Transformer l'existant par l'ambiance
2006, HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe)
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Ambiances, 2018
Si la dimension expérimentale peut être impliquée dans un grand nombre de processus de recherche, il convient d'en examiner la pertinence au regard de l'architecture et de la compréhension des ambiances.
2016
This article draws up a sensible overview of contexts, issues, questions and developments relating to ambiance. This framework is exploratory, pragmatic and prospective. It aims to highlight what ambiance is likely to reveal, to perform and to foreshadow about the contemporary world. I hypothesise that the notion of ambiance functions as an analyser and an operator of the transformations of the current urban world.
La croyance et l’enquête, 2004
Comment la philosophie de l'expérience de John Dewey peut-elle nous aider à développer une théorie des ambiances situées ? Une telle question indique d'emblée la perspective adoptée dans ce texte. Plutôt que de séjourner au sein de l'oeuvre de Dewey, d'en proposer une improbable exégèse ou d'en tirer des conséquences générales d'ordre épistémologique ou méthodologique, il s'agira de tester sa portée heuristique en la connectant à un champ de connaissance en pleine évolution. L'oeuvre de Dewey ne sera pas abordée de front mais de biais, selon une posture qui n'a d'autre objectif que de la mettre en mouvement et la faire travailler au sein d'une nouvelle thématique issue de la recherche architecturale et urbaine. Si la philosophie de Dewey reste plus que jamais d'actualité, c'est sans doute parce qu'elle continue d'ouvrir et de tracer de nouvelles pistes en migrant et en proliférant à l'extérieur de domaines qui n'étaient initialement pas les siens. Loin d'être un système clos sur lui-même, elle offre de multiples lignes de fuite qu'il s'agit précisément d'explorer et de prolonger. Ainsi, une manière de reconduire sa puissance créatrice consiste à la mettre en résonance avec des champs de questionnement voisins. Cela suppose d'opérer par décentrement et déplacement des cadres de référence, de tisser des liens et établir des passages inédits entre des plans habituellement disjoints, de procéder à des dérivations et des variations autour de problèmes de même nature. Bref, plutôt que d'aborder la pensée de Dewey en elle-même et pour elle-même, nous proposons d'explorer le domaine des ambiances avec elle et à partir d'elle. Bien que souvent négligée, reléguée au second plan ou même explicitement critiquée, la notion de « qualité diffuse » (pervasive quality) développée par Dewey constitue le fil conducteur du propos qui suit. L'affinité étroite qu'elle entretient avec la problématique des ambiances nous conduit à lui redonner droit de cité. Si cette notion est spécifiquement issue de la philosophie de l'expérience de Dewey, elle n'entretient pas moins d'étroites relations avec la pensée d'autres philosophes de la même époque. Cette notion fait écho par bien des aspects à l'idée de « priméité » (firstness) chez Pierce, à celle de « frange » (fringe) chez James ou bien encore à celle de « qualité tertiaire » (tertiary quality) chez Santayana. C'est dire qu'une telle notion, aussi énigmatique soit-elle au premier abord, n'est pas anecdotique ou marginale ; elle s'inscrit au contraire dans un champ de préoccupations qui n'a cessé de travailler le programme pragmatiste de la première heure. Il en va ici du caractère irréductible de l'expérience immédiate et de la nécessité de reconnaître sa dimension non cognitive. On ne peut pas non plus considérer cette notion comme un épiphénomène dans la pensée de Dewey. Si tel était le cas, comment expliquer alors la place qu'elle occupe dans
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg
Est-il permis de supposer qu'un peuple dont les yeux s'accoutument à considérer les résultats d'une science matérielle comme les produits du beau n'a pas singulièrement, au bout d'un certain temps, diminué la faculté de juger et de sentir ce qu'il y a de plus éthéré et de plus immatériel ? Charles Baudelaire, Le Salon de 1859.
Acta Fabula, 2021
Cet article est un compte-rendu du livre : Bruce Bégout, Le Concept d’ambiance, Paris : Les Éditions du Seuil, coll. « L’ordre philosophique », 2020, 408 p., EAN 9782021432671.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
Soit un espace public ordinaire, un lieu du 15 ème arrondissement du sud
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2019
Existe-il des configurations de bureaux qui, avec l'environnement construit et la société locale, donnent du sens au travail ? Peut-on considérer le bureau comme un donneur d'ambiances appropriées aux relations entre collègues ? Comment les distances de voisinage au travail changent-elles avec les ambiances ? Le vécu des ambiances dans les bureaux des trois palais de justice de Grasse (Christian de Portzamparc architecte), Nantes (Jean Nouvel architecte) et Bordeaux (Richard Rogers architecte) va nous permettre d'avancer quelques hypothèses de réponses à ces questions. Les juges, greffiers, agents administratifs, ainsi que le personnel des palais de justice ne vivent pas leurs bureaux en termes d'adaptation à une forme et à une fonction, mais en termes de potentiel d'appropriation et d'agrément. D'où cette idée 2 : repartir du sens profond de l'acte d'habiter un bureau pour définir une attitude d'aménageur soucieuse de l'usage et des ambiances pour travailler.
2008
Peut-on imaginer, ressentir ou creer une ambiance sans tous convoquer tous nos sens a la fois ? Pour la conception et l'usage ordinaire, la multisensorialite semble aller de soi. Et l'architecture est un des rares arts qui s'adresse de fait a tous les sens : parcourue, elle fait voir, entendre, sentir en meme temps. Mais on a pris l'habitude de penser le sensible en decoupant les sens. Les metiers relatifs aux ambiances (acousticien, eclairagiste...), couvrent des champs sensoriels specifiques et bien separes.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2011
Communications, 2002
Il arrive qu'un terme, d'un emploi courant et banal, acquiert une valeur scientifique et contribue à fonder un nouveau domaine d'investigation. Ce changement d'ordre de discours dans l'usage du mot n'est pas sans poser de problèmes théoriques et épistémologiques qui requièrent de toute évidence de nombreuses précautions. Qu'en est-il du terme « ambiance » en train de devenir un des enjeux de la recherche architecturale et urbaine ? Mettre la notion d'ambiance à l'épreuve de la pensée urbaine nécessite à la fois de tester sa portée heuristique et de faire oeuvre de clarification. Autrement dit, comment et à quelles conditions une problématisation de la notion d'ambiance est-elle possible ? En quoi celle-ci nous permet-elle de renouveler nos façons de concevoir l'habiter ? Pour répondre à de telles questions, trois modes complémentaires peuvent être adoptés.

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