, il est aussi révélateur d'une certaine approche des méthodes et du statut des sciences. Ce que l'on souhaiterait c'est, à partir des analyses atomistes du continu, dégager une certaine conception de la pratique scientifique au milieu du XIV e siècle, afin de poser quelques jalons pour la définition d'un « style atomiste ».
2016
Association mathématique du Québec L'Association Mathématique du Québec regroupe des personnes, des sociétés, écoles, commissions scolaires, collèges, universités, instituts de recherche, sociétés industrielles, ou commerciales qui s'intéressent à l'enseignement, à la recherche, au développement, à la diffusion ou la vulgarisation des mathématiques. Elle vise à aider les éducateurs, du primaire à l'Université, dans leur travail en mettant à leur disposition divers services et ressources. Elle favorise les échanges entre les différents ordres d'enseignement des mathématiques et collabore aux initiatives du Ministère de l'éducation qui s'inscrivent dans ce sens. Elle favorise une mise à jour continue de l'enseignement des mathématiques, et pour ce faire elle collabore avec les institutions d'enseignement, les éditeurs et divers mathématiciens qui oeuvrent en dehors des milieux académiques. Elle suscite par ses activités et ses publications un intérêt plus grand pour les mathématiques. www.mat.ulaval.ca/amq/ L'Association Mathématique du Québec publie le Bulletin AMQ 4 fois par année, soit les 15 mars, 15 mai, 15 octobre et 15 décembre. Les numéros des années antérieures sont déposés sur le site de l'AMQ un an après leur parution en version sur papier. Tous les membres de l'Association Mathématique du Québec reçoivent une version sur papier du Bulletin AMQ. Pour devenir membre, remplir et envoyer à l'adresse indiquée le formulaire d'adhésion disponible sur le site. En consultant sur le site la Politique de rédaction du Bulletin AMQ, on trouve la structure de contenu du bulletin ainsi que les thèmes abordés par celui-ci. On y trouve aussi la manière dont sont gérés les droits de reproduction, d'adaptation et de traduction des textes publiés dans le bulletin. Les auteurs potentiels y trouveront aussi l'adresse à laquelle envoyer leurs propositions de textes ainsi que la description du processus d'arbitrage. Ils devraient de plus consulter les Normes de présentation en vigueur au bulletin. Enfin, c'est dans la section Gabarits que les auteurs potentiels trouveront deux gabarits TeX, l'un pour débutants (GabaritAMQ101) et l'autre pour les initiés (GabaritAMQpro). Ils trouveront des consignes d'ordre typographique dans les Normes de présentation. Merci de faire connaître l'Association Mathématique du Québec et sa revue autour de vous et d'y proposer ou susciter des articles (indications pour les soumissions sur le site de l'association)
Enseignement philosophique, 53° année, numéro 4 mars-avril 2003, pp. 14-21.
Le Débat, 1999
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2003
Silvia, the leading actrice of the Luigi Riccoboni company who created Marivaux' s great roles, was baptised Jeanne Rose Guyonne Benozzi in Toulouse. As this article reveals, the parish baptismal records indicate that she was born on 27th June 1701 and that the baptism was attended by the leading Toulouse aristocrats ; her godfather was Jean Mathias de Riquet, President of the Toulouse Parlement and her godmother was the wife of another member of the Parlement. This leads to questions concerning the presence of Italian actors in Toulouse at the time.
Etudes sur les "anciens" dans le Nouveau Testament.

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