Papers by Catherine Julliot
mamm, 1998
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Biodiversity in the planning of the forests of Guyana
En Guyane, durant plus d'un demi-siècle, la forêt a été exploitée dans le cadre de permis de ... more En Guyane, durant plus d'un demi-siècle, la forêt a été exploitée dans le cadre de permis de type "minier". A partir de 1994, pour rompre avec un tel système, l'Office national des Forêts a réalisé des aménagements forestiers simplifiés dans le cadre d'un réseau de forêts aménagées. Depuis 1998, en vue d'une gestion durable et multifonctionnelle, il mène une réflexion méthodologique, avec un réel souci de prendre en compte la biodiversité. Cette démarche s'appuie sur la caractérisation rapide du peuplement forestier et sur la notion d'unité géomorphologie (unité de paysage, dans le texte). Compte tenu de la complexité du milieu forestier tropical, la démarche est axée sur la notion d'habitat plutôt que celle d'espèce. Pour maintenir la biodiversité, un ensemble de mesures est recommandé à différentes échelles spatiales au cours des principales phases de l'aménagement et de la gestion forestière. Il s'agit principalement de la mise en...
The effects of forest type, harvesting and stand refinement on early seedling recruitment in a tropical rain forest
Journal of Tropical Ecology, 2001
Maintenance of high plant diversity in tropical rain forests has been hypothesized to be related ... more Maintenance of high plant diversity in tropical rain forests has been hypothesized to be related to intense seed predation, and studies have shown that the impact of seed-eaters varies according to seed size, forest type and level of disturbance. The hypothesis that seed survival and seedling recruitment depending on seed size, are related to forest type and the intensity of harvesting and stand refinement was therefore tested at Paracou, French Guiana, for three animal-dispersed tree species. Two forest areas, corresponding to two forest types, were selected based on the occurrence of a dominant species, Eperua falcata (Caesalpiniaceae). Two factors were tested: forest type (E. falcata-rich and E. falcata-poor) and level of harvesting (unlogged, low intensity of logging, low intensity of logging and thinning liberation by tree-poison girdling) within each forest type. Overall, there was no effect of species nor of logging treatment within forest type after 6 wk. There was only a si...
Stratégie de lutte contre les espèces invasives à la Réunion
Recruitement, a multi-stage process with unpredictable result: the case of a Sapotaceae in French Guianan forest
Abstract (French) Un bilan de la régénération à étapes multiples depuis la production de la grain... more Abstract (French) Un bilan de la régénération à étapes multiples depuis la production de la graine jusqu'à l'installation de la jeune plantule, a été établi sur 3 ans, pour Chrysophyllum lacentifolium (Sapotaceae) en forét mature de Guyane française. Selon les années, de 37 à 42/des graines produites sont disséminées intactes, essentiellement par les primates, à distance de la couronne de l'arbre (dispersion primaire). Les graines dispersées dans les fèces de singes hurleurs (Alouatta seniculus) sont enfouies accidentellement par les ...
Utilisation des ressources alimentaires par le singe hurleur roux, alouatta seniculus (atelidae, primates) en Guyane : impact de la dissémination des graines sur la regénération forestière
Ce travail consiste en l'etude des relations entre les singes hurleurs roux, (alouatta senicu... more Ce travail consiste en l'etude des relations entre les singes hurleurs roux, (alouatta seniculus) et les plantes qui leur sont associees, afin de determiner l'impact de ce primate sur la regeneration de la foret tropicale primaire. Les variations saisonnieres de l'exploitation de l'espace, des rythmes d'activite et du regime alimentaire des singes hurleurs sont etroitement liees a la disponibilite des ressources alimentaires dans le milieu, et plus particulierement des ressources en fruits. Bien qu'etant les primates les plus folivores d'Amerique du sud, les singes hurleurs consomment une part non negligeable de fruits et sont, de plus, des disseminateurs de graines efficaces. En effet, ils disseminent par endozoochorie la quasi-totalite des especes vegetales dont ils consomment les fruits sans affecter le pouvoir de germination des graines. Mais surtout, les hurleurs defequent regulierement au niveau de leurs dortoirs. Cette concentration de graines d...
Academie Des Sciences Paris Comptes Rendus Serie Generale La Vie Des Sciences, Aug 1, 1998
Densitbs de primates en for43 guyanaise. Test d'une m6thode d'estimation par transect Primate den... more Densitbs de primates en for43 guyanaise. Test d'une m6thode d'estimation par transect Primate densities in a rain forest ofFrench Guiana. Test of a transect method
Utilisation des ressources alimentaires par le singe hurleur roux, alouatta seniculus (atelidae, primares) en guyane : impact de la dissemination des graines sur la regeneration forestiere
Http Www Theses Fr, 1992
Ce travail consiste en l'etude des relations entre les singes hurleurs roux, (alouatta senicu... more Ce travail consiste en l'etude des relations entre les singes hurleurs roux, (alouatta seniculus) et les plantes qui leur sont associees, afin de determiner l'impact de ce primate sur la regeneration de la foret tropicale primaire. Les variations saisonnieres de l'exploitation de l'espace, des rythmes d'activite et du regime alimentaire des singes hurleurs sont etroitement liees a la disponibilite des ressources alimentaires dans le milieu, et plus particulierement des ressources en fruits. Bien qu'etant les primates les plus folivores d'Amerique du sud, les singes hurleurs consomment une part non negligeable de fruits et sont, de plus, des disseminateurs de graines efficaces. En effet, ils disseminent par endozoochorie la quasi-totalite des especes vegetales dont ils consomment les fruits sans affecter le pouvoir de germination des graines. Mais surtout, les hurleurs defequent regulierement au niveau de leurs dortoirs. Cette concentration de graines d'especes exploitees par les singes hurleurs sur des sites particuliers modifie le potentiel de regeneration de la foret de facon tres localisee, contribuant ainsi a l'heterogeneite spatiale de la foret.
Bois Et Forets Des Tropiques, 2001
BIODIVERSITÉ ET AMÉNAGEMENTS FORESTIERS / LE POINT SUR… Photo 6 Construction d'une pirogue par le... more BIODIVERSITÉ ET AMÉNAGEMENTS FORESTIERS / LE POINT SUR… Photo 6 Construction d'une pirogue par les Palikur de Saint-Georges-de-l'Oyapock. Construction of a dugout by the Palikur people from Saint-Georges-de-l'Oyapock. Photo F. Renoud.
Revue Forestière Française, 2003
LE GROUPEMENT SILVOLAB-GUYANE L'intérêt écologique et forestier de la Guyane a conduit à la créat... more LE GROUPEMENT SILVOLAB-GUYANE L'intérêt écologique et forestier de la Guyane a conduit à la création en 1992 du Groupement d'Intérêt scientifique "GIS Silvolab-Guyane", groupement qui rassemble dix organismes français de recherche, de gestion ou d'enseignement travaillant sur la forêt tropicale:l e Centre international pour la Recherche en Agronomie et pour le Développement (CIRAD-Forêt), le Centre national de la Recherche scientifique (CNRS), l'École nationale du Génie rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF), l'
Frugivory and Seed Dispersal by Three Neotropical Primates: Impact on Plant Regeneration
Monographiae Biologicae, 2001
The tropical rainforest is a mosaic both in the spatial distribution of plant species, which are ... more The tropical rainforest is a mosaic both in the spatial distribution of plant species, which are often clumped, and in the forest dynamics with the juxtaposition of areas of different age (e.g. Hubbell 1979, Alexandre 1989, Whitmore 1991). The role of frugivorous animals is central to the mechanisms of natural regeneration of tropical forests, since 60 to 95% of tropical plant species mainly depend on them for their seed dispersal (Charles-Dominique Chapter 17). Though monkeys represent the largest biomass of frugivores in tropical forests (25 to 40%; according to Eisenberg & Thorington 1973), as yet, except for some particular studies (Sourd & Gautier-Hion 1986, Janson et al. 1986), most of the studies of fruit choice by frugivorous vertebrates mainly concern birds (Erard & Thery Chapter 22). Other studies analysed the interactions between fruits and a community of vertebrate frugivores including several primates species (Janson 1983, Knight & Siegfried 1983, Gautier-Hion et al. 1985, Dowsett-Lemaire 1988).
Diet and Population Densities of the Primate Community in Relation to Fruit Supplies
Monographiae Biologicae, 2001
Field studies in recent decades have shown that idea of an overabundance of food for consumers in... more Field studies in recent decades have shown that idea of an overabundance of food for consumers in tropical evergreen rainforests is too simplistic (e.g. Milton 1980, Terborgh 1986). There is considerable evidence of difficulties encountered by animals when seeking foods. Among these, food availability is known to vary between locations, seasons and years, often in an unpredictable manner (e.g. Sabatier 1985). Plant defences against consumers can reduce access to nutrients in subtle ways. For example, leaf allelochemicals may vary qualitatively and quantitatively according to light exposure within a single tree (Waterman & Kool 1994) and in relation to herbivore pressure (Feeny 1970). Following such variability in food availability, fluctuations in food choices and nutrient intake throughout the year are the rule among primates (Hladik 1988). In this context, species exhibit a wide variety of feeding strategies, depending on specific metabolic needs, digestive efficiency, sensory perception of the environment and cognitive abilities, sometimes leading to the development of feeding traditions (Hladik & Simmen 1996). Although primate species are variously constrained in their niche breadth (Milton 1981), it has become clear, in view of these findings, that primate diets are best described as flexible (Gautier-Hion et al. 1993).
Oryx, 2005
The Guianas contain one of the largest single remaining tracts of undisturbed tropical rainforest... more The Guianas contain one of the largest single remaining tracts of undisturbed tropical rainforest in the world, but this forest and its fauna are facing increased threats. In the north of French Guiana both anthropogenic pressures and conflicts between settlements related to the use of natural resources are growing. Based on surveys in 17 forest sites we show that hunting pressure was the main factor determining current primate species richness, masking the effects of logging or forest type. Three of the larger species, the red howler monkey Alouatta seniculus, black spider monkey Ateles paniscus and tufted capuchin Cebus apella, were less abundant in hunted areas. In the areas around four settlements the harvested biomass of primates was low compared to other game species, but the harvests were close to or beyond the maximal sustainable thresholds for the red howler monkey and tufted capuchin. In French Guiana primates are either fully protected by law (the spider monkey and white-...
Seed dispersal by red howling monkeys (Alouatta seniculus) in the tropical rain forest of French Guiana
International Journal of Primatology, 1996
A 2-year field study of the frugivorous diet of a howling monkey troop, in a tropical rain forest... more A 2-year field study of the frugivorous diet of a howling monkey troop, in a tropical rain forest in French Guiana, shows that they disperse by endozoochory ≥95% of plant species from which they eat ripe fruit. Passage through the digestive tract of howlers does not significantly modify the germination success of most plant species samples. Their low digestion rate
International Journal of Primatology, 1993
We report the feeding behavior and food preferences of a troop of red howler monkeys (Alouatta se... more We report the feeding behavior and food preferences of a troop of red howler monkeys (Alouatta seniculus) over two annual cycles in primary tropical rain forest in French Guiana. The monkeys used 195 plant species from 47 families as food. Major food categories were young leaves (54%), mature fruits (21.5%), and flowers (12.6%). Other food categories included old leaves, immature fruits, termitarium soil, bark, and moss. The monkeys were less selective than other howler groups, since I9 plant species contributed >_z% to their diet and accounted for onlj 35.7% of their total diet. The Sapotaceae was the most fiequently eaten plant family and represented >lo% of the total diet.
Predation of a Young Spider Monkey <i>(Ateles paniscus)</i> by a Crested Eagle <i>(Morphnus guianensis</i><i>)</i>
Folia Primatologica, 1994
Revue Forestière …, 2001
Cet article comporte une illustration, avec fonds cartographiques SCAN 25® ou BD CARTO® provenant... more Cet article comporte une illustration, avec fonds cartographiques SCAN 25® ou BD CARTO® provenant de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN). L'autorisation de reproduction en ligne de cette illustration a été accordée à la Revue forestière française (numéro 70 13033, IGN Paris 2013). Il est strictement interdit de reproduire cette illustration sous quelle que forme que ce soit sans l'autorisation expresse de l'IGN. AgroParisTech Nancy Priseencomptedelabiodiversité dans les forêts aménagées deGuyane MarcFuhr-Catherine Julliot Bruno Dutrève-Olivier Brunaux La Guyane française est couverteàplusde9 0%p ar une forêt tropicale humide. La quasi-totalité decettef orêt appartient au domaine forestier privédel 'État et sagestion est confiée àl'Office nationaldes Forêts(ONF). Au sein du domaine,c ertains espaces sont totalement dédiés à uno bjectif deconservation de l'écosystème (réserves naturelles,réserves biologiques domaniales). D'autres espaces,localisés sur une bandecôtière de 70km del arge,sont des forêtse xploitées pourl ebois d'oeuvre. Jusqu'en 1994,c es forêtsé taient exploitées parl 'intermédiaire dep ermis d'exploitation forestière ditsp ermis "miniers" :on connaissait peu laressourceavant del a vendre aux exploitants. Depuis 1994,l'ONF travaille àlamise en placed'unr éseau def orêtsaménagées dans lequel la ressources oit connuee t gérée durablement. Lep rocessusd'aménagement est en constanteé volution. Des initiatives récentes ont étép rises pour tenir comptedel ab iodiversitél ors des différentes étapes del 'aménagement (Julliot et al., sousp resse). L'objet est icidep résenter ces initiatives en s'appuyant surl 'exemple del aforêt deBalata-Saut Léodate. PRISEENCOMPTEDELABIODIVERSITÉDANSLADÉFINITIONDES SÉRIES D'UNE FORÊT AMÉNAGÉE Une étape clé du processusd'aménagement d'une forêt estlad éfinition des objectifs,quis e traduit parl 'identification des éries. Àl'heure actuelle,on distingues ix types des éries en Guyane,d ont deux sont particulièrement importantsp ourl aprise en comptedel ab iodiversité: 164
Vision research, 1998
Although trichromacy in Old and New World primates is based on three visual pigments with spectra... more Although trichromacy in Old and New World primates is based on three visual pigments with spectral peaks in the violet (SW, shortwave), green (MW, middlewave) and yellow-green (LW, longwave) regions of the spectrum, the underlying genetic mechanisms differ. The SW pigment is encoded in both cases by an autosomal gene and, in Old World primates, the MW and LW pigments by separate genes on the X chromosome. In contrast, there is a single polymorphic X-linked gene in most New World primates with three alleles coding for spectrally distinct pigments. The one reported exception to this rule is the New World howler monkey that follows the Old World system of separate LW and MW genes. A comparison of gene sequences in these different genetic systems indicates that the duplication that gave rise to the separate MW and LW genes of Old World primates is more ancient than that in the howler monkey. In addition, the amino acid sequences of the two howler monkey pigments show similarities to the pigments encoded by the polymorphic gene of other New World primates. It would appear therefore that the howler monkey gene duplication arose after the split between New and Old World primates and was generated by an unequal crossover that placed two different forms of the New World polymorphic gene on to a single chromosome. In contrast, the lack of identity at variable sites within the New and Old World systems argues for the origin of the separate genes in Old World primates by the duplication of a single form of the gene followed by divergence to give spectrally distinct LW and MW pigments. In contrast, the similarity in amino acid variation across the tri-allelic system of New World primates indicates that this polymorphism had a single origin in New World primates. A striking feature of all these pigments is the use of a common set of substitutions at three amino acid sites to achieve the spectral shift from MW at around 530 nm to LW at around 560 nm. The separate origin of the trichromacy in New and Old World primates would indicate that the selection of these three sites is the result of convergent evolution, perhaps as a consequence of visual adaptation in both cases to foraging for yellow and orange fruits against a green foliage.
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